Une balade politique et savoureuse...
Le soleil et une quinzaine de promeneurs se sont retrouvés ce dimanche pour suivre la balade des « chicons mauves » ou, pour être plus précis, la balade Haren-Keelbeek-Diegem.
Parmi les participants, deux membres de la CEBE nous ont honoré de leur présence. La CEBE (www.cebe.be) gère différents sites dont le Moeraske voisin à Evere. La CEBE et Arna sont nos plus fidèles conseillés et support pour nos actions d’entretien et de valorisation de nos sentiers.
Cette balade, que le comité des Habitants a à cœur de valoriser et faire connaitre aux Harenois et leurs voisins, offre de belles découvertes. Le trajet est décrit dans le bulletin du comité distribué dans les boites aux lettres harenoises (fin mai 2012) et disponible sur le site du comité.
Pour rejoindre le site du Keelbeek, nous traversons le village par le sentier du même nom (anciennement Kerkeveld) au milieu des potagers. Nous profitons pleinement du présent en pensant à ce que nous disent les jardiniers qui louent une petite parcelle pour leur potager : « les propriétaires n’attendent qu’une chose : vendre le terrain à un promoteur ». Espérons que si un lotissement vient, le sentier du Keelbeek sera préservé et donnera sur les jardins des habitations (c’est la position de la ville aujourd’hui, merci).
Le site du Keelbeek, en ce jour radieux, est très fréquentés. Un policier vient y entrainer son chien et nous rencontrons un groupe de Schaerbeekois, venus à vélo avec leur barbecue… ah, ce petit vent de liberté ! Nous les invitons à repartir avec leurs déchets … pour ne pas faire comme d’autres. N’oublions pas, le Keelbeek nous invite à être responsable ! Tout ce qu’on y amène on le reprend avec soi, un bel exemple d’autonomie à la portée de tous, non ?
Mais revenons à l’essentiel, notre balade parmi les cornouillers. Sous le soleil, nous y rêvons au Haren d’antan où les seigneurs venaient en villégiature. Nous pourrions comparer le site du Keelbeek à beaucoup de poumons vert de la région, il ne demande qu’à être mieux connu et, sans doute, mieux entretenu. Et tout en nous baladant on se demande pourquoi ce site n’a-t-il pas plus de droit d’être protégé qu’un autre ?
Nous traversons ensuite Diegem où nous observons différents aménagements de rues en « zone rencontre ». Dans ces zones, les voitures y sont autorisées mais les piétons y sont rois et la vitesse limitée à 20km/h (attention aux sprints). Cela est également d’actualité aujourd’hui. Le plan de mobilité communal propose de limiter le trafic de transit dans le village et ce type d’aménagement sera sans doute indispensable pour réaliser cet objectif. Machelen et Diegem sont riches de ces aménagements et Haren semble y être tout-à-fait adapté. Devons-nous attendre les compensations de la prison pour les voir apparaitre dans notre village ? Si le cœur vous en dit, la région bruxelloise désire soutenir vos projets : https://toolboxmobilite.irisnet.be/appel-a-projets/infos-utiles/
Pour revenir au village, nous empruntons une des ‘autoroutes cyclables’ (GEN voor fietsers) qu’aménage la région flamande (http://www.mobimix.be/inhoud/2010/5/16/1639) avec un détour dans un petit bois et un morceau du circuit de cyclo-cross qu’accueille Diegem chaque année. Par l’Osier Fleuri, les membres de la CEBE nous font découvrir une plante rare : une Aristoloche ! Et oui, il n’y a pas que des nuisances à Haren la nature nous offre encore aujourd’hui ses faveurs.
Nous avions très soif en rentrant dans le village. C’est avec beaucoup de bonheur que nous avons été accueilli au T’Oogenblik (http://www.toogenblik.be/). Cette salle très accueillante permet de déguster de nombreuses bière et autres boisons, citons par exemple une bière au chicon et une gueuze Cantillon qui ont été la juste conclusion à la balade pour certains participants.
Rendez-vous le 23 juin pour une nouvelle activité Brektabeen.
Laurent MOULIN
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Catégories : Haren au vert