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  • Histoirte de Haren (II)

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    Suite de l'histoire de notre village telle que rapportée dans l'ouvrage de Alphonse Wauters publié en 1855:

    "Lors du sac de Malines par les Espagnols, en 1572, l'hôpital fut livré au pillage. Dupin s'y était caché dans une chambre occupée par sa femme, Catherine Vandenhameele, qui était alors sur le point d'accoucher; on l'y découvrit, on l'accabla de coups, et on allait le tuer, lorsque Catherine, par un effort suprême, se jeta hors de son lit. L'état dans lequel elle se trouvait inspira quelque pitié aux pillards, qui toutefois exigèrent pour sa rançon 3000 florins, et, pour celle de son mari, 5000 florins. Elle accoucha le lendemain et Dupin mourut de chagrin un mois après. Sa veuve se remaria à Barthélémi de Lucquo. Dupin avait acheté la haute, moyenne et basse justice et les cens domaniaux de Haeren (r. du 15 avril 1569), lesquels passèrent, après lui, à ses fils: Jacques, Antoine et François (r. du 24 janvier 1572-1575). Messire Jacques Dupin mourut en 1625, à Breda, capitaine d'une compagnie de cavalerie; son frère Antoine, qui hérita de lui ses cens domaniaux de Haeren (r. du 22 septembre 1627), fut échevin de Malines et procréa deux fils qui périrent, le premier, au siège de Pilsen en Bohème; le deuxième entre Suse et Pignerol, en 1629, et une fille, Marie-Lélie, femme de Jacques Meester-Jan, secrétaire de la ville de Bruxelles, anobli en 1657. Isabelle Dupin porta en mariage de sa famille à Haeren à Guillaume-Albert de Rayemackere (r. du 1er août 1654), père de Guillaume, qui fut trésorier de la ville de Bruxelles (r. du 30 avril 1718); Guillaume de Rayemackere devint receveur et doyen de la draperie à Louvain, et céda à Jean-Antoine-Marie-Joseph comte Vandernoot ses cens à Haeren, qui rapportaient par an 161 deniers de Louvain, 40 chapons, 23 oboles de Louvain, 44 setiers d'avoine, et 6 florins 1 sou censaux (r. du 1er août 1746)."

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  • Histoire de Haren (I)

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    Rares sont les ouvrages qui parlent de l'histoire de Haren. Nous avons néanmoins trouvé dans un livre rédigé par Alphonse Wauters et publié en 1855 sous le titre "Histoires des environs de Bruxelles" un important chapitre concernant notre village.

    Nous allons le publier en plusieurs parties sur ce blog (en respectant l'orthographe de l'époque).

     

    "Un court intervalle sépare d'Evere le village de Haeren, dont le nom est aussi porté par deux localités voisines, l'une de Maestricht, l'autre d'Oisterwyck; la racine de ce nom se retrouve dans les dénominations d'Ahr, Arau, etc. Haeren est cité, pour la première fois, dans une légende qui a été rédigée entre les années 1050 et 1056.

    Dans le principe, Haeren ne reconnaissait que l'autorité des ducs de Brabant, qui y levaient un cens assez considérable. Les actes concernant les biens censaux s'y passaient, là comme à Dieghem et aux environs, par-devant une cour censale, présidée par le receveur du domaine. Pour les affaires plus importantes, les habitants reconnaissaient la juridiction de l'échevinage de Campenhout; le village dépendait aussi de la chef-mairie de ce dernier endroit, ainsi qu'on le reconnut, à la suite d'une enquête, en 1533, et contrairement aux prétentions du maire de Vilvorde.

    Haeren souffrit considérablement des guerres de l'année 1489, et de la famine qui les suivit. En 1516, s'y tint un concours de l'arc, où vint la gilde de Louvain. Trois ans après, le 23 décembre, on y exécuta un lépreux nommé Pierre Poelvacx, qui avait été convaincu d'avoir commis trois meurtres. Pendant son procès, on avait soutenu qu'en qualité de lépreux il n'était pas justiciable de l'autorité civile; afin de protester contre cette prétention, on résolut de conserver la mémoire de son exécution. Le 26 décembre, le bourreau et cinq ramoneurs (schouvageren) de Bruxelles vinrent secrètement ôter de roue le cadavre du supplicié et l'enterrèrent; puis ils le remplacèrent par un homme de paille qu'ils habillèrent de chausses et d'un pourpoint. La roue se trouvait alors sur le bord du chemin conduisant de Bruxelles à Malines."

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  • Avez-vous 110 ans au moins?

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    Les personnes de moins de 109 ans ne peuvent avoir connu Haren sanslesurvol des avions!

    air 02.jpgEn effet, c'est en automne 1914 que les allemands choisissent le site de Haren pour y baser leurs dirigeables afin de bombarder Paris. En 1915 ils y construisent un immense hangar que les britanniques s'empressent de bombarder, détruisant le zeppelin LZ-38. Les allemands retirent alors leurs dirigeables pour les déployer sur le front de l'est.

    La guerre terminée, il ne reste qu'un hangar regorgeant d'avions confisqués à l'armée allemande. C'est ce matériel qui servira aux débuts de l'aviation civile et militaire belge. En 1919, la SNETA (Syndicat National pour l'Etude du Transport Aérien) organise un vol d'essai avec 2 passagers sur le trajet Londres-Paris-Bruxelles en 7h30. Elle utilise pour ce faire un bombardier allemand reconverti. Le billet coûtait 250 francs de l'époque; à titre de comparaison, un repas dans un excellent restaurant coûtait 5 francs.

    Georges Nelis fonde en 1920 la SABCA (Société Anonyme Belge de Construction Aéronautique), société toujours active à Haren. Des hangars à avion des débuts sont encore visibles au 1470 de la chaussée de Haecht.

    air 03.jpgLa SABENA (Société Anonyme Belge pour l'Exploitation de la Navigation Aérienne) est fondée en 1923 et reprend les activités civiles de la SNETA. Son premier hangar est en bois et les passagers doivent parcourir le kilomètre qui sépare le terminus du tram (situé à Evere) de l'aéroport à pied ou à vélo. L'appel des passager pour l'embarquement se faisait à l'aide d'une cloche. Dès 1924 un nouvel aérogare est construit et en 1928 un bâtiment magnifique appelé l'Avia Palace. Ce bâtiment est resté en place jusqu'à ce que les autorités ne décide sa démolition pour faire place au nouveau siège de l'Otan. Il méritait pourtant d'être classé.

    air 04.jpgA la fin de la seconde guerre mondiale, la piste de Haren s'avère trop courte pour les avions de l'époque. Le ministère de la défense autorise alors le décollage des DC4 de l'aéroport militaire de Melsbroeck (construit lui aussi par les allemands). Mais les hangars de maintenance sont encore situés à Haren. On assiste alors à un spectacle peu commun: les avions empruntent la route qui relie les deux aérodromes (qui deviendra le boulevard Léopold III). Les avions avaient la priorité sur les autres véhicules et le code de la route adopte même de nouveaux panneaux: "DANGER AVIONS - GEVAAR VLIEGTUIGEN". En 1949, les dernières compagnies aériennes quittent définitivement Haren.

    De nos jours, Haren reste liée à l'aviation, et je ne parle pas que des avions qui survolent quotidiennement notre entité à basse altitude. La SABCA y est toujours active, EUROCONTROL y a son siège de même que le consortium BELAIRBUS. Plusieurs sociétés de fret aérien y ont leurs bureaux. La liaison directe vers Brucargo via la chaussée de Haacht ou vers l'aérogare via le boulevard Léopold III n'y est probablement pas étrangère.

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  • Ou sont les Rois d'antan?

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    Normalement, l'Epiphanie se fête le 6 janvier, mais pour des raisons pratiques, il est devenu de coutume de célébrer les Rois le premier dimanche qui suit le premier jour de l'an.

    Il y a quelques années encore, lors de l'Epiphanie, on pouvait voir des enfants déguisés en Rois Mages dans les rues. Ils passaient ainsi de maison en maison en chantant des chants de circonstance. Rares étaient les foyers ou il ne leur était pas offert quelques pièces pour leurs étrennes ou encore quelques douceurs.

    Leur costume, ils l'avaient généralement confectionné avec des vieux draps ou des tissus de récupération.

    Ces dernières années, cette tradition semble se perdre, il est vrai, qu'elle est liée à la pratique religieuse qui perd de plus en plus de terrain.

    Mais il est une tradition liée à l'Epiphanie et qui ne semble pas prête à disparaître: celle de la galette des Rois! Car, et ce ne sont pas les irréductibles gaulois qui me contrediront, quand il s'agit de passer à table, les belges restent les Rois!

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  • Pas une tentative d'évasion

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    evadédr.jpgN'en déplaise aux détenus de la prison de Haren, les détonations entendues dans notre village ce 31 décembre entre 17 heures et 2 heures du matin n'étaient pas l'oeuvre d'un commando venu les libérer, mais bien celle d'harenois  qui se sont fait plaisir au mépris de la loi et de leurs voisins!

    Cette année encore, pendant près de neuf heures on a pu assister à un feu d'artifice visible sur 360 degrés, de quoi faire passer pour minable celui de la Ville de Bruxelles, seulement 18 minutes,

    feu carca.pngCes nombreuses détonations ont fait le désespoir des propriétaires d'animaux, même si tous ne sont pas logés à la même enseigne (mes chats semblent avoir apprécié le spectacle à travers la fenêtre).

    Mais quand la Ville se donnera les moyens de faire appliquer son propre règlement? A moins que notre bourgmestre n'estime comme un de ses prédécesseurs qu'un commissariat à Haren ce n'est pas rentable?!

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