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A Witloof story

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S'il est "né" à Schaerbeek, l'épicentre de la culture du chicon a longtemps été Haren. Ces 19 et 20 novembre se tiendra une fête du chicon (nous en publierons le programme ce 13 novembre), un bon prétexte pour rappeler l'histoire d'amour qui lia notre village à ce légume à la douce amertume.

chicons.jpgA présent, on peut en trouver tout au long de l'année, pourtant, le vrai chicon de pleine terre est un légume d'hiver. Il y a quelques années encore, une grande partie de la population de Haren vivait de sa culture.

Si on attribue "l'invention" du chicon à un paysan schaerbeekois qui aurait voulut cacher sa récolte de chicorée dans sa cave lors de la période troublée de la révolution de 1830, c'est à Fransciscus Bresiers, jardinier en chef du Jardin Botanique de Bruxelles qu'on devrait la technique de forçage.

gare chicon.jpgAu début, trois communes se partageaient l'essentiel de la production: Schaerbeek, Evere et Haren. Mais, l'urbanisation rapide des deux première et la disparition de leurs terres agricoles ont rapidement fait de Haren l'épicentre de la production des witloof. A tel point qu'une gare (l'actuelle gare de Haren "Linde") était consacrée à l'embarquement de ce précieux légume à destination de toute l'Europe.

Paul VANDEN BRANDE, fils d'agriculteur, nous explique qu'il y avait quatre terroirs différents à Haren, chacun produisant une qualité de chicon différente (voir l'entretien réalisé par HAREN tv ci-dessous). Ainsi, le plateau du Noendelle produisait des witloof de petite taille aux feuilles serrées, une qualité supérieure prisée par le marché belge. Du côté du Keelbeek, c'étaient des légumes de plus grandes dimensions destinés au marché américain.

chicons 1908443_1505659146359057_1989530935090709872_n.jpgLa culture du chicon s'est poursuivie jusque dans les années septante. A ce moment, la STIB a exproprié les meilleures terres du Noendelle pour y construire son dépôt. Quelques vieux agriculteurs en perpétuent la culture pour leur consommation personnelle ou celle de leurs proches. Il reste un négociant installé sur le territoire de Haren, mais il s'approvisionne ailleurs, et notamment dans le Hainaut.

 

L'interview de Paul VANDEN BRANDE réalisé par HAREN tv:

 

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Lien permanent Catégories : Histoire

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