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Pholcus, faune de Haren

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La météo devient franchement automnale, c'est le moment de s'intéresser aux animaux qui trouvent gîte et couvert dans nos habitations.

Il semble fragile avec ses longues et fines pattes, certains pourraient aussi trouver sa démarche élégante, pourtant, s'il est tout à fait inoffensif pour l'homme, le pholcus (pholcus phalangioides) n'en est pas moins un redoutable prédateur. Il n'hésite pas à s'attaquer à des guèpes voire une tégénaire, araignée plus massive et d'apparence plus robuste (relire "Tégénaire, faune de Haren" en cliquant ici).

pholcus chasse.jpgOn le trouve dans les caves, dans les coins des pièces, en haut des fenêtres où il tisse une toile irrégulière (rien à voir avec la géométrie parfaite de la toile des épeires). Il s'y tient accroché, les pattes en haut, le corps en bas. Dérangé, l’animal peut fuir mais la plupart du temps il fait vibrer sa toile, et elle tremble tellement qu’il en disparaît presque de la vue.

Pour se reproduire, le mâle va approcher la femelle avec prudence car elle pourrait le prendre pour une proie potentielle et le consommer. Il va donc faire vibrer la toile de la femelle suivant un rythme particulier afin de se faire reconnaître par elle. La femelle, une fois fécondée, va pondre ses œufs dans une construction de soie, le cocon. Elle va le transporter avec elle constamment jusqu'à l'éclosion de ses petits. Ceux-ci, qui ne sont capables de subvenir à leurs besoins qu'au bout de quelques jours, vont rester sur la toile de la femelle.

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