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Avec sa haute silhouette au port altier, on en voit régulièrement à Haren, et pas seulement près des derniers points d'eau naturels. Ce grand échassier, pèche d'ordinaire dans les eaux peu profondes des étangs, mais il a trouvé des proies faciles dans les mares que creusent de nombreux habitants dans leur jardin. Koi et autres carassins figurent donc au menu du héron cendré (Ardea Cinerea). En temps ordinaire, son menu se compose de poissons, batraciens, reptiles mais aussi petits rongeurs qu'il chasse dans les cultures.
Cet oiseau de grande taille, 95 cm de haut pour une envergure de 1,85 m et un poids d'environ 2 kg, est solitaire, sauf en période de nidification. Ils se rassemblent pour nicher au sommet de grand arbres. La plus grande héronnière de Belgique se situe... dans le parc du Château de Laeken; on y a dénombré plus de 200 couples nicheurs.
D'apparence lent, il atteint néanmoins les 45 kilomètres/heure en vol. Sa longévité est d'environ 25 ans.
Tant son nom, que son apparence n'ont rien de glamour, pourtant, je suis certain que vous invitez volontiers ses cousins à votre table. En effet, le cloporte est un crustacé, comme le homard, la langouste les crevettes ou le crabe. Ce sont les seules espèces de crustacés (il y a plusieurs espèces de cloportes) qui ont réussi à s'affranchir complètement du milieu aquatique (il existe des espèces de crabes terrestre, mais qui doivent retourner à l'eau pour se reproduire).
Pour pouvoir respirer à l'air libre, il a du s'adapter: ses branchies sont contenues dans des poches contenant de l'eau et fermées par une fine membrane permettant l'échange d'oxygène.
Bien qu'à première vue cela ne semble pas évident, son corps est divisé en trois parties:
-la tête ou céphalon porte les organes sensoriels (yeux composés, deux paires d'antennes dont une très réduite et difficilement observable) et les pièces buccales.
-Le thorax ou péréon est composé de 7 segments. La partie ventrale de chaque segment porte une paire de pattes marcheuses. Le cloporte possède ainsi 14 pattes, ce critère facilement observable permet de le différencier des insectes.
-L’abdomen ou telson composé de 5 segments porte les organes respiratoires et reproducteurs.
Certaines espèces sont capables de se rouler en boule dans un réflexe de défense.
Le cloporte est lucifuge et habituellement nocturne. Cela le pousse à rechercher des endroits sombres et humides qu'il colonise en groupes. Il se rencontre sous les feuilles ou les écorces, dans le bois mort, dans les anfractuosités rocheuses ou dans les caves. Le cloporte est un détritiphage qui s’alimente de la matière végétale morte en décomposition. Il contribue ainsi au recyclage de la nécromasse et permet un retour plus rapide des nutriments dans le sol. Il peut aussi s'attaquer aux végétaux vivants, aux racines, aux fruits, etc., mais il ne présente pas pour autant une menace pour les cultures.
Le cloporte vit entre 2 et 3 ans en effectuant des mues mensuelles. Il atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 3 mois à 1 an selon les espèces. Un cloporte femelle maintient les œufs fertilisés en dessous de son corps dans une poche incubatrice appelée marsupium. Après un mois d'incubation, la mère semble alors « donner naissance » à sa progéniture.
Toc, toc, toc... si vous entendez ceci, ne croyez pas nécessairement que quelqu'un vous demande la permission d'entrer... C'est peut-être un pic qui cherche à faire sortir des larves et insectes des arbres de votre jardin.
Le pic épeiche (Dendrocopos Major) ressemble aux autres pics noirs tachetés de blanc (pic épeichette, pic mar, pic à dos blanc, etc.), mais s'en distingue par le dos bien plus sombre, le bas-ventre rouge vif et, pour ce qui concerne le mâle, une tache rouge sur la nuque. Seules deux bandes blanches bien visibles de chaque côté du dos sont présentes. La femelle est identique au mâle, à part sa nuque qui est noire. Le jeune pic épeiche a une large calotte rouge et le bas-ventre dans les tons rosés, plus clair que celui de l'adulte. Pour se maintenir à la verticale des branches qu'il parcourt, il utilise comme support des plumes spéciales de sa queue, les rectrices, qui sont rigidifiées.
La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules, avec une petite extrémité plate et pointue qui est ornée de petits crochets. L'oiseau peut la projeter loin en avant. Leurs tarses sont courts et leurs doigts sont pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux doigts sont à l'avant et deux à l'arrière, ce qui leur permet de monter facilement aux arbres tout en prenant appuis sur les plumes de leur queue, très robustes.
Le pic épeiche se nourrit d'insectes, de larves sous l'écorce ou dans les bois, mais aussi de graines ligneuses et de baies. Vient parfois aux mangeoires. Par temps de neige et de gel persistants, il vient se nourrir aux boules de graines et graisse du commerce suspendues hors de l'atteinte des chats. On peut le voir aussi au mois de mai et au mois de juin, venir se nourrir aux boules de graisses du commerce, mais aussi à des plaques de graisses que l'on peut fabriquer soi-même. Recette: dans une barquette de 500 ml, résistant à la chaleur, une couche de graines de tournesol, une couche de cacahuètes décortiquées, couler 1/4 de bloc de blanc de bœuf (travailler par 4 barquettes). Une fois que la graisse commence à durcir, saupoudrer de graines de tournesol. Laisser solidifier, garder au congélateur. On décongèlera la veille de l'utilisation. Cette plaque est suspendue dans un portoir grillagé. Au printemps et en été, on a peu de mésanges ou de pinsons, mais viennent les verdiers, les sitelles, les gros becs, les pics épeiche. La graisse de bœuf ne rend pas l'oiseau obèse comme l'huile de palme. L'utilisation uniquement de cacahuètes et de graines de tournesol, empêche que l'on soit envahi par toutes sortes de plantes (blé, millet, ....).
Il habite préférentiellement dans les boisements âgés, bocages, parcs, parfois jardins avec de vieux arbres, les haies d'arbres et les vergers.
Le pic épeiche niche dans des cavités creusées par les deux adultes, en mars et avril. La femelle dépose 4 à 7 œufs blancs, entre la mi-mai et début juin. L'incubation dure environ 16 jours, assurée par la femelle dans la journée, et par le mâle la nuit. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid à l'âge de 18 à 21 jours.
Un cauchemar pour les jardiniers, un régal pour les gourmets. Voici comment décrire en peu de mots ce mollusque plutôt fréquent chez nous. Helix Aspersa Aspersa se rencontre dans toute l'Europe, et n'en déplaise aux français des Charentes qui voudraient se l'aproprier, ou plus près de chez nous les namurois, il est autant apprécié partout en cuisine.
Sa coquille mesure à l'état adulte, entre 28 et 35 mm pour un poids de 7 à 15 gr, elle s'enroule généralement dans le sens des aiguilles d'une montre, les individus "sénestres" (ceux dont la coquille s'enroule dans le sens opposé) ne se rencontrent que 1 fois sur 20000 individus environ.
Dans la nature, son repas préféré sont les feuilles d'ortie, mais nos potagers lui offrent un garde-manger très prisé.
Comme tous les mollusques, il a besoin d'humidité, aussi, ne le voit-on sortir qu'à la nuit tombée ou après une pluie. Il hiberne mais, si l'été est particulièrement chaud et sec, il estive également. Il génère alors un opercule de mucus qui une fois durci, ferme sa coquille et le protège de la déshydratation; il peut ainsi rester inactif plusieurs semaines; dès que l'humidité revient il reprend son activité normale.
Il est hermaphrodite (il a les deux sexes) toutefois, il a besoin d'un partenaire pour se reproduire, ils se fécondent mutuellement en se plaçant tête-bèche. Ils pondent peu après environ 85 oeufs dans un trou.
Helix aspersa est sourd et quasiment aveugle mais ses tentacule sont équipés de deux «nez» (épithéliums olfactifs) très puissants. Simplement en balançant ses tentacules pour détecter les odeurs qui l’entourent, l’escargot peut repérer une cible à plus d’une centaine de mètres.
Il est peu sensible à la pollution et accumule donc les toxiques sans en être affecté. Il est donc déconseillé de les "cueillir" pour les consommer sous peine de se voir intoxiqué, dans ce but il vaut mieux faire appel aux élevages qui se sont multipliés ces dernières années.
Leurs prédateurs naturels sont le hérisson, l'orvet, certains oiseaux et des mouches qui pondent directement dans le corps du mollusque. Plutôt que d'utiliser des produits chimiques qui sont peu efficaces, les jardiniers devraient favoriser la venue des prédateurs en leur ménageant des abris dans un coin du potager.
Le petit gris n'est pas la seule espèce d'escargot qu'on peut croiser à Haren, Helix Pomatia (le fameux escargot de "Bourgogne") est aussi présent, mais il en a encore d'autres...
Nuisible pour certains, sympathique animal de compagnie pour d'autres, le rat laisse rarement indifférent.
On rencontre chez nous principalement deux espèces: le rat noir (Rattus Rattus) et le rat brun encore appelé rat d'égout ou surmulot (Rattus Norvegicus). Comme son nom latin ne l'indique pas, ce dernier est originaire d'Asie et n'est arrivé en Europe vers 1750.
Contrairement au surmulot qui ne dédaigne pas nager, le rat noir préfère les endroits secs, et on le trouve surtout là ou il y a du grain qui est sa nourriture de prédilection. On lui attribue les grandes épidémies de peste noire, en réalité ce sont les puces dont il est porteur qui étaient le vecteur de la maladie. Quoi qu'il en soit, là ou étaient stockées les céréales, greniers et Moulin étaient des foyers de cette terrible maladie!
Le régime alimentaire du surmulot et plus omnivore que celui de son cousin, on pourrait même dire qu'il est calqué sur celui de l'homme (il est capable d'utiliser ses pattes avant comme des mains). C'est d'ailleurs surtout dans nos poubelles qu'il trouve sa pitance. Ce régime plus varié que celui du rat noir, a probablement contribué à la régression de ce dernier au profit du rat brun.
Le rat d'égout a un comportement social. Il vit en groupe de vingt à deux cent individus sous la direction d'un mâle dont la suprématie peut être contestée au cours de rixes. Très intelligent, certains auteurs n'hésitent pas à dire que le jour ou l'homme disparaîtra, c'est le rat qui prendra sa place.
Une femelle peut donner naissance à une soixantaine de petits par an, et donc pourrait compter jusqu'à 1000 descendants en une année. Mais comme souvent dans la nature, il y a une autorégulation de la population en fonction de l'abondance de nourriture; à nous d'éviter de leur servir le couvert si on veut éviter de les voir proliférer.
Si on ne peut attribuer la peste au rat brun, il reste néanmoins un vecteur de maladies telles que la leptospirose.
Nos chats domestiques peuvent s'y attaquer, mais face à un rat adulte en bonne santé, nos félins font rarement le poids.
Le rat est facile à apprivoiser, et est depuis des années un compagnon fort agréable.
Sa facilité de reproduction en a fait l'animal de laboratoire par excellence; à ce titre, il a rendu de nombreux services à l'humanité.