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Biodiversité - Page 2

  • Haren sauvage : la pie

    pie 03.jpgAvec sa livrée noire et blanche, on pourrait la croire en tenue de soirée, la pie (pica pica) est le plus petit de nos corvidés (famille des corbeaux et corneilles) mais pas le moins fréquent.

    Elle s'est remarquablement adaptée à la présence de l'homme, et en a même tiré profit. Elle est omnivore et nos sacs poubelles sont pour elle une source de nourriture non négligeable, il est fréquent de la voir percer les sacs pour en tirer quelque pitance, la disputant au corneilles, chats domestiques et renards. Certains font d'ailleur le lien entre l'accroissement de sa population ces dernières années avec l'abandon des poubelles "en dur" au profit des sacs plastique.

    pie 01.jpgPeu farouche et plutôt pugnace, elle n'hésite pas à s'attaquer à d'autres oiseaux, même de sa taille comme des tourterelles ou des pigeons. De nombreux cas de pies venant se servir directement dans les assiettes des clients attablés en terrasse sont régulièrement rapportés.

    Elle niche au sommet des arbres (ou d'un support de remplacement en ville) dans un nid de brindilles souvent agrémenté d'objets brillants (pie voleuse?). La femelle pond de trois à dix oeufs qu'elle couve pendant trois semaines. Les petits quittent le nid au bout de quatre semaines.

    Comme tous les corvidés, elle a un don d'imitation qui ferait pâlir de jalousie un perroquet. Sa longévité moyenne serait d'une quinzaine d'années, le record enregistré pour un spécimen en captivité est de 21 ans.

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  • Haren sauvage : la tegenaire

    tegenaria5.jpgCombien de maris ou de compagnons n'ont-ils pas été appelés au secours par leur blonde parce qu'une grosse araignée se trouvait dans la baignoire?

    Il y a beaucoup de chance pour que cet animal soit une tégénaire. Cet arachnide a depuis longtemps colonisé les habitations humaines dans lesquelles elles jouent un rôle d'insecticide naturel; mais, elles sont incapables de gravir des parois trop lisses, c'est pourquoi elles se trouvent souvent coincées au fond de nos éviers ou de nos baignoires!

     Deux espèces principales se partagent nos habitations: la tegenaria domestica et la tegenaria gigantea. Cette dernière est plutôt impressionnante: le corps de la femelle peut atteindre une longueur de 18 mm (soit un diamètre de 8 à 10 cm avec les pattes).

    tegenaria size-01.jpgSa taille et son aspect velu pourraient faire penser à une mygale, avec laquelle elle n'a rien à voir. Malgré sa taille, elle est tout à fait inoffensive pour l'homme.

    Elle fait une toile en forme d'entonoir qu'elle recommence chaque nuit. Elle en sort peu, attendant qu'une proie passe à portée et s'y prenne. En fait, ce n'est qu'au moment de la reproduction, en automne, que les mâles s'aventurent "au dehors" à la recherche d'une femelle (c'est le moment ou on les voit le plus). Dès qu'il trouve la toile d'une femelle, il s'annonce en tapotant sur la toile. Si la belle l'accepte, ils s'accoupleront, et, s'il a de la chance il pourra repartir, sinon elle le dévorera un fois le devoir conjugal accompli! 

    La femelle pondra une centaine d'oeufs sur lesquels elle veillera. A leur naissance, le premier repas des petites araignées sera... leur mère...

    Une femelle tégénaire vit cinq ans.

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  • Pica siette

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    DSCN6447.JPGAlors que depuis que depuis près d'une semaine (malgré la présence de matous) une pie a pris ses aises chez moi (le gîte et le couvert semblent lui convenir), il m'a paru opportun de dresser le portrait de cette espèce de volatile.

    Avec sa livrée noire et blanche, on pourrait la croire en tenue de soirée, la pie (pica pica) est le plus petit de nos corvidés (famille des corbeaux et corneilles) mais pas le moins fréquent.

    Elle s'est remarquablement adaptée à la présence de l'homme, et en a même tiré profit. Elle est omnivore et nos sacs poubelles sont pour elle une source de nourriture non négligeable, il est fréquent de la voir percer les sacs pour en tirer quelque pitance, la disputant au corneilles, chats domestiques et renards. Certains font d'ailleur le lien entre l'accroissement de sa population ces dernières années avec l'abandon des poubelles "en dur" au profit des sacs plastique.

    DSCN6437inv.jpgPeu farouche et plutôt pugnace, elle n'hésite pas à s'attaquer à d'autres oiseaux, même de sa taille comme des tourterelles ou des pigeons. De nombreux cas de pies venant se servir directement dans les assiettes des clients attablés en terrasse sont régulièrement rapportés.

    Elle niche au sommet des arbres (ou d'un support de remplacement en ville) dans un nid de brindilles souvent agrémenté d'objets brillants (pie voleuse?). La femelle pond de trois à dix oeufs qu'elle couve pendant trois semaines. Les petits quittent le nid au bout de quatre semaines.

    Comme tous les corvidés, elle a un don d'imitation qui ferait pâlir de jalousie un perroquet. Sa longévité moyenne serait d'une quinzaine d'années, le record enregistré pour un spécimen en captivité est de 21 ans.

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  • De retour?

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    Avec la fin de l'été, il est probable que vous aller voir des araignées dans votre habitation. Pourtant, deux espèces cohabitent avec les humains tout au long de l'année: les graciles pholcus et les impressionnantes tégénaires. Si elles sont plus visibles à la fin de l'été, c'est que c'est la période de reproduction et que les mâles sont à la recherche d'une partenaire.

    Combien de maris ou de compagnons n'ont-ils pas été appelés au secours par leur blonde parce qu'une grosse araignée se trouvait dans la baignoire?

    tege01.jpgIl y a beaucoup de chance pour que cet animal soit une tégénaire. Cet arachnide a depuis longtemps colonisé les habitations humaines dans lesquelles elles jouent un rôle d'insecticide naturel; mais, elles sont incapables de gravir des parois trop lisses, c'est pourquoi elles se trouvent souvent coincées au fond de nos éviers ou de nos baignoires!

     Deux espèces principales se partagent nos habitations: la tegenaria domestica et la tegenaria gigantea. Cette dernière est plutôt impressionnante: le corps de la femelle peut atteindre une longueur de 18 mm (soit un diamètre de 8 à 10 cm avec les pattes).

    Sa taille et son aspect velu pourraient faire penser à une mygale, avec laquelle elle n'a rien à voir. Malgré sa taille, elle est tout à fait inoffensive pour l'homme. Les araignée constituent en outre un excellent attrape mouches ou moustiques... sans fipronil!

    tege02.jpgElle fait une toile en forme d'entonnoir qu'elle recommence chaque nuit. Elle en sort peu, attendant qu'une proie passe à portée et s'y prenne. En fait, ce n'est qu'au moment de la reproduction, en automne, que les mâles s'aventurent "au dehors" à la recherche d'une femelle (c'est le moment ou on les voit le plus). Dès qu'il trouve la toile d'une femelle, il s'annonce en tapotant sur la toile. Si la belle l'accepte, ils s'accoupleront, et, s'il a de la chance il pourra repartir, sinon elle le dévorera un fois le devoir conjugal accompli! 

    La femelle pondra une centaine d'oeufs sur lesquels elle veillera. A leur naissance, le premier repas des petites araignées sera... leur mère...

    Une femelle tégénaire vit cinq ans.

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  • Ils ont soif

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    Cet fin d'été ne sourit pas aux hérisson. La sécheresse de ces derni§res semaines les dont souffrir de la soif mais ils peinent aussi à trouver de la nourriture en suffisance (principalement des limaces et des escargots), or il ne leur reste que peu de temps pour constituer leurs réserves pour hiberner.

    her03.jpgLe hérisson (Erinaceus europaeus) s'active en automne, et on le croise d'autant plus fréquemment, que les jeunes de l'année viennent de prendre leur indépendance.

    Hôte régulier de nos jardins, il est un allié précieux en détruisant limaces et escargots; mais il lui arrive aussi, en bon opportuniste, de se servir dans la gamelle du chat ou du chien laissée sur la terrasse. Sa ration nocturne est d'environ 70 gr.

    Contre les prédateurs, il a un moyen de défense efficace: il se roule en boule n'offrant à son adversaire qu'une pelote de piquants. Cette stratégie lui est souvent fatale quand il l'adopte sur une route à l'approche d'une voiture. Sa longévité, est normalement de 20 ans, mais on estime sa durée de vie moyenne à 2 ans! Il est également victime de l'usage de pesticides.

     

    Tous les hérissons ont des puces (différentes de celles des chiens ou des chats) que la mère transmets à sa progéniture. Les individus en bonne santé ne semblent pas en être affectés.

    her02.jpgPour l'acceuillir dans votre jardin, laissez dans un coin un tas de feuilles, de branchage, ou un empierrement grossier (mais stable).

    A la fin de l'automne, quand la nourriture devient rare et dès que la température chute en dessous de 10° C, le hérisson entre en hibernation, au fond d'un nid d'herbes et de feuilles qu'il aménage dans les fourrés ou sous une souche, dans un tas de bois, sous une haie, sous un tas de foin, ou quelquefois dans un terrier de lapin... Un hérisson en hibernation se trouve dans un état de torpeur et est donc incapable de se nourrir. Il passe l'hiver en brûlant les réserves de graisses qu'il a emmagasinées dès la fin de l’été, dans l'attente des beaux jours et d'une nourriture plus abondante. Il ne "dort" pas de façon continue mais sort de sa torpeur régulièrement pour se nourrir et s'agiter un peu avant de sombrer à nouveau.

    Sa respiration s'arrête presque complètement et il peut s'écouler plusieurs minutes entre deux respirations. Le réveil définitif se fait au printemps, vers les mois de mars ou d'avril, quelles que soient les conditions climatiques. À la fin de l'hibernation, les hérissons ont perdu alors 30 % de leur poids.

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