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Oui il y a encore de vrais rapaces à Haren (je parle des oiseaux de proie, pas des promoteurs).
La buse variable (Buteo Buteo) doit son nom à la grande diversité de plumage que peuvent présenter les individus, allant du blanc au brun sombre. Ce rapace de taille moyenne a une longueur de 51 à 56 cm et une envergure qui varie entre 1.15 et 1.3 m. Les mâles sont plus légers que les femelles. Les mâles pèsent entre 500 et 1100 grammes et les femelles entre 700 et 1300 grammes.
Son terrain de chasse préféré sont les espaces ouverts tels que les champs, on l'observe souvent à l'affut, perchée sur un poteau. Elle a néanmoins besoin d'arbres pour y nicher. Les couples semblent fidèles. La reproduction a lieu en avril-mai. La femelle pond de deux à quatre oeufs dont l'incubation durera entre 33 et 35 jours.
Son régime alimentaire est composé à 80% de micro-mammifères, il est complèté par des batraciens, des reptiles ou des oiseaux. A l'occasion, elle peut se saisir d'un lapin, mais c'est la plus grosse proie que sa morphologie lui permet de chasser.
Peu d'entre vous 'on déjà vue, et pourtant elle est bien présente. Apparentée aux anémones de mer et aux méduses, ce coelentéré, l'hydre d'eau douce est bien présente à Haren.
L'hydre est un organisme assez petit (il peut atteindre 15 mm), qui n'a pas de squelette. C'est un polype vivant en eau douce à la différence de 99% des cnidaires qui sont marins. Au moindre contact, le polype peut se rétracter au point de ne plus former qu'un petit amas de 2 à 3 mm, peu visible.
Il possède 6 à 10 tentacules urticants entourant la bouche-anus et régénère rapidement les parties qui lui sont enlevées. Un polype s'accroche généralement par son pied au milieu environnant mais il peut aussi migrer et se suspendre à la surface de l'eau par tension superficielle (le pied au sec et le reste du corps dans l'eau). Sans point d'accroche, le polype ne nage pas et coule lentement dans l'eau.
Le corps de l'hydre est formé d'un tube, comportant une ouverture à une extrémité, entourée de tentacules et fermé à l'autre extrémité. Ces deux extrémités sont nommées respectivement la tête et le pied (ou sole de fixation). La partie médiane du corps est renflée.
En dehors de la multiplication par bouturage (ou régénération) qui exige un découpage et donc normalement une intervention externe, l'hydre possède deux modes de reproduction :
La reproduction asexuée par bourgeonnement.
Il faut que deux conditions essentielles soient réunies pour que l'hydre se reproduise de cette façon : la température de l'eau doit être adéquate, et la nourriture abondante. Si c'est le cas, alors, une petite excroissance (diverticule de la cavité digestive) apparaît vers le tiers du corps de l'hydre. Cette excroissance migre en direction du pied et grandit en formant une sorte de bourgeon. Celui-ci va s'ouvrir au bout en formant une « bouche » qui se garnira par la suite de tentacules. Finalement, ce bourgeon possède toutes les caractéristiques d'une hydre normale, et ainsi, le bourgeon va se séparer de l'hydre pour « mener sa propre vie ». Cette hydre est génétiquement identique à son parent. Toutefois, en cas de pénurie alimentaire, les bourgeons ne se séparent pas et forment de petites colonies transitoires pouvant associer des unités de 1er, 2e ou 3e ordre].
La reproduction sexuée.
Hydra fusca est gonochorique alors que l'hydre verte (Chlorohydra viridissima = Hydra viridissima) est un animal hermaphrodite. Les gonocytes, issus des cellules interstitielles, participent à la formation de testicules coniques, situées sur la tête, et d'ovaires hémisphériques situés sous la zone de bourgeonnement. Chaque gonophore mâle (testicule) apparaît sous la forme d'un mamelon ou une sorte de verrue conique bourrée de cellules totipotentes. Au niveau des ovaires, il se forme de gros ovules qui repoussent le feuillet ectodermique. Les spermatozoïdes flagellés, libérés par rupture du feuillet ectodermique, nagent jusqu'aux ovules qu'ils fécondent sur place. Une petite larve nageuse (planula) sera libérée à la belle saison. Celle-ci après fixation, constituera une nouvelle hydre.
Cette reproduction a lieu à la fin des bonnes conditions climatiques, en automne ou en hiver.
Petite par la taille, elle n'en est pas moins un redoutable prédateur! La fouine (Martes foina) ne fuit pas la présence humaine, allant même jusqu'à squatter nos greniers ou nos remises.
Ce ne sont pas les seuls "témoignages" de sa proximité avec nous, puisqu'elle peut faire de véritable ravages dans les poulaillers, ou, à la recherche d'oeufs, elle peut massacrer tous les occupants sous l'emprise de la panique sans pour autant les consommer... Elle aurait aussi une attirance pour certaines substances contenues dans les durites de certaines marques de voiture (mettez une fouine dans votre moteur, bonjour le dépanneur...) ou des isolants de câbles électriques. Des pannes de secteur seraient dues à des fouines qui auraient mangé les isolants de cabines électriques... pour leur malheur, d'ailleur!
Ces deux caractéristiques font qu'elle est classée parmi les "nuisibles". Pourtant, elle joue un rôle de prédateur efficace en chassant souris et rats dans notre environnement immédiat.
Les fouines sont des animaux solitaires, comme la plupart des autres espèces de martres. Elles évitent leurs congénères en dehors des périodes de reproduction. Il s'agit d'animaux territoriaux qui marquent leur territoire avec des secrétions et le défendent au moins contre d'autres fouines de même sexe. La grandeur du territoire est variable, mais reste inférieure à celui de la martre commune. Leur grandeur va de 12 à 210 hectares et varie en fonction du sexe (les territoires des mâles sont plus grands que ceux des femelles), de la saison (ils sont plus petits en hiver), de l'habitat (ils sont plus grands en campagne qu'en ville) et de la nourriture disponible.
Son activité est surtout nocturne. Elle est opportuniste et se nourrit selon les saisons, de petits mammifères, de fruits, d'oiseaux, de déchets trouvés près des habitations. Il lui arrive de dévaster un poulailler lorsqu'elle est à la recherche d'œufs. Excitée par la panique créée chez les poules, elle tue tout ce qui bouge. Bien qu'essentiellement carnivore, les produits végétaux (baies et fruits) constituent une part importante de son alimentation.
La femelle met bas une fois par an, en mars ou en avril, bien que l'accouplement ait eu lieu durant l'été précédent (juin à août). Cette période de huit mois est due à la dormance, mais le temps effectif où la mère porte ses petits est d'un mois.
La portée de la fouine compte de deux à cinq petits qui naissent aveugles et nus. Ils ouvrent les yeux après un mois, sont sevrés après deux mois et sont indépendants à l'automne. La maturité sexuelle est atteinte entre 15 et 27 mois.
L’espérance de vie de la fouine est d’approximativement 12 ans.
Certes, grâce à son avant-port situé entre le pont de Buda et le pont Van Praet, donc à Haren et Neder over Heembeek, Bruxelles se targue d'avoir un port maritime; mais de la à voir des goélands et des mouettes toute l'année...
Ces laridés viennent naturellement à l'intérieur des terres en hiver, pour fuir les tempêtes hivernales et trouver de la nourriture facilement, trop semble-t-il, car depuis quelques années, il semble que des populations se soient sédentarisées. La présence de nombreux juvéniles, facilement reconnaissables chez le goéland argenté (Larus argentatus) grâce à leur plumage gris moucheté, laisse penser qu'ils se reproduisent également chez nous.
Pour le moment, ces populations semblent se concentrer autour du canal et de la Senne, mais, peut-être les verra-t-on disputer aux pies, corneilles, renards et chats domestiques le contenu de nos sacs poubelles. Il semblerait qu'à Ostende, elles soient devenues trop envahissantes et vont importuner les touristes qui mangent en terrasse. Goélands et mouettes remplaceront-ils un jour nos pigeons?
L'espèce la plus présente est le goéland argenté (Larus argentatus) mais j'ai aussi constaté la présence de mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus).
Discret, ce petit lézard est pourtant bien présent à Haren. Le lézard vivipare (lacerta (zootoca) vivipara) se rencontre essentiellement dans les milieux humides et ensoleillés. Il se trouve donc naturellement au Moeraske et sur les talus environnants.
Mesurant en moyenne 11 à 14cm, son corps est trapu et peu aplati. Ses pattes sont courtes. Le plus souvent, il présente une coloration brunâtre, roussâtre ou grisâtre. Des marques claires et brunes foncées aux dessins variables complètent sa robe. Les femelles arborent également souvent une ligne vertébrale foncée.
Comme sont nom l'indique, la femelle donne directement naissance ses petits. En fait, il serait plus correct de parler d'ovoviviparité. En effet, les oeufs se développent dans le corps de la femelle et éclosent juste avant d'être pondus. Les accouplements ont lieu en avril/mai et les naissances en juillet/début août.
Il aime prendre des bains de soleil dans l’herbe sèche ou sur un promontoire (souche, piquets, pierres, …). C’est un excellent nageur qui n’hésite pas à fuir sous l’eau. Il est sociable avec ses congénères, on peut donc retrouver plusieurs individus sur un même territoire.
Sa nourriture est constituée d'insectes, d'araignées de molusques et de cloportes.
Comme beaucoup d'espèces de lézards, il est capable d'autotomie, c'est à dire qu'il peut se séparer d'un morceau de sa queue s'il est poursuivi par un prédateur. Sa queue repoussera, mais jamais complètement; il est fréquent de voir des individus avec un appendice tronqué.
A Haren, ses prédateurs sont essentiellement les hérissons, les pies et... nos chats domestiques.
Comme tous les reptiles sous nos latitudes, il hiberne. En fonction des conditions climatiques, son repos hivernal débute environ en octobre pour se poursuivre jusqu'au mois de mars.