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Comme l'été dernier, et faute de pouvoirfonctionner normalement, le Toogenblik a décidé de proposer un mini festival en plein air aux harenois.
Cela se passera dans le parc T'Seutelgat 'derrière la Maison de Quartier) et ce qui ne gâche rien, c'est gratuit! Il vous est juste demandé d'apporter votre chaise!
Il y a cent ans, Haren était annexé par la Ville de Bruxelles. Certes, la loi date du 30 mars 1921, mais n'a été d'application qu'à la fin du mois de mai de la m^eme année.
Depuis les harenois ne sont plus maîtres de leur destin.; tout est décidé par des édiles qui ne viennent à Haren qu'en vue des élections. Alors qu'ils font des pieds et des mains pour créer des espaces verts dans leur propre quartier, ils n'ont aucun scrupule à en détruire dans notre village en les livrant à des promoteurs ou même en étant à la base de logements qui s'apparentent à des clapiers! Bref, Harten est un jeu de monoply pour politiciens!
En cent ans, notre village a bien changé , et par la volonté de quelques uns qui n'y résident pas, sa ruralité et sa qualité de vie a disparu!
En cas de montée de 13 mètres, les abords du canal et le site d'Infrabel seraient partiellement atteints.
Les changements climatiques dus aux activités humaines ne peuvent plus être niés. Récemment, un immense iceberg de 5000 kilomètres carrés s'est détaché de l'Antarctique. Si celui-ci ne devrait pas faire monter le niveau des eaux marines, il servait de "bouchon" à plusieurs glaciers qui eux sont susceptibles de causer une montée du niveau des mers.
Que deviendrait Haren en cas de montée des eaux? Voici une simulation qui vous en donne une idée.
En cas de montée des eaux de 7 mètres, le Danmark, les Pays-Bas et la Flandre seraient déjà pratiquement rayés de la carte. Pas étonnant qu'un riche ostendais investisse massivement à Durbuy. Mais en dehors de la vallée de la Senne, Haren serait encore épargné.
En cas de montée de 13 mètres, les abords du canal et le site d'Infrabel seraient partiellement atteints. A ce stade, il faudra créer de nombreux campings à Bruxelles et en Wallonie pour recevoir les réfugiés climatiques venus de Flandre et des Pays- Bas
A 20 mètres, on peut commencer à parler de Haren-plage... On pèche des crevettes et élève des moules à Haren!
A 50 mètres, on parlera de Haren comme de l'Atlantide, une cité ensevelie sous les eaux.
Certes les plus pessimistes ne prévoient pas ce scénario avant 2500, il faudrait en effet que l'ensemble des glaciers de l'Antarctique fondent pour arriver à cette situation. Mais il serait peut-être temps de s'en préoccuper et de prendre des mesures tant au niveau politique que de simple citoyen.
Peu à peu, les avions reprennent possession de notre ciel. Haren et l'aviation, c'est une histoire d'amour-haine qui a débuté il y a plus d'un siècle.
En effet, c'est en automne 1914 que les allemands choisissent le site de Haren pour y baser leurs dirigeables afin de bombarder Paris. En 1915 ils y construisent un immense hangar que les britanniques s'empressent de bombarder, détruisant le zeppelin LZ-38. Les allemands retirent alors leurs dirigeables pour les déployer sur le front de l'est.
La guerre terminée, il ne reste qu'un hangar regorgeant d'avions confisqués à l'armée allemande. C'est ce matériel qui servira aux débuts de l'aviation civile et militaire belge. En 1919, la SNETA (Syndicat National pour l'Etude du Transport Aérien) organise un vol d'essai avec 2 passagers sur le trajet Londres-Paris-Bruxelles en 7h30. Elle utilise pour ce faire un bombardier allemand reconverti. Le billet coûtait 250 francs de l'époque; à titre de comparaison, un repas dans un excellent restaurant coûtait 5 francs.
Georges Nelis fonde en 1920 la SABCA (Société Anonyme Belge de Construction Aéronautique), société toujours active à Haren. Des hangars à avion des débuts sont encore visibles au 1470 de la chaussée de Haacht.
La SABENA (Société Anonyme Belge pour l'Exploitation de la Navigation Aérienne) est fondée en 1923 et reprend les activités civiles de la SNETA. Son premier hangar est en bois et les passagers doivent parcourir le kilomètre qui sépare le terminus du tram (situé à Evere) de l'aéroport à pied ou à vélo. L'appel des passager pour l'embarquement se faisait à l'aide d'une cloche. Dès 1924 un nouvel aérogare est construit et en 1928 un bâtiment magnifique appelé l'Avia Palace. Ce bâtiment est resté en place jusqu'à ce que les autorités ne décide sa démolition pour faire place au nouveau siège de l'Otan. Il méritait pourtant d'être classé.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la piste de Haren s'avère trop courte pour les avions de l'époque. Le ministère de la défense autorise alors le décollage des DC4 de l'aéroport militaire de Melsbroeck (construit lui aussi par les allemands). Mais les hangars de maintenance sont encore situés à Haren. On assiste alors à un spectacle peu commun: les avions empruntent la route qui relie les deux aérodromes (qui deviendra le boulevard Léopold III). Les avions avaient la priorité sur les autres véhicules et le code de la route adopte même de nouveaux panneaux: "DANGER AVIONS - GEVAAR VLIEGTUIGEN". En 1949, les dernières compagnies aériennes quittent définitivement Haren.
De nos jours, Haren reste liée à l'aviation, et je ne parle pas que des avions qui survolent quotidiennement notre entité à basse altitude. La SABCA y est toujours active, EUROCONTROL y a son siège de même que le consortium BELAIRBUS. Plusieurs sociétés de fret aérien y ont leurs bureaux. La liaison directe vers Brucargo via la chaussée de Haacht ou vers l'aérogare via le boulevard Léopold III n'y est probablement pas étrangère.