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Biodiversité - Page 5

  • Gyrin, faune de Haren

    gyrin01.jpgOn les voit à tourner à la surface des mares, semblant ne pas savoir ou aller, d'ou leur surnom de tourniquets. Les gyrins sont une famille de coléoptères (il y a plusieurs espèces).

    Flottant à la surface de l'eau, on ne voit donc la plupart du temps que leur dos, leurs pattes immergées leur servant à la propulsion. Ils sont plutôt farouches et s'éloignent dès qu'on s'en approche. Les gyrins ont la particularité de posséder deux paires d'yeux. Une se trouve en surface et leur servent à voir venir les prédateurs aériens; la seconde est sous l'eau et leurs servent à voir les poissons.

    gyrin03.jpgSi leurs larves se nourrissent essentiellement de petits organismes, les imagos (adultes) participent également à la décomposition des matières organiques.

    Dotés d'ailes, ils ont la capacité de voler, mais ils utilisent rarement cette faculté si ce n'est pour fuir ou pour changer de mare.

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  • Rat, faune de Haren

    rat 1.jpgNuisible pour certains, sympathique animal de compagnie pour d'autres, le rat laisse rarement indifférent.

    On rencontre chez nous principalement deux espèces: le rat noir (Rattus Rattus) et le rat brun encore appelé rat d'égout ou surmulot (Rattus Norvegicus). Comme son nom latin ne l'indique pas, ce dernier est originaire d'Asie et n'est arrivé en Europe vers 1750.

    Contrairement au surmulot qui ne dédaigne pas nager, le rat noir préfère les endroits secs, et on le trouve surtout là ou il y a du grain qui est sa nourriture de prédilection. On lui attribue les grandes épidémies de peste noire, en réalité ce sont les puces dont il est porteur qui étaient le vecteur de la maladie. Quoi qu'il en soit, là ou étaient stockées les céréales, greniers et Moulin étaient des foyers de cette terrible maladie!

    rat 3.jpgLe régime alimentaire du surmulot et plus omnivore que celui de son cousin, on pourrait même dire qu'il est calqué sur celui de l'homme (il est capable d'utiliser ses pattes avant comme des mains). C'est d'ailleurs surtout dans nos poubelles qu'il trouve sa pitance. Ce régime plus varié que celui du rat noir, a probablement contribué à la régression de ce dernier au profit du rat brun.

    Le rat d'égout a un comportement social. Il vit en groupe de vingt à deux cent individus sous la direction d'un mâle dont la suprématie peut être contestée au cours de rixes. Très intelligent, certains auteurs n'hésitent pas à dire que le jour ou l'homme disparaîtra, c'est le rat qui prendra sa place.

    Une femelle peut donner naissance à une soixantaine de petits par an, et donc pourrait compter jusqu'à 1000 descendants en une année. Mais comme souvent dans la nature, il y a une autorégulation de la population en fonction de l'abondance de nourriture; à nous d'éviter de leur servir le couvert si on veut éviter de les voir proliférer.

    rat 4.jpgSi on ne peut attribuer la peste au rat brun, il reste néanmoins un vecteur de maladies telles que la leptospirose.

    Nos chats domestiques peuvent s'y attaquer, mais face à un rat adulte en bonne santé, nos félins font rarement le poids.

    Le rat est facile à apprivoiser, et est depuis des années un compagnon fort agréable.

    Sa facilité de reproduction en a fait l'animal de laboratoire par excellence; à ce titre, il a rendu de nombreux services à l'humanité.

    Voici les deux facettes de ce petit animal.

    Service de désinfection de la ville de Bruxelles:

    02 274 16 71

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  • Devine qui vient manger chez nous aujourd'hui

    merle ver b.jpgSous ce long titre, se cache l'opération de recensement des oiseaux que mène l'association Natagora ce week-end des 2 et 3 février.

    cover_DQO2013_01.jpgEn réalité, ce sont les citoyens qui sont sollicités pour compter les oiseaux par espèce présents dans leurs jardins. Une heure de comptage sur les deux jours peuvent suffire, mais rien ne vous empèche d'élargir ou de multiplier ces périodes. L'association a publié une brochure très complète (à télécharger ici) expliquant toute la procédure et, décrivant les espèces les plus communes dans nos jardin afin de vous aider à les identifier (description visible ici).

    Le résultat de vos comptages sont à faire parvenir à l'association via un formulaire en ligne (cliquez ici) ou en remplissant et en renvoyant le formulaire qui se trouve à la fin de la brochure.

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    Alors, quels seront vos hôtes ce week end? 

  • Lepisme, faune de Haren

    lepisme 1.jpgVoici encore un hôte de nos habitations dont on ignore généralement l'existence. Le lépisme, appelé aussi poisson d'argent est pourtant très fréquent. Mais ses moeurs nocturnes; il est lucifuge; sa petite taille, sa rapidité font qu'il est rarement observé.

    Mesurant entre 10 et 15 mm adulte, le poisson d'argent a une tête pourvue d'yeux à facettes partiellement développés, tête prolongée par deux longues antennes. Son abdomen se termine par trois « queues » appelées cerques. Il est très habile et véloce.

    Les jeunes sont blancs et prennent la couleur argentée trois à quatre semaines après leur naissance. Un lépisme vit en moyenne trois ans, bien que des individus aient dépassé les sept ans.

    lepisme 2.jpgPolyphage, il se nourrit de détritus, denrées alimentaires, moisissures, exuvies d'acariens, cheveux au sol, papier, coton, lin, soie, viscose…

    Commun en habitat domestique et forestier, notamment dans les cuisines et les salles de bains, il affectionne particulièrement les milieux poussiéreux et les locaux humides et chauds : un taux d'humidité supérieur à 75 % ainsi qu'une température de 27 °C semblent propices à son développement.

    Les lépismes ne présentent aucun danger direct pour l'homme mais sont considérés comme des nuisibles pour celui-ci en raison de leur présence dans les habitations, bien que d'un point de vue strictement biologique, ce soient des nettoyeurs des recoins où ni balai, ni aspirateur ne peuvent passer. Ils peuvent cependant causer des dégâts considérables aux livres et liasses de papier, et sont considérés comme une plaie des services d'archives et des bibliothèques.

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  • Sympathiques envahisseuses

    perruche-a-collier-male-2011-01-19.jpgLeurs cris caractéristiques nous font lever la tête depuis quelques années. Elles, ce sont les perruches qui ont colonisé Bruxelles.

    En fait, trois espèces se partagent l'espace de la région: la perruche à collier, la perruche Alexandre et la conure veuve. Les deux premières espèces sont d'aspect très semblable et peuvent être confondues.

    Elles se serait dispersées dans Bruxelles suite à la fermeture du parc Meli (actuellement Brupark) et se seraient parfaitement adaptées aux conditions de vie de notre capitale (la chanson de Pierre Perret a encore fait des dégats!).

    perruche.jpgSi elles se dispersent pendant la journée à la recherche de nourriture, les perruches à collier et les perruches Alexandre se réunissent le soir dans de grand dortoirs. A Haren, les deux principaux se situent sur les sites de l'Otan et de la STIB, mais, multiplication des individus oblige,, de nouveaux sites voient le jour.

    Il pourrait paraître sympathique qu'un oiseau exotique se multiplie chez nous; pourtant cela porte préjudice à notre faune locale. Les perruches à collier nichent en effet dans des cavités normalement occupées par nos écureuils ou nos oiseaux indigènes, elles ont aussi un régime alimentaire proche et leur agressivité laisse peu de chance à leurs éventuels concurrents.

    Les sociétés de protection de la nature cherchent donc à limiter leur population, parfois en collaboration avec les autorités; mais à ce jour, aucune solution efficace n'a été trouvée.

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