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Biodiversité - Page 9

  • Avec un peu de chance, vous le verrez...

    renne01.jpgRares sont ceux qui ont déjà pu l'observer à Haren, son apparition est toujours fugitive et ne se produit que pendant la nuit du 24 au 25 décembre. je parle du renne du Père Noël.

    Le bonhomme rouge et ce ruminant sont tous deux originaires de Scandinavie, pas étonnant donc qu'ils se soient associés.

    Plus sérieusement, Rangifer tarandus est un cervidé des régions arctiques et subarctiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord. Il est appelé caribou en Amérique du Nord. Les plus grandes hardes de caribous sauvages se trouvent en Alaska et dans le nord du Québec et du Labrador. Le renne a été domestiqué, notamment dans le Nord de l'Europe où il sert d'animal de trait et de bât.

    renne02.jpgLe renne, ou caribou, est un animal robuste pouvant peser jusqu’à 180 kg pour un mâle adulte pour une taille moyenne de 1,30 m au garrot, les femelles font un poids moyen d'environ 100 kg pour une taille au garrot de 1,10 m environ. Son pelage peut être brun ou gris, sa queue est courte. Les poils sont creux comme un tube et l'aident à nager en plus de l'isoler du froid. Mâles et femelles portent des bois (panache) recouverts d'un velours l'été, qu'ils perdent à l'automne. Les bois prennent alors une teinte rouge, puis brun foncé. Les vaisseaux sanguins des bois, qui assurent leur croissance, contribuent à cette coloration. Le panache des mâles tombe au début de l'hiver et celui des femelles plus tard au printemps. Les sabots sont larges, adaptés à la marche dans la neige ou la boue des sols qui dégèlent, ainsi qu'à la nage et au pelletage de la neige pour atteindre la nourriture l'hiver.

    Le renne est adapté à des environnements extrêmes, froids, acides et pauvres (en termes de productivité biologique)

    Le renne se nourrit d'herbes, de buissons, d'écorces et de lichens, qu'il doit parfois chercher sous la neige. En fonction des saisons, il doit effectuer de longues migrations dans la toundra pour survivre, n'hésitant pas à traverser fleuves et bras de mer.

    C'est un animal doué d'une adaptation au fil du temps qui a su survivre aux différents changements climatiques car le renne a côtoyé le mammouth et le rhinocéros laineux. Ceci grâce à ses faibles exigences alimentaires, et à ses multiples adaptations pour pouvoir survivre en fonction du climat, comme l'absence d'horloge circadienne[]. Sa dépendance vis-à-vis du lichen n'est pas un problème car cette nourriture est présente sur Terre depuis très longtemps. Le lichen est une nourriture riche qui va fermenter dans le rumen de l'animal ce qui va dégager de la chaleur et réchauffer le renne ; ainsi il n'aura pas besoin d'avoir une activité physique pour se réchauffer, ce qui limite ses dépenses énergétiques.

    Le principal prédateur est le loup qui suit de près les troupeaux. Les ours noirs, bruns et polaires représentent aussi une menace. Cependant, les rennes en bonne santé sont bien plus rapides à la course que la plupart de leurs prédateurs. Ce sont surtout les individus, faibles, malades, jeunes ou âgés qui succombent aux prédateurs. Le renne peut facilement courir à près de 70 km/h en cas de danger. De plus, les bois des grands mâles font une arme redoutable pour affronter les loups ou un ours seul.

    Mais si vous voyez plutôt des éléphants roses tirer le traineau du Père Noël, c'est que vous avez certainement abusé de la dive bouteille. Il vaut mieux alors confier les rennes de votre traineau,... pardon, les clefs de votre voiture à un Bob!

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    Bonne fêtes de fin d'année à tous!

     

  • Bourdon, faune de Haren

    boudon01.pngLes arbres fruitiers sont enfin en fleurs, avec un peu de retard du au conditions climatiques. Mais pour qu'ils portent des fruits, encore faut-il que les butineurs fassent leur travail. La température est encore trop fraîche pour voir les abeilles en nombre. Pourtant, il en est un qui s'active déjà: le bourdon, ou plutôt les bourdons puisque sous ce terme se retrouvent plusieurs espèces (genre Bombus).

    S'ils sont actif même par temps frais, c'est que contrairement à leurs cousines, ils sont endothermes, autrement dit, il lui-même sa température corporelle. Son abondante pilosité contribue aussi à maintenir sa température interne.

    bourdon03.jpgSeules les jeunes reines fécondée passent l'hiver et fondent donc de nouvelles colonies au printemps. A la fin de l'été, les colonies comptent environ 600 individus (bien loin des dizaine de milliers rencontrés chez les abeilles sociales). La reine pond alors des oeufs non fécondés qui donneront des mâles, et des oeufs qui donneront les futures reines.

    Les bourdons se nourrissent exclusivement de nectar et de pollen. Ils sont équipé d'un dard (les femelles uniquement) dont contrairement aux abeilles mais comme les guèpes, ils peuvent se servir plusieurs fois. Ils sont toutefois très pacifiques, et lorsqu'on essaye de les caresser, ils repoussent le doigt avec leurs pattes. Il faut qu'ils se sentent vraiment menacé pour chercher à piquer.

    bourdon ruche.jpgLeur caractère pacifique et le fait qu'ils peuvent polléniser même par temps frais ont qu'ils sont appréciés par les agriculteurs qui les utilisent comme auxiliaires de pollénisation pour la culture de fruits et légumes en serres. Des firmes en font l'élevage et proposent des colonies dans des ruches en carton (c'est une spécialité belge).

    Signalons enfin que la Commission Européenne vient d'adopter un moratoire interdisant l'usage de pesticides "néonicotinoïdes". Ces substances seraient responsables de véritables hécatombes parmi les colonies d'abeilles (et chez les autres butineurs). Une bonne nouvelle donc attendue depuis longtemps par les apiculteurs (et les arboriculteurs). 

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  • Lapin, faune de Haren

    lapin04.jpgIl pullule un peu partout, et pour cause, l'absence de vrais prédateurs, l'interdiction totale de la chasse en région bruxelloise et sa fécondité sont propices à sa multiplication.

    A Haren, on l'observe le plus souvent tôt le matin ou en début de soirée dans les espaces herbagés, il est notamment abondant dans le Keelbeek.

    Comme la plupart des herbivores, le lapin (Oryctolagus Cuniculus) a un champs de vision très large. Chaque oeil pourrait voir à 192° ce qui lui confèrerait une vision à 360°, ce qui est pratique pour échapper aux prédateurs.

    lapin01.jpgEn dehors de nos chiens, le lapin ne connaît pas de réels prédateurs  Haren. En effet, buses et renards ne peuvent s'en prendre qu'à de très jeunes individus, les adultes sont trop gros pour eux.

    Très prolifique, une femelle peut avoir jusqu'à cinq portée de trois à douze lapereaux par an. Toutefois, on estime que 75% des petits meurent pendant la période de lactation.

    Si la logévité maximum du lapin est de neuf ans, sa durée de vie moyenne dans la nature est de deux ans.

    La robe du lapin de garenne est brun/roux. Il est toutefois possible d'observer d'autres couleurs dans la nature, c'est probablement le résultat d'hybridation avec des lapins domestiques relachés ou échappés.

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  • Gyrin, faune de Haren

    gyrin01.jpgOn les voit à tourner à la surface des mares, semblant ne pas savoir ou aller, d'ou leur surnom de tourniquets. Les gyrins sont une famille de coléoptères (il y a plusieurs espèces).

    Flottant à la surface de l'eau, on ne voit donc la plupart du temps que leur dos, leurs pattes immergées leur servant à la propulsion. Ils sont plutôt farouches et s'éloignent dès qu'on s'en approche. Les gyrins ont la particularité de posséder deux paires d'yeux. Une se trouve en surface et leur servent à voir venir les prédateurs aériens; la seconde est sous l'eau et leurs servent à voir les poissons.

    gyrin03.jpgSi leurs larves se nourrissent essentiellement de petits organismes, les imagos (adultes) participent également à la décomposition des matières organiques.

    Dotés d'ailes, ils ont la capacité de voler, mais ils utilisent rarement cette faculté si ce n'est pour fuir ou pour changer de mare.

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  • Devine qui vient manger chez nous aujourd'hui

    merle ver b.jpgSous ce long titre, se cache l'opération de recensement des oiseaux que mène l'association Natagora ce week-end des 2 et 3 février.

    cover_DQO2013_01.jpgEn réalité, ce sont les citoyens qui sont sollicités pour compter les oiseaux par espèce présents dans leurs jardins. Une heure de comptage sur les deux jours peuvent suffire, mais rien ne vous empèche d'élargir ou de multiplier ces périodes. L'association a publié une brochure très complète (à télécharger ici) expliquant toute la procédure et, décrivant les espèces les plus communes dans nos jardin afin de vous aider à les identifier (description visible ici).

    Le résultat de vos comptages sont à faire parvenir à l'association via un formulaire en ligne (cliquez ici) ou en remplissant et en renvoyant le formulaire qui se trouve à la fin de la brochure.

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    Alors, quels seront vos hôtes ce week end?