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Biodiversité - Page 7

  • Habitant du Keelbeek: le lérot

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    des lerot.pngIl a encore été observé au Keelbeek la semaine dernière bien que très discret Il est bien sur menacé par le projet de prison. En délivrant le permis d'environnement, l'administration de la ministre Céline Frémault fait peser une lourde menace sur la biodiversité de la région!

    Eliomys Quercinus de son vrai nom, le lérot est un petit rongeur nocturne. Il fait environ une quinzaine de centimètres sans la queue et pèse de 60 à 140 grammes; Comme beaucoup d'animaux aux moeurs nocturnes (blaireau, raton laveur...) il a un masque noir autour des yeux.

    Lérot 02.jpgIl a une vie à la fois arboricole et terrestre; en fait, il niche dans des creux d'arbre, des nids abandonnés voire des nichoirs. Il squatte parfois les greniers ou les logis abandonnés. Mais il trouve de préférence sa nourriture au sol. Elle est principalement constituée de fruits, de baies le tout complèté d'insectes ou de vertébrés plus petits que lui.

    On le trouve donc principalement dans les vergers, ou en tout cas dans les lieux un peu arborés, souvent à proximité de l'homme, mais ses moeurs nocturnes font que peu ont déjà pu l'observer.

    Lérot 01.jpgLa femelle a une seule portée par an de deux à sept petits en mai-juin.

    Il hiberne en léthargie complète.

    Ses prédateurs naturels sont la fouine et les rapaces nocturnes (hiboux et chouettes); Il est aussi victime des chats domestiques, des pesticides et ... des prisons qu'on veut construire sur son habitat!

    Une de ses particularités est de pouvoir abandonner sa queue comme les lézards en cas d'attaque par un prédateur.

  • Un site unique

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    Une longue-vue, une paire de jumelles, un appareil photo et un carnet de notes, voici comment étaient équipés les ornithologues que j'ai rejoints ce dimanche matin sur le site du Keelbeek.

    compt02.jpgIls étaient plus matinaux que moi, puisque présents depuis l'aube. Ils étaient là entre autre pour recenser le passage d'oiseaux migrateurs. Déjà, le 4 octobre un comptage à l'échelle européenne avait été réalisé et le site harenois en faisait partie.

    compt03.jpgAlain Boeckx m'explique entre deux observations que le Keelbeek est un site unique en région bruxelloise. L'absence de hautes constructions en fait une route migratoire idéale, de plus sa diversité de milieux (prairie, arbres à hautes tiges mais aussi buissons à baies ou à fruits secs) permet à diverses espèces de trouver leur bonheur, qu'elles soit sédentaires ou qu'elle y fassent étape pour se restaurer ou passer la nuit avant de reprendre leur migration. Une richesse unique en région bruxelloise selon les naturalistes. De quoi contredire des ministres incompétents qui prétendent que ce lieu ne présente aucun intérêt.

    compt04.jpgPendant ma courte présence à leurs cotés, nous avons pu observer, un busard des roseaux, des grives musiciennes, des bergeronnettes, des choucas, des alouettes, des cormorans, un vol d'oies cendrées mais aussi des merles à plastron (la plus forte concentration à Bruxelles d'après les spécialistes.

    En fin de matinée (après mon départ) ils pensaient observer des rapaces sédentaires tels que le faucon crécerelle ou la buse variable.

    On n'a pas fini de parler du Keelbeek!

  • Ouvrez la cage... du Keelbeek

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    Non, il n'y a pas que des oiseaux de métal qui survolent le Keelbeek, n'en déplaise à Rudi Vervoort et sa clique gouvernementale pour qui ce site ne présenterait aucun intérêt.

    Au contraire, ce site est unique et essentiel pour la biodiversité en région bruxelloise comme en témoignent les recensements des populations migratoires.

    Régulièrement, des comptages des oiseaux migrateurs sont réalisées au niveau européen et les résultats, une fois collationnés, permettent de suivre les différentes populations d'oiseaux dans leur migration.

    A Bruxelles, différents sites sont choisis soigneusement, dont le Keelbeek. Son relatif isolement et l'absence (pour le moment) de bâtiment en font une étape pour certaines espèces, et pratiquement le seul endroit ou on peut les observer en région bruxelloise.

    grive.jpgAinsi, lors du dernier comptage du 4 octobre dernier, les observateurs ont pu compter en quatre heures pas moins de 480 grives musiciennes et 128 bergeronnettes grises, un record pour la région bruxelloise (et Rudi Vervoort persiste à dire que ce site n'a aucun intérêt).

    Ce ne sont évidemment pas les seules espèces observées à cet endroit. Il y a quelques années j'ai même pu y voir des cigognes qui y faisaient escale dans leur voyage vers le sud.

    Et dire que certains voudraient  construire des cages!

    Le prochain comptage d'oiseaux aura lieu ce dimanche 19 octobre.

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  • Citadins sauvages

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    Renards, faucons pèlerins, chauves-souris, crapauds... Autant d'animaux sauvages qu'il est possible de croiser au centre de la capitale de l'Europe.

    bxl sau 03.jpgSi certains, comme le renard trouve avantage directement de la proximité des hommes, en trouvant leur pitance dans nos sacs poubelles; d'autres se sont adaptés à l'environnement urbain comme le faucon pèlerin qui a remplacé les falaise ou il niche d'ordinaire par certains bâtiments; d'autres enfin comme la couleuvre à collier ont trouvé refuge dans les dernier recoins "naturels" qui subsistent (encore) à Bruxelles.

    bxl sau 07.jpgUn soir, rentrant à vélo chez lui à Woluwe, le réalisateur Bernard Crutzen s'est trouvé né à né avec un renard. Il s'est alors posé la question de la place de la nature en ville.

    bxl sau 04.jpgIl a ainsi réalisé un documentaire intitulé "Bruxelles Sauvage". A mi chemin entre le film animalier et le documentaire de société, il aborde la cohabitation entre le citadin et la faune sauvage qui l'entoure.

    bxl sau 05.jpgLe tournage de ce film co-produit par la RTBF s'est étalé sur deux ans.

    Au final, un documentaire de 1h05 qui sera projeté en compétition ces 16 et 17 octobre au festival du film nature de Namur.

    Une projection sera également organisée le samedi 18 octobre à 20h30 au centre culturel de Woluwe Saint Pierre.

    illustrations: photogrammes extraits du documentaire

    La bande annonce:

     

  • Reponsables de disparition!

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    DSCN2311.JPGIl est rare de pouvoir identifier une cause précise de disparition d'espèces animales ou végétales. En général, les causes sont multiples et la responsabilité est collective. Pourtant, nous avons ici un cas ou les responsabilité sont clairement identifiées: en refusant le classement du Keelbeek, Rudi Vervoort et Céline Frémault avec la complicité du reste du gouvernement bruxellois se rendent coupables de la disparition d'espèces pourtant protégées comme l'orchidée "Ophrys Apifera", le lérot, la seule espèce de mygale indigène (Atypus Affinis) et d'autres espèces encore!

    atypus-thumb.jpgTout cela parce qu'ils sont poussés dans le dos par des intérêts particuliers privés relayés par la très controversée Régie des Bâtiments.

    Et en plus, en prenant cette décision, Rudi Vervoort ôte une épine du pied du futur gouvernement fédéral.

    Lérot 01.jpgRudi Vervoort servant la soupe à Charles Michel et Bart De Wever, qui l'eut cru!

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