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Biodiversité - Page 10

  • Pholcus, faune de Haren

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    La météo devient franchement automnale, c'est le moment de s'intéresser aux animaux qui trouvent gîte et couvert dans nos habitations.

    Il semble fragile avec ses longues et fines pattes, certains pourraient aussi trouver sa démarche élégante, pourtant, s'il est tout à fait inoffensif pour l'homme, le pholcus (pholcus phalangioides) n'en est pas moins un redoutable prédateur. Il n'hésite pas à s'attaquer à des guèpes voire une tégénaire, araignée plus massive et d'apparence plus robuste (relire "Tégénaire, faune de Haren" en cliquant ici).

    pholcus chasse.jpgOn le trouve dans les caves, dans les coins des pièces, en haut des fenêtres où il tisse une toile irrégulière (rien à voir avec la géométrie parfaite de la toile des épeires). Il s'y tient accroché, les pattes en haut, le corps en bas. Dérangé, l’animal peut fuir mais la plupart du temps il fait vibrer sa toile, et elle tremble tellement qu’il en disparaît presque de la vue.

    Pour se reproduire, le mâle va approcher la femelle avec prudence car elle pourrait le prendre pour une proie potentielle et le consommer. Il va donc faire vibrer la toile de la femelle suivant un rythme particulier afin de se faire reconnaître par elle. La femelle, une fois fécondée, va pondre ses œufs dans une construction de soie, le cocon. Elle va le transporter avec elle constamment jusqu'à l'éclosion de ses petits. Ceux-ci, qui ne sont capables de subvenir à leurs besoins qu'au bout de quelques jours, vont rester sur la toile de la femelle.

    Pholcus_phalangioides_6900.jpg

  • 1000 nichoirs

    nichoir b.jpgSi les constructions humaines se multiplient à un rythme effréné à Haren, cela a des conséquences néfastes sur la faune et la biodiversité en général. En effet, bon nombre d'arbres et d'espaces végétalisés disparaissent au profit de la brique et du béton.

    Chacun à son échelle, peut contribuer à préserver une certaine biodiversité, par exemple en maintenant un coin de végétation "sauvage" dans son jardin ou en plantant des arbustes à baies (mûriers, groseilliers, framboisiers...).

    nichoir.jpgOffrir des nichoirs aux espèces "cavernicoles" est aussi une bonne initiative. Et l'automne est le meilleur moment pour les installer. En effet, leurs futur occupants mettront à profit les mois d'hiver pour choisir l'endroit ou ils nidifieront.

    Le choix de l'emplacement est important, en hauteur, à l'abris des prédateurs (dont nos matous font partie) et en évitant que le trou d'envol ne soit orienté vers les vents dominants.

    S'il existe dans le commerce des nichoirs tout prêts, il est possible d'en construire aisément soit-même. La forme et les dimensions étant différentes en fonction des espèces, je vous renvoie vers un site internet qui présente des plans adaptés: http://nichoirs.net/

    nichoir%20chauve-souris_jerome_morin_web-ornitho_2.jpgIl est également possible de faire des dortoirs pour chauves-souris: (cliquez ici)

     

     

     

    Après le plan 1000 logements de la Ville et de la région, si on lançait le plan 1000 nichoirs pour Haren?

  • Lombric, faune de Haren

    lombric long.jpgGluant, répugnant... les qualificatifs péjoratifs ne manquent pas à son égard, pourtant, le lombric, ou ver de terre est aussi indispensable a la vie végétale que les insectes butineurs. Il contribue largement à la fertilisation des sols en décomposant les matière organiques, en aérant la terre et en répartissant en profondeurs ces éléments. Un sol ou il est abondant sera fertile; on peut dire de lui que c'est un maître-composteur; une des méthode de compostage consiste d'ailleur à faire appel à ses services.

    Quand, je parle de "lui", ce n'est pas tout à fait correct car plus de 3200 espèces différentes sont actuellement recensées dans le Monde (on estime leur nombre total à plus de 7000) dont la plus grande atteindrait 3 mètres! 

    lombric acc.jpgUne des légendes qui courent à son sujet est que si on coupe un lombric en deux, les deux parties survivent. En réalité, seule sa partie antérieure ou se trouvent concentrés les organes vitaux et reproducteurs survivra et régénèrera les anneaux manquants.

    merle ver b.jpgDépourvu d'organes respiratoires, sa respiration est cutanée et sa peau doit donc rester constamment humide. Par temps sec, il s'enfonce donc profondément dans le sol à la recherche d'humidité et remonte à la surface par temps de pluie. Un de ses prédateurs l'a bien compris: le merle noir imite les vibrations produites par les gouttes de pluie qui tombent sur le sol en sautillant ou en frappant la terre avec son bec. Trompés, les vers remontent à la surface et l'oiseau n'a plus qu'à les cueillir.

    Il n'y a pas que les merles, musaraignes ou hérissons qui apprécient les lombrics; les pècheurs à la ligne (de plus en plus nombreux les dimanches d'élections) y voient un appât très apprécié.

  • Papillons de jour, faune de Haren

    pap vulcain.jpgUn hiver d'abord trop doux puis très froid a été très dommageable à la faune entomologique. Si une des conséquences dont on peut se réjouir est la régression des guèpes qui "empoisonnent" nos barbecues estivaux, les autres espèces d'insectes en ont également souffert; c'est le cas des papillons. Natagora organisait au début de ce mois d'août un recensement des espèces présentes dans nos jardins.

    Voici quelques espèces rencontrées fréquemment à Haren:

    Paon du jour

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    Petite tortue

    pap pette tortue.jpg

    Vulcain

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    photo Nadia GEERTS

    Belle dame

    pap belle dame.jpg

    Machaon

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    Citron

     

    pap citron.jpg

    Piéride du choux

     

    pap piéride.jpg

    Cuivré commun

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    Et n'oublions pas qu'avant de devenir papillon, l'insecte est chenille...

    chenlle 1.jpg

    chenille 2.jpg

    photos Nadia GEERTS

  • Epeire diadème, faune de Haren

    toile-daraignee.jpg

    La rosée matinale nous révèle tout son talent d'architecte: c'est en effet une des araignées qui crée la plus belle toile. Et c'est en fin d'été qu'on l'observe plus fréquemment.

    epeire.jpgL'Epeire diadème ( Araneus diadematus)  est facilement reconnaissable au dessin en forme de croix, de couleur claire, que l'on trouve sur son abdomen, qui lui est de couleur brune. La partie la plus large de l'abdomen se trouve dans le tiers supérieur.

    Les deux sexes de l'espèce ont un aspect assez différent, principalement au niveau de la taille (dimorphisme sexuel). Ainsi, les individus mâles font moins d'un centimètre alors que les femelles peuvent atteindre deux centimètres et ont un abdomen plus volumineux, de forme arrondie.

    epeire toile.jpgUne autre de ses particularités est la création de toiles de dimensions très importantes par rapport à sa propre taille, puisqu'elles peuvent atteindre exceptionnellement un mètre. La toile est refaite tous les jours : l'épeire ne répare pas sa toile et la recommence tous les matins.

    Du fait de sa taille réduite, le mâle doit faire extrêmement attention lorsqu'il souhaite approcher la femelle car elle risque de l'attaquer et de le dévorer comme n'importe quelle autre proie. La femelle est réceptive 3 ou 4 jours dans sa vie. Jusqu'à 60 mâles différents peuvent défiler, jour après jour sur une même toile. Elle se reproduit l'hiver.

     

    epeire02.jpgUne fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d'épuisement. À l'éclosion de l'œuf, la jeune épeire a déjà toutes les caractéristiques d'un adulte, en dehors de la taille et des organes génitaux.

     

    C'est une des seules araignées qui dans nos régions peut mordre l'homme. En effet, elle peut mordre la peau humaine aux endroits où celle-ci est fine, mais son venin n'est guère différent d'une piqûre de moustique. Attention parfois l'intensité de la morsure peut atteindre celle d'une piqûre de guêpe.