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Biodiversité - Page 3

  • Citadins sauvages

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    Renards, faucons pèlerins, chauves-souris, crapauds... Autant d'animaux sauvages qu'il est possible de croiser au centre de la capitale de l'Europe.

    bxl sau 03.jpgSi certains, comme le renard trouve avantage directement de la proximité des hommes, en trouvant leur pitance dans nos sacs poubelles; d'autres se sont adaptés à l'environnement urbain comme le faucon pèlerin qui a remplacé les falaise ou il niche d'ordinaire par certains bâtiments; d'autres enfin comme la couleuvre à collier ont trouvé refuge dans les dernier recoins "naturels" qui subsistent (encore) à Bruxelles.

    bxl sau 07.jpgUn soir, rentrant à vélo chez lui à Woluwe, le réalisateur Bernard Crutzen s'est trouvé né à né avec un renard. Il s'est alors posé la question de la place de la nature en ville.

    bxl sau 04.jpgIl a ainsi réalisé un documentaire intitulé "Bruxelles Sauvage". A mi chemin entre le film animalier et le documentaire de société, il aborde la cohabitation entre le citadin et la faune sauvage qui l'entoure.

    bxl sau 05.jpgLe tournage de ce film co-produit par la RTBF s'est étalé sur deux ans.

    Au final, un documentaire de 1h05 qui sera projeté en compétition ces 16 et 17 octobre au festival du film nature de Namur.

    Une projection sera également organisée le samedi 18 octobre à 20h30 au centre culturel de Woluwe Saint Pierre.

    illustrations: photogrammes extraits du documentaire

    La bande annonce:

     

  • Reponsables de disparition!

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    DSCN2311.JPGIl est rare de pouvoir identifier une cause précise de disparition d'espèces animales ou végétales. En général, les causes sont multiples et la responsabilité est collective. Pourtant, nous avons ici un cas ou les responsabilité sont clairement identifiées: en refusant le classement du Keelbeek, Rudi Vervoort et Céline Frémault avec la complicité du reste du gouvernement bruxellois se rendent coupables de la disparition d'espèces pourtant protégées comme l'orchidée "Ophrys Apifera", le lérot, la seule espèce de mygale indigène (Atypus Affinis) et d'autres espèces encore!

    atypus-thumb.jpgTout cela parce qu'ils sont poussés dans le dos par des intérêts particuliers privés relayés par la très controversée Régie des Bâtiments.

    Et en plus, en prenant cette décision, Rudi Vervoort ôte une épine du pied du futur gouvernement fédéral.

    Lérot 01.jpgRudi Vervoort servant la soupe à Charles Michel et Bart De Wever, qui l'eut cru!

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  • Compter les papillons

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    Je ne vous propose pas de compter les papillons laissés sur le pare brise de votre voiture, mais bien ceux qui fréquentent votre jardin!

    Voir des papillons passer de fleurs en fleurs dans son jardin est certainement un spectacle réjouissant. Malheureusement, ceux-ci se font rares. Plusieurs facteurs en sont les causes: des conditions climatiques défavorables, l'usage de pesticides mais surtout le manque de variété végétale. Les papillons, comme leurs chenilles, sont souvent inféodés à une ou deux espèces de plantes. Si celles-ci disparaissent, leur papillons aussi.

    Dans le but d'adopter les meilleures stratégies de conservation, Natagora organise pour la septième fois ces 2 et 3 août un recenssement auquel chacun est invité à participer (formulaire d'inscription en ligne en cliquant ici)

    Pour les identifier, vous pouvez vous aider de la liste visuelle interactive qui illustre les espèces de papillons observées dans les jardins

    Voici quelques papillons féquemment observés à Haren:

    Paon du jour

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    Petite tortue

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    Vulcain

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    Belle dame

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    Machaon

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    Citron

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    Piéride du choux

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    Cuivré commun

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  • Une orchidée au Keelbeek

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    Contrairement à ce que tentent de faire croire les fonctionnaires de la Régie des Bâtiments, le site choisi pour implanter la future prison n'est pas un lieu désolé; le Keelbeek présente (encore) une belle biodiversité.

    DSCN2313.JPGAinsi, on m'a fait découvvrir récemment la présence d'une orchidée: l'ophrys abeille (ophrys apifera), très rare à Bruxelles, même si quelques stations ont récemment été découvertes.

    Comme toutes les orchidées indigènes, elle pousse sur un sol très spécifique, dans ce cas des landes herbeuses et des talus. Elles sont aussi fort instables: elles peuvent s'implanter, se répandre d'année en année et disparaître tout aussi rapidement.

    Comme toutes les orchidées indigènes, elles sont protégées par la loi et ne peuvent être cueillies ou détruites!

    D'aucun la voient déjà rejoindre le lérot comme emblème pour la défense du Keelbeek!

    merci à Alain BOECKX

     

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  • Salamandre, faune de Haren

    salamandre 05.jpgDe moeurs discrètes, la Salamandre tachetée est facilement reconnaissable et impossible à confondre avec une autre espèce d’amphibiens. D’un aspect général boudiné, elle mesure en moyenne 15 à 20 cm et présente un dos noir avec deux bandes parallèles de taches jaunes ou orangées plutôt allongées et irrégulières.

    Les adultes consomment principalement de petits invertébrés terrestres, tels que des arthropodes, annélides ou mollusques, alors que les larves sont plutôt opportunistes, dévorant divers invertébrés aquatiques, voire même ses congénères.

    salamandre 03.jpgLa Salamandre tachetée est essentiellement nocturne et très discrète. Elle est terrestre, mais elle retourne à l’eau pour pondre ses larves. On n’observe que très rarement les salamandres immatures. En période de reproduction, le cloaque du mâle est saillant. Ovovivipare, la salamandre ne « pond » pas d’œufs mais bien directement des larves. Elle va garder en effet les œufs dans son utérus jusqu’à ce qu’ils éclosent. Les larves se reconnaissent par la présence de taches claires à la base des pattes, face supérieure, et leur coloration gris marbré. Elles mesurent 20-30 mm à la naissance, et 55-66 mm vers la métamorphose.

    Salamandre 02.jpgLa destruction de son habitat est la principale cause de sa raréfaction; comme tous les amphibiens, elle a besoin de points d'eau pour se reproduire, mais ces dernières années, l'urbanisation de Haren a contribué à les faire disparaître. Toutefois, les mares amménagées dans les jardins constituent un excellent milieu de substitution, pour autant que celles-ci ne soient pas peuplées de poissons d'ornement.

    Mais une autre menace plane sur les populations de salamandres: il s'agit d'une maladie qui attaque la peau des salamandres (le batrachochytrium salamandrivorans). Cette maladie a pratiquement éteint l'espèce aux Pays-Bas et elle commence à apparaître en Belgique.

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