Les diables ont fait des flammes, mais ce ne fut pas l'enfer à Haren
Je ne suis pas vraiment un fan du ballon rond, mais l'engouement actuel pour les performances des Diables Rouges a suscité mon intérêt. J'ai donc décidé d'aller à la rencontre des supporters harenois. Et ou les rencontrer pendant un match (en dehors du stade) si ce n'est dans les cafés.
Premier établissement que je visite, et déception, il n'y a que cinq personnes devant l'écran. Ils commentent néanmoins le match entre eux et lorsque le premier but belge intervient, un d'eux reçoit un coup de fil d'un ami qui suit le match sur grand écran à Bruxelles... On me confirme que depuis la multiplication des retransmissions des matchs sur grand écran, la fréquentation des cafés pour ces événements a diminué.
Je change d'établissement et y arrive juste à temps pour assister au deuxième but belge. Mais, comme pour le premier, la fréquentation est plutôt clairsemée.
Pour la deuxième mi-temps, je tente ma chance dans un troisième café. Et là, sans être la foule des grands jours, il y a davantage de monde, et donc d'ambiance. Mais c'est en deuxième mi-temps que la Belgique encaisse un but; mais qu'importe, le coup de sifflet final donné, la joie des supporters peut se libérer.
Je rentre enfin chez moi, mais contrairement ce qui se passe lorsqu'une équipe méditerranéenne gagne, il n'y a pas de défilé de voitures klaxonnant. Le supporter belge serait-il d'un tempérament plus calme?