Pitié pour nos oreilles
Si, comme le dit la croyance populaire, il pleut lorsqu'on chante faux, le Brésil devrait être en ce moment noyé sous un déluge sans fin. Si les joueurs sont très habiles avec leurs pieds, ils montrent très vite leurs limites lorsqu'il s'agit d'entonner l'hymne national. Et ce ne sont pas les supporter qui font mieux en la matière.
Plutôt que de massacrer les hymnes en les chantant faux, une simple attitude digne serait plus respectueuse des symboles nationaux (et de nos oreilles).
Mais j'en profite pour faire un appel du pied au futur ministre de l'enseignement: il est plus que temps de rétablir les cours de musique et de chant dans l'enseignement obligatoire!
Et si le Qatar espérait faire pleuvoir sur le désert en organisant la prochaine Coupe du Monde, c'est plutôt raté!
Lui ne chante pas, il arrose!