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Légalité bafouée

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Paradoxalement, les promoteurs de la future prison semblent bafouer toute légalité! Voici un communiqué émanant du Comité de Haren:

Après l’abattage illégal d’arbres et la pose de clôture en février (que la commune de Bruxelles a verbalisé) et la destruction sans permis d’une dalle de béton à côté des usines désaffectée « Wanson », ce matin, une entreprise sous-traitant pour la Régie des Bâtiments devait réaliser 49 sondages du terrain sur lequel il est envisagé de construire la plus grande prison du pays.

Ces sondages géotechniques sont un préalable aux travaux. Le passage de la machine chenillée qui devait réaliser ces 49 sondages répartis sur l’ensemble des 19 hectares du site aurait irrémédiablement détruit une large part de la biodiversité exceptionnellement riche du lieu. Or, une partie de cette biodiversité est légalement protégée (plantes, animaux) et la Régie des bâtiment et ses sous-traitants ne peuvent donc mener des chantiers qui auraient un quelconque impact sur la biodiversité du lieu.

Rappelons également que la procédure de demande des permis pour la mégaprison est en cours et les permis n’ont donc pas été délivrés. Le projet de mégaprison de Bruxelles-haren reste à ce stade complètement hypothétique.

L’occupation non-violente du Keelbeek prouve à nouveau toute sa pertinence dans ce dossier caractérisé par une opacité préoccupante dans un état de droit, par un manque criant de participation et de consultation des citoyens, et par la volonté affichée de certains acteur, dont la Régie des Bâtiments, de forcer la loi pour faire avancer les travaux d’un projet de mégaprison dont l’inutilité et la toxicité sont dénoncés de toutes parts avec une force croissante.

Face aux graves dysfonctionnements démocratiques qui entâchent ce dossier de mégaprison, l’action non-violente de citoyens responsables engagés pour la préservation des biens communs s’avère essentielle et déterminante.

En appui à la dynamique multiple qui s’oppose au projet toxique de mégaprison, le Comité de Haren va entreprendre les démarches juridiques nécessaires pour faire cesser les activités de chantiers illégaux dont la Régie des Bâtiments s’est déjà rendue responsable par trois fois.

De la part de : Comité de Haren / comité van Haren

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