Sus aux dépôts clandestins
Qui n'a jamais vu à Haren des dépôts clandestins d'ordures? C'est particulièrement vrai à proximité de la chaussée de Haecht (rue de l'Osier fleuri, rue du Witloof) ce qui fait penser que c'est le fait de navetteurs extérieurs à la commune.
Il y a quelques jours, l'échevine de la propreté publique présentait les nouveaux moyens et le plan que la Ville de Bruxelles met en oeuvre pour lutter contre ces incivilités:
Après avoir augmenté sensiblement le montant des taxes en matière de propreté publique la Ville lance une cellule de verbalisation qui vient s’ajouter au 60 agents verbalisateurs du Service Propreté publique.
Les dépôts sauvages représentent 1.800 tonnes par an que le Service Propreté doit évacuer des rues. Les nouveaux agents vont donc se consacrer à identifier et verbaliser ces personnes qui ne respectent pas l’espace public.
Équipés de caméras mobiles de véhicules banalisés, ils seront partout pour débusquer les pollueurs. En collaboration avec la Police, ils organiseront des planques et des opérations sur base des plaques d’immatriculation aux divers endroits répertoriés comme étant propices aux dépôts d’immondices.
Concrètement, les agents seront formés par l’Agence régionale Bruxelles-Propreté. Ils y apprendront tout le dispositif juridique et les divers degrés de sanction existant dans l’ordonnance du 25 mars 1999 relative à la recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions en matière d'environnement. De cette manière, les agents assermentés pourront non seulement dresser des taxes selon le règlement taxe de la Ville de Bruxelles, les taxes étant de 250€/m³, mais ils pourront également sanctionner sur base de cette ordonnance régionale. Cette dernière permet de verbaliser le pollueur en fonction de la dangerosité des déchets pour l’environnement. Les montants alors seraient compris entre 650€ et 62.500€ pour les cas les plus graves.
De nombreuses opérations se déroulent en présence de policiers. Leur présence s’avère indispensable lorsque les dépôts clandestins sont réalisés par des personnes non motorisées. Les agents de police peuvent à ce moment constater le flagrant délit et obtenir l’identité du contrevenant. Leur assistance est nécessaire également pour assurer la sécurité des verbalisateurs lors d’interpellations.