Privés de liberté
Ces dernières semaines, de nombreux Harenois se sont émus du barrierage de la rue du Keelbeek qui relie Haren à Diegem. Voici la justification de l'echevine de la mobilité :
"La fermeture est une mesure temporaire prise suite à des évaluations de sécurité rigoureuses menées par le bourgmestre, les services de police et le parquet. Lors d'une visite conjointe, des lacunes dans la sécurité de la prison ont été constatées, permettant à des tiers d'introduire des marchandises interdites par drone ou par d'autres moyens. La surveillance policière traditionnelle s'est avérée malheureusement insuffisante pour empêcher ces pratiques
Afin de garantir l'ordre public et d'éviter ces incidents , une barrière physique a été choisie comme solution rapide temporaire . Cette mesure laisse aux autorités compétentes , dont entre autres le gouvernement fédéral , le temps nécessaire pour préparer et mettre en œuvre des mesures structurelles .
Après un an, la situation sera évaluée et une décision sera prise concernant la prolongation de cette mesure."
Les itinéraires alternatifs proposés par la Ville ne sont pas satisfaisants; d'une part ils sont plus longs (et pour les piétons cela compte) d'autre part ils empruntent des voiries dépourvues de trottoirs.
Cela dénote une méconnaissance du terrain et une déconnexion vis à vis des citoyens de la part de nos élus !
L'argument de sécurité publique ne tient pas, il s'agit juste d'une mauvaise gestion de la prison. Les colis illégaux envoyés au dessus des murs existent dans tous les établissements pénitentiaires, mais à Haren, le chemin autour de la prison n'est pas accessible aux voitures et patrouiller à pied ne semble pas être du goût des policiers.
Je voudrais rappeler qu'une des conditions du permis d'urbanisme de la prison était la création d'un sentier reliant Haren à Diegem. En le fermant, les autorités se mettent hors la loi!
Ils ont Une fois de plus choisi une solution de facilité au détriment des citoyens !!!