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Et oui, il y a toujours moyen de faire des découvertes à Haren. Après avoir suivi le sentier du Keelbeek pour déboucher sur la fameuse plaine du Keelbeek, nous sommes descendue vers l'Aulnaie découverte lors de la balade du 25 novembre. Un chemin avait été ouvert les jours précédent pour pouvoir admirer l'ensemble du site des sources du Keelbeek. Et évidemment le charme de l'eau ferrugineuse ruisselant paisiblement était encore plus complet sous la neige.
Nous avons remarqué ensuite que le démontage des entrepôts Wanson et leur désamiantage avait commencé. Ceci nous a poussé à regarder encore une fois les façades arrondies des usines Wanson qui sont amenées à disparaître prochainement.
Le but de la balade était le sentier du Hollebeek. Vu la rigueur de la météo, nous avons surtout fait jouer notre enthousiasme pour émietter quelques ronses et prévoir la stratégie pour une vraie ouverture du sentier. Nous profitons pour faire un appel à la ville ou la région s'ils n'ont pas envie de faire le boulot de départ (pour tout contact, s'adresser à la rédaction) !
Pour se faire plaisir, nous avons été saluer le Hollebeek et y voir le Keelbeek s'y jeter.
Nous rentrons par la rue de Verdun sous le viaduc du diabolo. Après les questions de préservation de la nature et de gestion de l'eau, viennent les questions liées au logement.
Quel avenir souhaiter pour la petite dizaine de maison sous le viaduc du diabolo qui servent de squat. Un scellé de la police nous laisse penser à une expulsion. Comment ne pas se désoler de l'abandon de ce morceau de rue et de ces logements qui ont fait le bonheur de plusieurs familles harenoises ?
Nous remontons et arrivons alors à l'entrée d'un autre chemin de balades prometteuses qui est aujourd'hui l'objet de nombreux débats. C'est en effet ici, un peu au dessus du croisement de la rue d'Hannetaire et Kasteelhof, que certains projettent d'aménager 177 nouveaux logements. La réflexion est bien ouverte pour savoir quel avenir est possible pour la mobilité à Haren, quels services et infrastructures devrait-on y accueillir, comment préserver l'espace naturel et l'espace public et évidement si Haren ou Bruxelles à besoin de ces logements (lire : http://www.ieb.be/Sur-un-air-de-demographie pour poursuivre la réflexion).
Pour revenir à des pensées plus légères, nous sommes venus goûter à l'ambiance joyeuse au Parc du Kasteelhof (dit de Haren). Le parc accueillait de nombreuses familles venues profiter des plaisirs de l'hiver. Et pour finir en beauté, nous pouvons maintenant facilement contempler le charme de la ferme du Castrum en empruntant le passage du même nom inauguré fin octobre.
Au revoir et rendez-vous pour la prochaine balade en Février.
Le 20 janvier à 14h Brektabeen vous invite à nouveau à découvrir les sentiers Harenois. Nous partons depuis la place du village et en remontant le chemin du Keelbeek nous atteindrons les sources de ce ruisseau étonnant. Il nous ménera jusqu'au Hollebeek ou il se jette. Ici vous aurez le choix de rester pour l'entretien du sentier du Hollebeek ou de poursuivre la ballade et revenir vers le village. Si vous restez, en plus des bonnes chaussures ou bottes necessaire pour suivre la promenade, vous pouvez emporter vos gants de travail et outils pour couper les ronses qui bloquent le sentier.
Brektabeen est un groupe d'habitants de Haren qui veut défendre et promouvoir les sentiers et les espaces naturels harenois. Le groupe est né grâce au projet de "balade santé" porté par la DDV de Bruxelles. Brektabeen organise notamment chaque année à Haren les rendez-vous sur les sentiers de l'ASBL sentiers.be .
Au fil des années, Haren est de moins en moins vert. Si cette évolution se fait insidieusement, lorsqu'on compare les photos satellites d'il y a quelques années avec celles d'aujourd'hui, la progression de l'habitat au détriment des espaces verts ou boisés est spectaculaire.
Plusieurs personnes qui avaient choisi Haren pour son aspect semi-rural ont déjà remis en vente leur habitation pour chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent plus ici, et le mouvement n'est pas près de s'éteindre. Bien sur de nouveaux habitants "plus urbains" arrivent, mais beaucoup s'inquiètent de l'urbanisation débridée que connaît Haren depuis quelques années.
Au saviez vous que Sylvestre que l'on fète dans quelques jours vient du latin sylvester qui signifie "de la forêt" (même si le Saint était en réalité un pape entre 314 et 335)
Oyez, oyez braves harenois et autres visiteurs, sortez torches et flambeaux car les Brektabeen vous convient à parcourir les sentiers de Haren à leurs lueurs!
Ce samedi 15 décembre à 18 heures, le départ sera donné sur le marché de Noël, rue Cortenbach.
Pour ceux qui ne disposent pas de flambeaux, deux possibilités s'offrent à eux: soit en confectionner un lors de l'atelier qui sera organisé plus tôt sur ce même marché de Noël, soit en emprunter un pour un prix modique.
Au retour, les participants pourront se réchauffer dans le cadre chaleureux du Toogenblik.
Une occasion de (re)découvrir nos sentiers sous un "jour" nouveau!
Ce dimanche 25 novembre une balade sur le thème de l'eau était organisée à Haren. Une dizaine de marcheurs accompagnés d'un beau soleil et d'un représentant de Bruxelles Environnement se sont ainsi lancés sur la piste du Hollebeek.
La première étape nous a mené sur le chemin du Keelbeek. C'est toujours un grand plaisir de passer la voûte boisée et le tunnel sous la ligne 26(SNCB) pour découvrir ensuite le large panorama que nous offre le site du Keelbeek. Sous le soleil d'automne de ce dimanche le spectacle était plus qu'encourageant pour le reste de la balade. La destruction de l'abri à chauve-souris sous la station d'aiguillage nous laisse bien-sur un léger pincement au coeur, mais résolus, nous poursuivons en direction des entrepôts des usines Wanson ou plutôt vers une aulnaie étonnante le long de la rue du Chicon.
Cette aulnaie accueille pour notre plus grand bonheur des sources du Keelbeek (le ruisseau). Le projet de prison sur le Keelbeek prend alors une nouvelle dimension, la dimension de l'eau. L'eau à Bruxelles, c'est la biodiversité, la richesse des sites mais aussi les inondations, le traitement de l'eau, etc. Chacun se demande comment sauver ce bois, mais également quel est l'avenir des ruisseaux nourris par le site du Keelbeek si on en venait à l'imperméabiliser en y construisant des bâtiments ? Un nouveau casse tête en perspective.
Ravi de cette première découverte, nous suivons maintenant l'itinéraire malheureusement souterrain du (ruisseau du) Keelbeek jusqu'à le voir se jeter dans le Hollebeek au croisement de la rue du Chicon et la rue du Dobbelenberg.
Le Hollebeek prend sa source près du boulevard de la Woluwe en région flamande et rejoint en dessous des entreprises la rue du Dobbelenberg qu'il longe jusqu'à ce qu'il retrouve le sous sol. Il se jette plus tard dans la Senne. Bruxelles Environnement réalise différents travaux pour assainir les eaux du ruisseau, pour le bonheur déjà de certains oiseaux. Il y a encore du travail. Il faut convaincre les entreprises de jeter leurs eaux à l'égout plutôt que dans le ruisseau. Assainir le sol et donc le cours d'eau est un travail de patience, le ruisseau travaille bien sous l'oeil bienveillant et la mains aidante de Bruxelles Environnement.
Surprise ! Saviez-vous que nous avions un sentier du Hollebeek ? Nous l'avons découvert grâce à notre guide et nous sommes heureux de penser aux nouvelles balades que cela permettra de créer. Un certain travail d'entretien doit bien sur être réalisé, mais l'hiver est la saison idéale pour cela, à suivre donc.
Cheminer le long d'un cours d'eau est toujours un plaisir... s'il n'y a pas de problème d'odeur. Suivre le Hollebeek jusqu'à la rue du Pré aux Oies est bien agréable un dimanche, mais l'arrivée est décevante : une forte odeur s'en dégage, due au déversement de phosphate ou autres produits par une entreprise voisine. Cela devrait changer bientôt, on nous le promet ainsi que des travaux de mise à ciel ouvert du Hollebeek sur la suite de son parcours. Cela allongera avantageusement la balade bien sûr et augmentera l'intérêt du ruisseau pour la nature et la protection naturelle aux inondations.
Il y a énormément à dire sur le réseau hydrographique harenois. Nous vous donnons rendez-vous l'an prochain pour découvrir ensemble les progrès réalisés pour le Hollebeek.
Pour terminer la balade et nous permettre de continuer à rêver, nous avons suivi le Ganzenweidebeek qui coule le long de la rue du Pré aux Oies et au bas de l'Harenberg. Nous n'y avons pas pêché comme cela ce faisait auparavant, mais la vie y grouille et c'est déjà une belle réjouissance. Nous le sentons, il y a ici aussi beaucoup à faire pour raviver quelque peu le ruisseau. Et l'eau est un autre de ces paramètre qui semble oublié lorsqu'on pense à construire. Tachons ensemble d'être vigilant et de ne pas l'oublier, l'eau.