Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Haren au vert - Page 30

  • Plantes invasives

    berce-du-caucase-visoflora-13268.jpgSouvent introduites dans nos régions pour des raisons ornementales, elles ont rapidement échappé au contrôle de l'homme pour se répandre un peu partout, supplantant la flore indigène. Elles sont difficiles à éradiquer, et comme la berce du Caucase, peuvent même s'avérer toxiques.

    Pour faire face à ce problème, les autorités communales ont adopté depuis plusieurs années, une procédure pour éradiquer ces espèces de plantes. Le service des Espaces Verts de la Ville intervient activement sur l'ensemble des terrains qui sont sous sa responsabilité: parcs, espaces publics, etc... En revanche, il ne peut intervenir d'initiative chez les particuliers. Chacun est donc prié de signaler la présence de ces plantes indésirables afin que les services de la Ville puissent leur appliquer les techniques d'éradication appropriés.

    Service des Espaces Verts, 97 quai des Usines 1000 Bruxelles  02 279 61 00

     

    Voici comment les reconnaître et quelques conseils de mesures à prendre:

    Cerisier tardif (prunus serotia)

    cerisier tardif.jpgDans nos régions, le cerisier tardif atteint rarement les dimensions d'un arbre proprement dit. Généralement, on le trouve sous forme d'arbustre ou petit arbre au tronc sinueux. Les feuilles sont caduques, simples, longiformes au bord scié et présentent une nervation pennée. L'essence fleurit en épi de fin mai à fin juin et produit des baies rouge foncé. Lorsque les feuilles ou les tiges sont blessées, une forte odeur d'amande se libère.

    Le cerisier tardif est une essence forestière pouvant apparaître sur différents types de sols. Aussi bien les sols sablonneux et pauvres que les sols plus limoneux s'y prêtent parfaitement. La dispersio se fait principalement par les oiseaux qui raffolent des baies et ui peuven les transporter sur de grandes distances. L'essence est très invasive et dominante. Les conditions sous son feuillage sont extêmement inappropriées pour les plantes indigènes ce qui provoque leur disparition.

    LUTTE:

    De préférence avant la fructification, en août-septembre. Les jeunes plants peuvent être arrachés à la main. Pour les individus ayant un diamètre supérieur à 2 cm, il convient de les couper ou les scier et d'enduire le tronc restant de glyphosate à l'aide d'un pinceau.

     

    Berce du Caucase (heracleum mantegazzianum)

    berce.jpgLa berce du Caucase est une plante herbacée qui peut vivre pendan plusieurs années, par contre, elle ne fleurit qu'une seule fois après quoi elle meurt. L'inflorescence est une ombelle composée. Les feuilles, fortement incises ont une forme particulière et peuvent couvrir des surfaces notables. La dimension énorme (jusqu'à 4 mètres de haut) et la fructification impressionnante (jusqu'à 100000 semences par plante) font de cette plante un compétiteur extraordinaire qui étouffe la flore locale.

    ATTENTION: la sève de cette plante possède des propriétés phototoxiques qui peuvent provoquer de graves brûlures après expositio au Soleil.

    La berce du Caucase est une plante typique des sols humides et riches. Elle abonde le long des talus et des bermes. Un ensoleillement suffisant est requis.

    LUTTE:

    Les ombelles doivent être retirées des plantes fleurissantes. Les mois de juillet et août sont les plus propices, mais ilest important de le faire avant que les semences soient mûres. Après la floraison, la plante meurt d'elle-même et cete méthode l'empèche de propager ses graines.

    Comme la plante ne fleurit pas chaque année, la métode la plus efficace est l'épuisement de la racine en tondant à intervalles réguliers. Une autre méthode est de trancher la racine le plus profondément possible à l'aide d'une bèche.

    L'application de pesticides n'est pas opportune vu la dimension de la plante. 

     

    Renouée du Japon (fallopia japonica)

    renoué.jpgLa renouée du Japo est une plante vivace aux racines profondes, composée d'un rhizome et d'une tige branchue (jusqu'à 3 m) et creuse avec plusieurs compartiments. La tige est verte parsemée de petites taches rouges et les feuilles atteignent entre 5 et 12 cm de longueur. En hiver, la partie en surface meurt. En Août-septembre la plante fleurit en épi avec de petites fleurs blanc crème, pafois roses. Au mois de mars-avril les tiges émergent rapidement du sol entre les restes de tiges déssèchées de l'année précédente en produisant des feuilles vert clair à hauteur régulière sur la tige.

    La renoée du Japon aime les sols riches et humides et posse en colonie. Elle a une préférence pour les endroits ensoleillés, bienn que l'ombre puisse aussi bien être supportée.

    LUTTE:

    La renouée du Japon est pratiquement inextinguible. Même le plus petit morceau de plante peut donner naissance à une nouvelle colonie en peu de temps. Pour cette raison, une combinaison de trois techniques doit être mise en oeuvre pour lutter contre la renouée du Japon:

    -Tonte et évacuation: de préférence en août ou septembre ou plusieurs fois par an. Une répétition mensuelle de cette opération est idéale pour affaiblir la plante. ATTENTION à ne pas mélanger les restes à d'autres matières organiques car chaque morceau peut donner naissance à une nouvelle colonie!

    -Couvrir au début de l'hiver: il convient de couvrir les plantes avec un matériau flexible et foncé. ATTENTION les bords des vieilles tiges coupent!

    -Des herbicides à base de glyphosate peuvent affaiblir la plante mais ne la tuent pas. L'application peut se faire par pulvérisation, en appliquant directement le produit sur les tiges fraîchement coupées à l'aide d'une brosse ou en injectant/versant le produit sur la surface coupée.

    Le déterrement n'est pas efficace et très intensif.

  • Balade au chant d'oiseaux?

    ter 02.jpgSe balader 2h pour parcourir le Ter Elst et un petit bout du parc de Haren, c'est possible! Et cela peut même être passionnant.
    Chaque année, le service Eco-Conseil de la ville de Bruxelles organise des balades dans les parcs de Bruxelles et ils n'oublient jamais Haren. Ce dimanche matin, une quinzaine de personnes ont suivi avec attention les récits d'un guide nature à propos des oiseaux et de leur chants, mais également sur la flore que l'on trouve dans ces parcs.
    Nous avons eu peu de chance pour les oiseaux. Nous pouvons confirmer que Haren contrairement à d'autres quartiers est riche en moineaux, mais nous n'avons pas vu de buse variable, de pic épeiche, de chardonneret, etc... ni même de perruche.
    Pour la flore, les découvertes ne se font pas prier et chaque observation est source de surprise intéressante ou récit étonnant, surtout dans les zones laissées naturelles du parc de Haren. Vous devrez participez aux prochaines balades du groupe Brektabeen pour que l'on vous fasse le récit de tout ce que nous y avons appris :-). Sachez que si vous prenez le temps d'observer chaque centimètre du parc, vous ferez à chaque pas de nouvelles découvertes.
     
     
     Prochaine activité balade Brektabeen (du Comité des Habitants de Haren): Dimanche 24 juin de 14h à 16h sur la place Cortenbach, des plans de balades seront mis à disposition pour parcourirs différents parcours dans Haren et ses alentours (balades libres).
    Laurent MOULIN
     

  • Balade guidée dans le parc de Haren

    parc.jpgLa Ville de Bruxelles, au travers de sa cellule Eco-Conseil, et en collaboration avec le Cercle des Guides-nature du Brabant, organise entre le mois de mars et le mois d'octobre, des balades guidées dans différents parcs et espaces de la commune. Ce dimanche 17 juin, c'est au tour du parc de Haren d'avoir les honneurs de ces balades.

     

     

    roseaux.jpgIl est bon de rappeler que cet espace, à présent contrôlé par le service des espaces vert de la Ville, n'a pas toujours été ainsi. Les plus anciens des harenois se souviennent que cet espace, délimité par les rues Twyeninck, du Pré aux Oies, Servandoni et du Beemdgracht était il y a encore une quarantaine d'années une zone marécageuse (plus étendue que le Moeraske) avec une magnifique roselière. La faune y comprenait une variété de batraciens, poissons, insectes liés au milieu aquatique, oiseaux... Nul doute qu'une telle zone serait classée aujourd'hui "Natura 2000". Las, à l'époque, il fut décidé que c'était un milieu incompatible avec l'image de la Ville et il fut décidé de combler ce marais (dont le niveau était bien en dessous de celui de la rue du Pré aux Oies) avec ... des déchets de démolitions... Je vous laisse imaginer le spectacle désolant que cela a constitué pendant des mois. Et puis, petit à petit, la nature a repris ses droits, et une nouvelle végétation a pris possession de ce terrain. Une nouvelle faune a suivi: on pouvait entre autres y voir régulièrement le faucon crécerelle ou la chouette hulotte.

    Troisième et dernier acte, la Ville de Bruxelles a décidé, dans le but de valoriser le quartier, de faire de cet espace un parc "civilisé" avec des chemins... en béton. Une magnifique plaine de jeux (malheureusement détruite il y a peu par l'imbécilité de vandales) y est également créée. Tout cela attire, et c'est bien naturel, du monde, mais malgré le maintien de zones "sauvages" dans le parc, une grosse partie de la faune dont j'ai parlé précédemment a fuit l'agitation humaine. Il est aussi regrettable que les concepteurs de ce parc n'aient pas pensé à aménager une pièce d'eau qui rappelle le passé de l'endroit!

    Je salue l'initiative de la ville même si le choix de ce parc pour présenter la biodiversité à Haren ne me semble pas le plus judicieux (je connais des jardins de particuliers, qui bien que moins étendus, présentent une plus grande biodiversité).

     

    beachflagjaune2-page-001.jpgJe vous rappelle aussi que le Comité des Habitants de Haren organise chaque mois une balade ou une activité sur les sentiers de Haren (avec le soutien de HAREN tv)

     

     

    Pour la balade du 17 juin, le rendez-vous est à 8 heures 30 rue du Beemdgracht (face aux ruines de la plaine de jeux) vu le nombre de participants, il est conseillé de s'inscrire à écoconseil@brucity.be ou au 02 279 33 10

     

    A (re)découvrir: Faune de Haren (cliquez ici)

    Faune de Haren.jpg

     

  • Une balade politique et savoureuse...

    chiconmauvebalise.jpgLe soleil et une quinzaine de promeneurs se sont retrouvés ce dimanche pour suivre la balade des « chicons mauves » ou, pour être plus précis, la balade Haren-Keelbeek-Diegem.
    Parmi les participants, deux membres de la CEBE nous ont honoré de leur présence. La CEBE (www.cebe.be) gère différents sites dont le Moeraske voisin à Evere. La CEBE et Arna sont nos plus fidèles conseillés et support pour nos actions d’entretien et de valorisation de nos sentiers.
    k01.jpgCette balade, que le comité des Habitants a à cœur de valoriser et faire connaitre aux Harenois et leurs voisins, offre de belles découvertes. Le trajet est décrit dans le bulletin du comité distribué dans les boites aux lettres harenoises (fin mai 2012) et disponible sur le site du comité.
    harpaspaysans (2).jpgPour rejoindre le site du Keelbeek, nous traversons le village par le sentier du même nom (anciennement Kerkeveld) au milieu des potagers. Nous profitons pleinement du présent en pensant à ce que nous disent les jardiniers qui louent une petite parcelle pour leur potager : « les propriétaires n’attendent qu’une chose : vendre le terrain à un promoteur ». Espérons que si un lotissement vient, le sentier du Keelbeek sera préservé et donnera sur les jardins des habitations (c’est la position de la ville aujourd’hui, merci).
    k03.jpgLe site du Keelbeek, en ce jour radieux, est très fréquentés. Un policier vient y entrainer son chien et nous rencontrons un groupe de Schaerbeekois, venus à vélo avec leur barbecue… ah, ce petit vent de liberté ! Nous les invitons à repartir avec leurs déchets … pour ne pas faire comme d’autres. N’oublions pas, le Keelbeek nous invite à être responsable ! Tout ce qu’on y amène on le reprend avec soi, un bel exemple d’autonomie à la portée de tous, non ?
    k04.jpgMais revenons à l’essentiel, notre balade parmi les cornouillers. Sous le soleil, nous y rêvons au Haren d’antan où les seigneurs venaient en villégiature. Nous pourrions comparer le site du Keelbeek à beaucoup de poumons vert de la région, il ne demande qu’à être mieux connu et, sans doute, mieux entretenu. Et tout en nous baladant on se demande pourquoi ce site n’a-t-il pas plus de droit d’être protégé qu’un autre ?
    keelbeek 1.jpgNous traversons ensuite Diegem où nous observons différents aménagements de rues en « zone rencontre ». Dans ces zones, les voitures y sont autorisées mais les piétons y sont rois et la vitesse limitée à 20km/h (attention aux sprints). Cela est également d’actualité aujourd’hui. Le plan de mobilité communal propose de limiter le trafic de transit dans le village et ce type d’aménagement sera sans doute indispensable pour réaliser cet objectif. Machelen et Diegem sont riches de ces aménagements et Haren semble y être tout-à-fait adapté. Devons-nous attendre les compensations de la prison pour les voir apparaitre dans notre village ? Si le cœur vous en dit, la région bruxelloise désire soutenir vos projets : https://toolboxmobilite.irisnet.be/appel-a-projets/infos-utiles/
    k02.jpgPour revenir au village, nous empruntons une des ‘autoroutes cyclables’ (GEN voor fietsers) qu’aménage la région flamande (http://www.mobimix.be/inhoud/2010/5/16/1639) avec un détour dans un petit bois et un morceau du circuit de cyclo-cross qu’accueille Diegem chaque année. Par l’Osier Fleuri, les membres de la CEBE nous font découvrir une plante rare : une Aristoloche ! Et oui, il n’y a pas que des nuisances à Haren la nature nous offre encore aujourd’hui ses faveurs.
    toogenblik.jpgNous avions très soif en rentrant dans le village. C’est avec beaucoup de bonheur que nous avons été accueilli au T’Oogenblik (http://www.toogenblik.be/). Cette salle très accueillante permet de déguster de nombreuses bière et autres boisons, citons par exemple une bière au chicon et une gueuze Cantillon qui ont été la juste conclusion à la balade pour certains participants.
    Rendez-vous le 23 juin pour une nouvelle activité Brektabeen.
    Laurent MOULIN

  • Suivez les chicons!

    beach flag.jpgLes actualités se téléscopent à Haren ce dimanche 27 mai!
    D’une part le projet de valorisation des sentiers, soutenu par la ville, progresse. Et d’autre part nos sentiers sont plus menacés que jamais. Après le détournement de la Glaisière, c’est aujourd’hui le Keelbeek qui est menacé de destruction.
     
    keelbeek 1.jpgLa balade que le Comité des Habitants vous propose ce dimanche est motivée par la première idée : valoriser et faire mieux connaître le réseau vert dont Haren dispose encore aujourd’hui.
    Des « chicons mauves » devraient nous guider, en partant de la place du village en face de la maison de quartier, vers Diegem. Nous emprunterons bien sûr la rue du Keelbeek et nous prendrons le temps de découvrir la faune et la flore du site du Keelbeek et de traverser le parc des Télétubies. Même si le fantôme de la menace de disparition planera, notre envie est de partager la richesse du site du Keelbeek et pour nous y aider, des naturalistes nous accompagnerons.
     

    chiconmauvebalise.jpg

    En fonction du temps passé à analyser la nature que nous offre notre large zone verte, chacun pourra choisir soit de reprendre le chemin du retour, soit de poursuivre via Diegem vers le parc Arthur Maes, toujours sur les traces des nouvelles balades harenoises.
    La participation est gratuite, enfilez juste vos chaussures et votre curiosité pour nous rejoindre. Retour au centre de Haren prévue vers 16h30.
     
    Chemin de traverse.jpgQuand : dimanche 27 mai de 14h à 16h30
    Où : Place du village, rue Cortenbach à 113 Haren
    We spreken ook Nederlands
     
    Le Brektabeen, pour le Comité des Habitants de Haren
    Laurent MOULIN