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Se lever à l'aurore le jour de la fète du travail, c'est ce que vous propose Natagora! L'association vous propose en effet de partir ce jour à la découverte de ce monde en écoutant de bonne heure la beauté des chants de nos oiseaux. Les tambourinements du pic épeiche, les trilles de la grive musicienne, les notes flûtées de la fauvette à tête noire ou encore les imitations de la rousserolle verderolle ne vous laisseront pas insensibles !
Il vous est donc proposé de les rejoindre au lever du soleil, lorsque notre faune à plumes donne de la voix à tout-va et sifflote ses plus belles mélodies. Les ornithologues passionnants vous guideront en balade à l’écoute des chants d’oiseaux. Un événement 100% gratuit à travers toute la Wallonie et Bruxelles, guidé par des spécialistes qui vous amèneront dans un merveilleux univers chanté, sans exclure quelques belles observations visuelles.
A proximité de Haren, c'est à Evere que Natagora vous propose de se joindre à eux le 1 et/ou le 2 mai:
Balade matinale à la découverte des oiseaux. Petit-déjeuner R.-V. : 5:00 communiqué à l'inscription (fin vers 8:30) Contact : Philippe Verleure - 0478/970537 - phil.verleure(at)skynet.be Inscription : obligatoire Accessibles aux PMR En partenariat avec Ville de Bruxelles
Les harenois ont donné à ce parc le nom de Teletubbies, en référence à cette série télévisée de la BBC. Son relief artificiel fait en effet penser aux décors de cette émission pour enfants.
En réalité, même si le public y a accès, c'est un parc privé. Il appartient (appartenait) au complexe de bureaux situé rue de la Métrologie. L'ironie, c'est que l'édification de ce parc était une exigence des pouvoirs publics pour l'attribution du permis de construire des bureaux. A présent, l'état a repris possession des lieux en vue d'y installer la future prison.
C'est en s'inquiètant du laissez-aller de l'entretien du parc que les harenois ont pris connaissance du projet de la Régie des Bâtiments, avant cela, les pouvoirs publics nous laissaient croire que la future prison se limiterait au site des anciennes usines Wanson.
Bien malgré lui, ce parc est devenu le symbole de l'opposition au projet d'établissement carcéral.
S'il est toujours autant fréquenté par les promeneurs, avec ou sans chien (ou même cheval) qui y accèdent par le Keelbeek, il plus guère entretenu. Si les pelouses sont encore tondues par les bons soins des lapins, les étangs sont depuis à sec et servent bien malrgré eux de dépotoirs.
Les plus anciens harenois se souviennent encore du temps ou à cet endroit paissaiet des vaches, le parc actuel était alors bordé d'un immense trou, souvenir d'une carrière de "zavelsteen". Ce trou a été comblé, on ne sait trop avec quoi... ce sera une surprise pour le batisseur de la future prison...
Troisième étape de notre tour des parcs de Haren: le parc Ter Elst. Situé entre la rue de Verdun et la rue du Beemdgracht, il créé ainsi une liaison verte entre ces deux rues et mène naturellement vers le parc Kasteelhof dont je parlerai dans un prochain article.
Il tire son nom de l'ancien château dit "du Marquis d'Assche". Le domaine Ter Elst s'étendait entre la rue de Verdun, la rue d'Hannetaire l'actuelle rue Servandoni et ses pelouses se prolongeaient jusqu'à la ligne Bruxelles-Malines (avant l'implantation de Schaerbeek-formation). Le château fut démoli en 1912 et dans les années 20, la Marquise d'Assche fit don d'une partie des terres à l'église et y fit bâtir l'école paroissiale (actuellement Kameleon).
Le parc se présente comme un sentier slalomant entre des alcoves végétales pourvues de bancs propices aux pique-nique... ou aux rendez-vous galants.
Curiosité: ce sentier a été babtisé: "rue Ter Elst".
Ce parc est bien entretenu par les employés de la Ville, pelouse tondue régulièrement, haies taillées...
Malheusement les soirs des beaux jours, le bas du parc est envahi par des bandes qui inquiètent les riverains, au point que beaucoup évitent l'endroit. Ces groupes, peu civilisés, sont bruyants jusqu'à des heures avancées de la nuit, et au petit matin, le sol est régulièrement jonché de cadavres de bouteilles (alors qu'il y a des bulles à verre à proximité) ou d'autres choses moins avouables. Les plaintes répétées des riverains ne semblent rien y changer, est-ce par manque de volonté ou de moyens que les autorités tardent à agir?
A travers les yeux d'un harenois, voici une petite balade bucolique dans notre village:
"Débutons notre promenade par le centre de Haren, à savoir son église Sainte Elisabeth. Bien trop souvent fermée et pour cause, préservation de leur patrimoine, sa façade est, à y mieux regarder, à la fois rustique et de belle facture architecturale. Le soir les projecteurs au sodium lui apportent une autre auréole …. Grâce à sa partie moyenâgeuse, dont la tour carrée du 12e siècle est une illustration réussie de la vie médiévale de Haren. Avec son horloge murale dorée qui s’éclate à chaque heure elle donne à ce centre historique un cachet bucolique et villageois..
Descente vers rue de Cortenbach dont le petit parc égaye par la note verte qu’il donne à celle-ci. Les haies et arbustes étant bien taillés il donneun aperçu plus grand de l’endroit.
Direction le Castrum.
Avec un petit arrêt des plus campagnards avant d’aborder ce lieu historique. Une vaste prairie jouxtant le chemin de fer offre ses herbages à des chevaux.On s’y sent bien, on s’y prendrait à respirer l’air ambiant.
Et face à nous s’élève le castrum, cette ancienne ferme fortifiée, monument classé comme il se doit. En ce début de saison, les buissons et taillis séparant le castrum de la rue sont encore assez peu fournis.
La bâtisse puissantereste impressionnante de par l’épaisseur des murs de la tour/porte cochère. Le toit bien réparé et la partie droite du bâtiment est des plus pittoresque.
La balade se poursuit vers la rue Pré aux oies et force est de reconnaître que les installations de la SNCB attirent plus la curiosité que le rejet. On pourrait même presque dire que le viaduc du diabolo est une réussite architecturale et donne à l’horizon ce je ne sais quoi qui attire dans les installations de trains électriques non pas de notre enfance compte tenu de la modicité des réseaux que la plupart d’entre nous avaient à cette époque, mais des installations conséquentes que certains ont créés une fois devenus adultes.
Remontée par le parc de Haren, est une belle création. Avec ses diverses zones distinctes -plaine de jeux avec les vestiges d’un grand château en bois, zone de repos avec un monument glorifiant le chicon, zone de relaxation pour nos amis quadrupèdes, zone de méditation à l’ombre d’un saule pleureur. Même les dealers y trouvent des coins tranquilles….
Pour rejoindre la rue de Verdun on passe par le parc Ter Elst. Cette étroite bande aux allées sinueuses est parsemée d’îlots de tranquillité avec bancs en abondance et haies soigneusement taillées. Très agréable pour y faire un somme ou y dévorer, frites ou quelque ouvrage pour les plus courageux.
Traversée de la plaine de hockey. Erronément attribuée au football. Fonctionnelle à défaut d’être belle. Mais la ligne des cinq arbres altiers qui en masquent le fond atténue cette impression plutôt déprimante.
Le chemin du Keelbeek nous entraîne dans un environnement potager jusqu’au tunnel passant sous le chemin de fer et nous fait atterrir dans le paysage digne des télétubbies du Dobbelenberg. Cette zone encore en friche est le vrai poumon vert de Haren,sauvage, recelant renards, corneilles, hérons, grenouilles endémiques et autres habitants. Cela reste également le dernier endroit où les chiens peuvent encore se défouler en toute liberté. Mais attention : zone d’intérêt certain, mais pas uniquement pour les herboristes, zoologues amateurs et cynophiles, hélas aussi pour les promoteurs et autres destructeurs de l’environnement agréable aux habitants : c’est là que la très contestée mais imposée(par les édiles qui n’y habitent évidemment pas) que s’érigera bientôt ce qui pouvait arriver de pire aux harenois : la construction de la méga prison de Belgique. Les carottes ne sont peut-être pas encore cuites, mais elles arrivent bientôt à ébullition, aussi profitez de ce havre de paix et de nature tant que faire se peut.
Retour par le cimetière de Haren, un havre où les macchabés ont tout intérêt à bien s’accrocher à leurs arpents de terrain, car nul doute que certains esprits promoteurs (de leur propre fortune au détriment de la mort des autres) doivent sûrement avoir des vues sur cet endroit de quiétude, tout comme ils reniflent déjà goulûment le sentier du Keelbeek et ses potagers, plaisir de la vraie vie pour ceux qui les entourent, et incongruité temporelle pour ces rats avides.
Arrivée au point de départ avec un sentiment de satisfaction, de bien être, une balade qui m’occupa près d’une heure et qui me fut dès plus agréable."
Deuxième volet de notre série sur les espaces verts de Haren, le parc Arthur Maes.
Ce parc est méconnu en dehors de ses riverains; il est vrai que son accès fait davantage penser à l'entrée d'une propriété privée qu'à celle d'un parc public. Après être devenu propriété de l'état, au gré des réformes institutionnelles, il serait passé sous le giron de la région avant de dépendre de la Ville et de prendre ainsi le nom du dernier bourgmestre de Haren.
Autrefois les "anciens" harenois l'appelaient le "Hitlerse bosje" (petit bois d'Hitler). On m'a donné deux explications plausibles à cette appellation: la première serait due au fait que son propriétaire était un collaborateur durant la seconde guerre mondiale. La seconde serait que les soldats allemands casernés dans l'aérodrome voisin y trouvaient refuge pendant les bombardements des alliés.
Dès l'entrée du parc deux majestueux hêtres rouges nous accueillent. Ces arbres sont d'ailleurs repris au classement des arbres remarquables. Le ton est donné, nous ne sommes pas dans un parc "amménagé" (même si ce fut le cas autrefois) mais bien dans une petite forêt. Il ne nous faut parcourir que quelques mètres pour que le vacarme de la chaussée de Haecht voisine ne s'estompe. Ce bois, presque sauvage, mèle les différentes espèces végétales, et à ce titre favorise une biodiversité. Un bonheur de plus à nos portes!
Ca et là, quelques vestiges de pierre rappellent que ce parc fut autrefois un jardin privé, tandis que des souches offrent des "sculptures" surprenantes et des gîtes à la faune.
Lors d'une visite estivale, j'avais été choqué par des détritus laissés par des inciviques, pourtant, dans le même temps, j'avais croisé des promeneurs qui prenaient le temps de ramasser tous ces "cadavres", soucieux de maintenir ce coin de nature propre. Cela semble avoir porté ses fruits, car lors de ma dernière visite, seul le jaune des jonquilles faisait des taches dans le paysage!