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Haren au vert - Page 24

  • Invasion des beaux jours

    inv01.jpgAvec le retour des beaux jours, la végétation va s'épanouir. Il en va de même pour les indésirables que sont les plantes invasives, il convient donc de les surveiller dès maintenant.

    Souvent introduites dans nos régions pour des raisons ornementales, elles ont rapidement échappé au contrôle de l'homme pour se répandre un peu partout, supplantant la flore indigène. Elles sont difficiles à éradiquer, et comme la berce du Caucase, peuvent même s'avérer toxiques.

    Pour faire face à ce problème, les autorités communales ont adopté depuis plusieurs années, une procédure pour éradiquer ces espèces de plantes. Le service des Espaces Verts de la Ville intervient activement sur l'ensemble des terrains qui sont sous sa responsabilité: parcs, espaces publics, etc... En revanche, il ne peut intervenir d'initiative chez les particuliers. Chacun est donc prié de signaler la présence de ces plantes indésirables afin que les services de la Ville puissent leur appliquer les techniques d'éradication appropriés.

    Service des Espaces Verts, 97 quai des Usines 1000 Bruxelles 02 279 61 00

    Voici comment les reconnaître et quelques conseils de mesures à prendre:

    Cerisier tardif (prunus serotia)

    inv02.jpgDans nos régions, le cerisier tardif atteint rarement les dimensions d'un arbre proprement dit. Généralement, on le trouve sous forme d'arbustre ou petit arbre au tronc sinueux. Les feuilles sont caduques, simples, longiformes au bord scié et présentent une nervation pennée. L'essence fleurit en épi de fin mai à fin juin et produit des baies rouge foncé. Lorsque les feuilles ou les tiges sont blessées, une forte odeur d'amande se libère.

    Le cerisier tardif est une essence forestière pouvant apparaître sur différents types de sols. Aussi bien les sols sablonneux et pauvres que les sols plus limoneux s'y prêtent parfaitement. La dispersio se fait principalement par les oiseaux qui raffolent des baies et ui peuven les transporter sur de grandes distances. L'essence est très invasive et dominante. Les conditions sous son feuillage sont extêmement inappropriées pour les plantes indigènes ce qui provoque leur disparition.

    LUTTE:

    De préférence avant la fructification, en août-septembre. Les jeunes plants peuvent être arrachés à la main. Pour les individus ayant un diamètre supérieur à 2 cm, il convient de les couper ou les scier et d'enduire le tronc restant de glyphosate à l'aide d'un pinceau.

     

    Berce du Caucase (heracleum mantegazzianum)

    inv03.jpgLa berce du Caucase est une plante herbacée qui peut vivre pendan plusieurs années, par contre, elle ne fleurit qu'une seule fois après quoi elle meurt. L'inflorescence est une ombelle composée. Les feuilles, fortement incises ont une forme particulière et peuvent couvrir des surfaces notables. La dimension énorme (jusqu'à 4 mètres de haut) et la fructification impressionnante (jusqu'à 100000 semences par plante) font de cette plante un compétiteur extraordinaire qui étouffe la flore locale.

    ATTENTION: la sève de cette plante possède des propriétés phototoxiques qui peuvent provoquer de graves brûlures après exposition au Soleil.

    La berce du Caucase est une plante typique des sols humides et riches. Elle abonde le long des talus et des bermes. Un ensoleillement suffisant est requis.

    LUTTE:

    Les ombelles doivent être retirées des plantes fleurissantes. Les mois de juillet et août sont les plus propices, mais ilest important de le faire avant que les semences soient mûres. Après la floraison, la plante meurt d'elle-même et cete méthode l'empèche de propager ses graines.

    Comme la plante ne fleurit pas chaque année, la métode la plus efficace est l'épuisement de la racine en tondant à intervalles réguliers. Une autre méthode est de trancher la racine le plus profondément possible à l'aide d'une bèche.

    L'application de pesticides n'est pas opportune vu la dimension de la plante.

     

    Renouée du Japon (fallopia japonica)

    inv04.jpgLa renouée du Japo est une plante vivace aux racines profondes, composée d'un rhizome et d'une tige branchue (jusqu'à 3 m) et creuse avec plusieurs compartiments. La tige est verte parsemée de petites taches rouges et les feuilles atteignent entre 5 et 12 cm de longueur. En hiver, la partie en surface meurt. En Août-septembre la plante fleurit en épi avec de petites fleurs blanc crème, pafois roses. Au mois de mars-avril les tiges émergent rapidement du sol entre les restes de tiges déssèchées de l'année précédente en produisant des feuilles vert clair à hauteur régulière sur la tige.

    La renouée du Japon aime les sols riches et humides et posse en colonie. Elle a une préférence pour les endroits ensoleillés, bienn que l'ombre puisse aussi bien être supportée.

    LUTTE:

    La renouée du Japon est pratiquement inextinguible. Même le plus petit morceau de plante peut donner naissance à une nouvelle colonie en peu de temps. Pour cette raison, une combinaison de trois techniques doit être mise en oeuvre pour lutter contre la renouée du Japon:

    -Tonte et évacuation: de préférence en août ou septembre ou plusieurs fois par an. Une répétition mensuelle de cette opération est idéale pour affaiblir la plante. ATTENTION à ne pas mélanger les restes à d'autres matières organiques car chaque morceau peut donner naissance à une nouvelle colonie!

    -Couvrir au début de l'hiver: il convient de couvrir les plantes avec un matériau flexible et foncé. ATTENTION les bords des vieilles tiges coupent!

    -Des herbicides à base de glyphosate peuvent affaiblir la plante mais ne la tuent pas. L'application peut se faire par pulvérisation, en appliquant directement le produit sur les tiges fraîchement coupées à l'aide d'une brosse ou en injectant/versant le produit sur la surface coupée.

    Le déterrement n'est pas efficace et très intensif.

  • 30 minutes par semaine

    PICT0571.JPGAvec le retour des beaux jours, nombre se sentent l'envie de jardiner. Si nombre de harenois possèdent un jardin, quelques pots, un balcon, une terrasse et/ou sur une toiture plate, peuvent suffire pour commencer son potager écologique. Bruxelles Environnement vous encourage à réaliser votre propre potager, pour profiter des plaisirs de la terre et de délicieux légumes bio, en vous offrant le mini kit "Mon potager en ville".


      Ce kit contient 4 sortes de graines à planter :

    PICT0572.JPG-courgette

    -salade à couper

    -persil

    -pourpier d’hiver

    Vous y trouverez également une brochure "Mon potager en ville" avec les conseils et informations nécessaires pour cultiver, entretenir et récolter ces légumes et plantes aromatiques.

    PICT0568.JPGVous pouvez vous procurer ce mini-kit à la ferme Nos Pilifs à Neder over Heembeek pendant les heures d'ouverture de la jardinerie (du mardi au samedi de 9 à 18 heures) ou encore lors des visites guidée du potager didactique au coin du Houtweg et de la rue de Verdun (tous les 3ème samedi du mois de 14 à 17 heures).

     

    D'autre part, dès le mois de mai, une nouvelle rubrique vous proposera sur ce blog des conseils, trucs et astuces pour le potager.

    kitpotager.jpg

  • Aube des oiseaux

    pic_epeiche_femelle.jpgSe lever à l'aurore le jour de la fète du travail, c'est ce que vous propose Natagora! L'association vous propose en effet de partir ce jour à la découverte de ce monde en écoutant de bonne heure la beauté des chants de nos oiseaux. Les tambourinements du pic épeiche, les trilles de la grive musicienne, les notes flûtées de la fauvette à tête noire ou encore les imitations de la rousserolle verderolle ne vous laisseront pas insensibles !

    Il vous est donc proposé de les rejoindre au lever du soleil, lorsque notre faune à plumes donne de la voix à tout-va et sifflote ses plus belles mélodies. Les ornithologues passionnants vous guideront en balade à l’écoute des chants d’oiseaux.
    merle ver b.jpgUn événement 100% gratuit à travers toute la Wallonie et Bruxelles, guidé par des spécialistes qui vous amèneront dans un merveilleux univers chanté, sans exclure quelques belles observations visuelles.

    A proximité de Haren, c'est à Evere que Natagora vous propose de se joindre à eux le 1 et/ou le 2 mai:

    Balade matinale à la découverte des oiseaux. Petit-déjeuner
    R.-V. : 5:00 communiqué à l'inscription (fin vers 8:30)
    Contact : Philippe Verleure - 0478/970537 - phil.verleure(at)skynet.be
    Inscription : obligatoire
    Accessibles aux PMR
    En partenariat avec Ville de Bruxelles

  • Millenium, parc de Haren

    DSCN0301.JPGLes harenois ont donné à ce parc le nom de Teletubbies, en référence à cette série télévisée de la BBC. Son relief artificiel fait en effet penser aux décors de cette émission pour enfants.

     

     

     

    teletubbies sat b.jpgEn réalité, même si le public y a accès, c'est un parc privé. Il appartient (appartenait) au complexe de bureaux situé rue de la Métrologie. L'ironie, c'est que l'édification de ce parc était une exigence des pouvoirs publics pour l'attribution du permis de construire des bureaux. A présent, l'état a repris possession des lieux en vue d'y installer la future prison.

    DSCN0300.JPGC'est en s'inquiètant du laissez-aller de l'entretien du parc que les harenois ont pris connaissance du projet de la Régie des Bâtiments, avant cela, les pouvoirs publics nous laissaient croire que la future prison se limiterait au site des anciennes usines Wanson.

    DSCN0304.JPGBien malgré lui, ce parc est devenu le symbole de l'opposition au projet d'établissement carcéral.

    DSCN0310.JPGS'il est toujours autant fréquenté par les promeneurs, avec ou sans chien (ou même cheval) qui y accèdent par le Keelbeek, il plus guère entretenu. Si les pelouses sont encore tondues par les bons soins des lapins, les étangs sont depuis à sec et servent bien malrgré eux de dépotoirs.

    Les plus anciens harenois se souviennent encore du temps ou à cet endroit paissaiet des vaches, le parc actuel était alors bordé d'un immense trou, souvenir d'une carrière de "zavelsteen". Ce trou a été comblé, on ne sait trop avec quoi... ce sera une surprise pour le batisseur de la future prison...

    DSCN0312.JPG

  • Ter Elst, parc de Haren

    DSCN0292.JPGTroisième étape de notre tour des parcs de Haren: le parc Ter Elst. Situé entre la rue de Verdun et la rue du Beemdgracht, il créé ainsi une liaison verte entre ces deux rues et mène naturellement vers le parc Kasteelhof dont je parlerai dans un prochain article.

     

     

     

    ter elst.jpgIl tire son nom de l'ancien château dit "du Marquis d'Assche". Le domaine Ter Elst s'étendait entre la rue de Verdun, la rue d'Hannetaire l'actuelle rue Servandoni et ses pelouses se prolongeaient jusqu'à la ligne Bruxelles-Malines (avant l'implantation de Schaerbeek-formation). Le château fut démoli en 1912 et dans les années 20, la Marquise d'Assche fit don d'une partie des terres à l'église et y fit bâtir l'école paroissiale (actuellement Kameleon).

    DSCN0277.JPGLe parc se présente comme un sentier slalomant entre des alcoves végétales pourvues de bancs propices aux pique-nique... ou aux rendez-vous galants.

    DSCN0276.JPGCuriosité: ce sentier a été babtisé: "rue Ter Elst".

    Ce parc est bien entretenu par les employés de la Ville, pelouse tondue régulièrement, haies taillées...

    DSCN0280.JPGMalheusement les soirs des beaux jours, le bas du parc est envahi par des bandes qui inquiètent les riverains, au point que beaucoup évitent l'endroit. Ces groupes, peu civilisés, sont bruyants jusqu'à des heures avancées de la nuit, et au petit matin, le sol est régulièrement jonché de cadavres de bouteilles (alors qu'il y a des bulles à verre à proximité) ou d'autres choses moins avouables. Les plaintes répétées des riverains ne semblent rien y changer, est-ce par manque de volonté ou de moyens que les autorités tardent à agir?

    DSCN0288.JPG