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Histoire - Page 7

  • Retour vers le passé (IV)

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    Nous poursuivons notre parcours au travers de l'histoire de notre village!

    "Une partie des cens de Haeren fut achetée à messire Dupin par le secrétaire Corneille Van Heymbeke, et par sa femme Madelaine Van Asbroeck, qui laissèrent à leurs enfants: sire Rutger-Théodore Van Heymbeke, conseiller de Brabant, messire Frédéric-Antoine, licencié en droit, messire Pierre-François, capitaine au service du roi, et Henriette (r. du 12 décembre 1668). Un fils de cette dernière et de Théodore de Flodorp, messire Antoine de Flodorp, releva les cens de Haeren, après la mort de son oncle Pierre-François Van Heymbeke (r. du 11 juin 1674); son frère Pierre, seigneur de Clabbeek, capitaine au service du roi,  eut pour sa part la maison de campagne des Van Heymbeke, mais il l'a céda à son frère aîné, qui, étant mort avant lui, lui laissa ses cens domaniaux (r. du 27 avril 1722). Les Flodorp vendirent leurs biens de Haeren à Pierre Van Antwerpen (vers 1753), dont la maison de campagne, l'ancien "goet van Flodorp" , a appartenu a Madame la baronne Osy, et a ensuite été acheté par feu le colonel Bouvier. Ses jardins ornent l'entrée du village de Haeren, du côté du midi. 

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  • Retour vers le passé (III)

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    Suite de l'histoire de notre village telle que rapportée dans l'ouvrage de Alphonse Wauters publié en 1855:

    "Lors du sac de Malines par les Espagnols, en 1572, l'hôpital fut livré au pillage. Dupin s'y était caché dans une chambre occupée par sa femme, Catherine Vandenhameele, qui était alors sur le point d'accoucher; on l'y découvrit, on l'accabla de coups, et on allait le tuer, lorsque Catherine, par un effort suprême, se jeta hors de son lit. L'état dans lequel elle se trouvait inspira quelque pitié aux pillards, qui toutefois exigèrent pour sa rançon 3000 florins, et, pour celle de son mari, 5000 florins. Elle accoucha le lendemain et Dupin mourut de chagrin un mois après. Sa veuve se remaria à Barthélémi de Lucquo. Dupin avait acheté la haute, moyenne et basse justice et les cens domaniaux de Haeren (r. du 15 avril 1569), lesquels passèrent, après lui, à ses fils: Jacques, Antoine et François (r. du 24 janvier 1572-1575). Messire Jacques Dupin mourut en 1625, à Breda, capitaine d'une compagnie de cavalerie; son frère Antoine, qui hérita de lui ses cens domaniaux de Haeren (r. du 22 septembre 1627), fut échevin de Malines et procréa deux fils qui périrent, le premier, au siège de Pilsen en Bohème; le deuxième entre Suse et Pignerol, en 1629, et une fille, Marie-Lélie, femme de Jacques Meester-Jan, secrétaire de la ville de Bruxelles, anobli en 1657. Isabelle Dupin porta en mariage de sa famille à Haeren à Guillaume-Albert de Rayemackere (r. du 1er août 1654), père de Guillaume, qui fut trésorier de la ville de Bruxelles (r. du 30 avril 1718); Guillaume de Rayemackere devint receveur et doyen de la draperie à Louvain, et céda à Jean-Antoine-Marie-Joseph comte Vandernoot ses cens à Haeren, qui rapportaient par an 161 deniers de Louvain, 40 chapons, 23 oboles de Louvain, 44 setiers d'avoine, et 6 florins 1 sou censaux (r. du 1er août 1746)."

    à suivre

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  • Retour vers le passé (II)

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    Voici le deuxième volet de la publication des extraits concernant Haren de "L'histoire des environs de Bruxelles

    "Aucun souvenir historique ne se rattache à l'ancienne famille de Haeren, qui restat obscure et s'éteignit de bonne heure.

     (En 1249 vivait Pierre de Haren, et, en 1253, Walter de Haren,vassal du seigneur de Malines. Pierre, eut entre autres enfants, un fils nommé René (1269) et une fille qui épousa Paridan de Haren (1253). En 1241, Maître Jacques de Haren, chanoine d'Anderlecht, donna à l"abbaye d'Afflighem un bonnier situé à Haren. Pierre de Haren, prêtre, est cité en 1314.)

    Le 10 avril 1559, maître Rombaud Loots, secrétaire de la reine Marie de Hongrie et, plus tard, conseiller de la chambre des comptes de Brabant et chevalier, qui avait acquis le quatre mars précédent, à Haeren des biens appartenant aux héritiers d'Antoine Vandermeeren, acheta du souverain, moyennant 1172 livres, la haute moyenne et basse justice du village et ses dépendances (relief du 17 juin 1559); il y acquit en outre: le 15 juin 1561, moyennant 19 livres, les cens possédées par le domaine (r. du 7 mai 1563); le 22 janvier 1562-1563, moyennant 20 florins carolus, le droit de percevoir les lots et ventes, et enfin, le 18 avril 1564, moyennant 218 livres d'Artois, quelques autres cens (r. du 21 juillet 1564).

    Le fils de maître Loots, Jean Loots (r. du 4 mars 1566-1567), fut commissaire de l'artillerie, et épousa une demoiselle d'Alost, Jacqueline de Vremde, dont il eut Adrien Loots, créé chevalier en 1607 et qui fut plusieurs fois echevin de Gand. Messire Jean Loots vendit toutes ses propriétés de Haeren, en 1569. Jacques de Jennepo lui acheta, le 18 juillet 1569, une maison de campagne entourée d'eau, voisine de la Ganseweyde et de la Wedelghemstrate, ainsi que des étangs, des digues, etc, contenant ensemble sept bonniers et s'étendant le long des rives de la Hoelbeke. Par son testament, qui est daté du 21 février 1570-1571, Jacques institua son héritier Antoine Del Pino ou Dupin, et légua aux pauvres de Haeren 1600 florins du Rhin, de 20 sous afin de distribuer tous les dimanches, un pain d'un sou et un sou en argent à 18 indigents choisis par Del Pino ou ses héritiers, et qui devaient, ces jours-là, assister à la grand-messe (lettre echevinale du 9 novembre 1574)

    à suivre

     

    Un bonnier est une ancienne unité de mesure de surface équivalent à 140 ares ou 14000 mètres carrés.

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  • Retour vers le passé (I)

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    Rares sont les ouvrages qui parlent de l'histoire de Haren. Nous avons néanmoins trouvé dans un livre rédigé par Alphonse Wauters et publié en 1855 sous le titre "Histoires des environs de Bruxelles" un important chapitre concernant notre village.

    Nous allons le publier en plusieurs parties sur ce blog (en respectant l'orthographe de l'époque).

     

    "Un court intervalle sépare d'Evere le village de Haeren, dont le nom est aussi porté par deux localités voisines, l'une de Maestricht, l'autre d'Oisterwyck; la racine de ce nom se retrouve dans les dénominations d'Ahr, Arau, etc. Haeren est cité, pour la première fois, dans une légende qui a été rédigée entre les années 1050 et 1056.

    Dans le principe, Haeren ne reconnaissait que l'autorité des ducs de Brabant, qui y levaient un cens assez considérable. Les actes concernant les biens censaux s'y passaient, là comme à Dieghem et aux environs, par-devant une cour censale, présidée par le receveur du domaine. Pour les affaires plus importantes, les habitants reconnaissaient la juridiction de l'échevinage de Campenhout; le village dépendait aussi de la chef-mairie de ce dernier endroit, ainsi qu'on le reconnut, à la suite d'une enquête, en 1533, et contrairement aux prétentions du maire de Vilvorde.

    Haeren souffrit considérablement des guerres de l'année 1489, et de la famine qui les suivit. En 1516, s'y tint un concours de l'arc, où vint la gilde de Louvain. Trois ans après, le 23 décembre, on y exécuta un lépreux nommé Pierre Poelvacx, qui avait été convaincu d'avoir commis trois meurtres. Pendant son procès, on avait soutenu qu'en qualité de lépreux il n'était pas justiciable de l'autorité civile; afin de protester contre cette prétention, on résolut de conserver la mémoire de son exécution. Le 26 décembre, le bourreau et cinq ramoneurs (schouvageren) de Bruxelles vinrent secrètement ôter de roue le cadavre du supplicié et l'enterrèrent; puis ils le remplacèrent par un homme de paille qu'ils habillèrent de chausses et d'un pourpoint. La roue se trouvait alors sur le bord du chemin conduisant de Bruxelles à Malines."

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    à suivre

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  • Retour vers le papier... peint

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    Les UPL, ou Usines Peters Lacroix, pour les plus jeunes cela ne dit pas grand chose; mais pour les plus anciens, c'était une véritable institution à Haren. C'était en effet la plus grande usine de papiers peints au Monde. Implantée dans le bas de Haren, entre le chemin de fer et sa gare de formation, la rue du Pré aux Oies, la rue du Dobbellenberg et la rue de Verdun.

    C'est en 1850 que cette usine fut fondée, mais c'est surtout après la première guerre mondiale qu'elle connut un développement fulgurant et particulièrement dans les années 30. Comme souvent dans ces années là, les patrons étaient très parternalistes avec leurs employés et s'occupaient de leurs loisirs. C'est ainsi que l'usine disposait de sa propre équipe de football et même de son propre terrain (mieux entretenu que celui de la ville à l'époque).

    La plupart des employés et ouvriers n'étaient pas issus de Haren (les habitants sont restés longtemps des agriculteurs), aussi arrivaient-ils par les différentes gares à Haren. Cela, au dire des "anciens", produisait un défilé, matin et soir dans les rues de Haren entre les gares et les usines. Mais, après une journée de travail, un ouvrier a soif... Ainsi, rien qu'entre la gare de Haren-Sud et le centre du village (350 mètres), on a compté à la belle époque jusqu'à 13 débits de boissons!!!

    upl02.pngEntre 1921 et 1924 certains papiers peints portent la signature: "Emair" ; c'est en fait la transcription phonétique des initiales M.R. pour Magritte René. En effet, le maître du surréalisme belge a dessiné à Haren des motifs de papiers peints en compagnie du peintre Victor Servranckx.

    En 1976, la société est condamnée à une lourde amende par la commission européenne pour entente illicite, et en 1979, elle ferme définitivement ses portes.

    Son terrain de football a été remplacé par l'entrepot d'un distributeur de livres le reste du site est occupés par diverses entreprises dans le domaine du transport, de la fourniture à l'horeca...

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