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Histoire - Page 5

  • Pigeon vole

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    pig02.jpgCe week end, se tenaient à Bruxelles les Olympiades de la Colombophilie. Mais saviez vous qu’il n’y a pas si longtemps de cela, beaucoup de harnois avaient un pigeonnier. Et chaque semaine, ils participaient à des concours en pariant sur leurs volatiles. Le plus fortiches faisaient même le concour de Barcelonne! Il y avait même un café  « Snelle Duif ». Mais comme beaucoup de stamineis de Haren, il est a présent fermé.

    pig03.JPGEt puis pendant la grande guerre, les pigeons servaient de messager, il faut dire qu’à l’époque, c’était le moyen de communication le plus efficace. A tel point que l’occupant teuton arrêtait et exécutait pour espionnage tout qui possédait des pigeons. A cette époque, pas mal ont fini à kla casserole. Mais les services rendus par les pigeons et les colombophiles pendant cette sombre période font qu’un monument est consacré  au « Pigeon Soldat » à Bruxelles. Je doute qu’on en fasse autant pour internet un jour!

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  • Expo en boule

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    Jusqu'en septembre 2017, l"Atomium accueille une exposition consacrée à la SABENA. Quel rapoort avec Haren me demanderez-vous. Et bien, cette compagnie a&rienne a vu le jour dans notre village.

    sabena02.jpgC'est en effet en automne 1914 que l'occupant prussien a choisi le Harenheideveld pour y installer une base pour Zeppelins qui deviendra l'aérodrome. Quelques années après la guerre, le 23 mai 1923 naissait à Haren la SABENA. En réalité, son premier vol commercial n'aura lieu que le 1 avril 1924 et reliait Rotterdam à Strasbour

    sabena05.jpgPetit retour en arrière: c'est en effet à l'aérodrome de Haren (souvent appelé erronément Evere) que la SABENA a vu le jour. C'est en automne 1914 que les allemands choisissent le site de Haren pour y baser leurs dirigeables afin de bombarder Paris. En 1915 ils y construisent un immense hangar que les britanniques s'empressent de bombarder, détruisant le zeppelin LZ-38. Les allemands retirent alors leurs dirigeables pour les déployer sur le front de l'est.

    av05.jpgLa guerre terminée, il ne reste qu'un hangar regorgeant d'avions confisqués à l'armée allemande. C'est ce matériel qui servira aux débuts de l'aviation civile et militaire belge. En 1919, la SNETA (Syndicat National pour l'Etude du Transport Aérien) organise un vol d'essai avec 2 passagers sur le trajet Londres-Paris-Bruxelles en 7h30. Elle utilise pour ce faire un bombardier allemand reconverti. Le billet coûtait 250 francs de l'époque; à titre de comparaison, un repas dans un excellent restaurant coûtait 5 francs.

    sabena04.jpgGeorges Nelis fonde en 1920 la SABCA (Société Anonyme Belge de Construction Aéronautique), société toujours active à Haren. Des hangars à avion des débuts sont encore visibles au 1470 de la chaussée de Haacht.

    sabena03.jpgLa SABENA (Société Anonyme Belge pour l'Exploitation de la Navigation Aérienne) est fondée en 1923 et reprend les activités civiles de la SNETA. Son premier hangar est en bois et les passagers doivent parcourir le kilomètre qui sépare le terminus du tram (situé à Evere) de l'aéroport à pied ou à vélo. L'appel des passager pour l'embarquement se faisait à l'aide d'une cloche. Dès 1924 un nouvel aérogare est construit et en 1928 un bâtiment magnifique appelé l'Avia Palace. Ce bâtiment est resté en place jusqu'à ce que les autorités ne décide sa démolition pour faire place au nouveau siège de l'Otan. Il méritait pourtant d'être classé.

    av02.jpgA la fin de la seconde guerre mondiale, la piste de Haren s'avère trop courte pour les avions de l'époque. Le ministère de la défense autorise alors le décollage des DC4 de l'aéroport militaire de Melsbroeck (construit lui aussi par les allemands). Mais les hangars de maintenance sont encore situés à Haren. On assiste alors à un spectacle peu commun: les avions empruntent la route qui relie les deux aérodromes (qui deviendra le boulevard Léopold III). Les avions avaient la priorité sur les autres véhicules et le code de la route adopte même de nouveaux panneaux: "DANGER AVIONS - GEVAAR VLIEGTUIGEN". En 1949, les dernières compagnies aériennes quittent définitivement Haren.

    De nos jours, Haren reste liée à l'aviation, et je ne parle pas que des avions qui survolent quotidiennement notre entité à basse altitude. La SABCA y est toujours active, EUROCONTROL y a son siège de même que le consortium BELAIRBUS avant de déménager à Waterloo. Plusieurs sociétés de fret aérien y ont leurs bureaux. La liaison directe vers Brucargo via la chaussée de Haecht ou vers l'aérogare via le boulevard Léopold III n'y est probablement pas étrangère.

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  • A Witloof story

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    S'il est "né" à Schaerbeek, l'épicentre de la culture du chicon a longtemps été Haren. Ces 19 et 20 novembre se tiendra une fête du chicon (nous en publierons le programme ce 13 novembre), un bon prétexte pour rappeler l'histoire d'amour qui lia notre village à ce légume à la douce amertume.

    chicons.jpgA présent, on peut en trouver tout au long de l'année, pourtant, le vrai chicon de pleine terre est un légume d'hiver. Il y a quelques années encore, une grande partie de la population de Haren vivait de sa culture.

    Si on attribue "l'invention" du chicon à un paysan schaerbeekois qui aurait voulut cacher sa récolte de chicorée dans sa cave lors de la période troublée de la révolution de 1830, c'est à Fransciscus Bresiers, jardinier en chef du Jardin Botanique de Bruxelles qu'on devrait la technique de forçage.

    gare chicon.jpgAu début, trois communes se partageaient l'essentiel de la production: Schaerbeek, Evere et Haren. Mais, l'urbanisation rapide des deux première et la disparition de leurs terres agricoles ont rapidement fait de Haren l'épicentre de la production des witloof. A tel point qu'une gare (l'actuelle gare de Haren "Linde") était consacrée à l'embarquement de ce précieux légume à destination de toute l'Europe.

    Paul VANDEN BRANDE, fils d'agriculteur, nous explique qu'il y avait quatre terroirs différents à Haren, chacun produisant une qualité de chicon différente (voir l'entretien réalisé par HAREN tv ci-dessous). Ainsi, le plateau du Noendelle produisait des witloof de petite taille aux feuilles serrées, une qualité supérieure prisée par le marché belge. Du côté du Keelbeek, c'étaient des légumes de plus grandes dimensions destinés au marché américain.

    chicons 1908443_1505659146359057_1989530935090709872_n.jpgLa culture du chicon s'est poursuivie jusque dans les années septante. A ce moment, la STIB a exproprié les meilleures terres du Noendelle pour y construire son dépôt. Quelques vieux agriculteurs en perpétuent la culture pour leur consommation personnelle ou celle de leurs proches. Il reste un négociant installé sur le territoire de Haren, mais il s'approvisionne ailleurs, et notamment dans le Hainaut.

     

    L'interview de Paul VANDEN BRANDE réalisé par HAREN tv:

     

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  • Noms de rues

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    Les rues de Haren n'ont pas toujours porté le nom qu'on leur connait actuellement. Les principaux changements ont eu lieu lors de l'anexion de Haren par Bruxelles-ville en 1921, mais parfois ce sont les circonstances de l'histoire qui ont provoqué ces changements.

    place000.jpgAinsi, la Keulschestraat (rue de Cologne) a été rebaptisée Geallierdestraat (rue des Alliés) à la fin de la première guerre mondiale (on ne pouvait pas garder le nom d'une ville ennemie)  avant de prendre le nom de rue de Verdun qu'ont lui connait actuellement.

    La rue Cortenbach s'appelait autrefois Kerkstraat, mais englobait l'actuelle rue Sainte Elisabeth. La partie de la rue Cortenbach longeant l'église n'existait pas avant que la Ville de Bruxelles ne démantèle le cimetière qui entourait l'édifice religieux.

    La rue du Flodorp s'appelait Pastoorstraat (rue du Curé). A noter que les rue Cortenbach, du Flodorp et Ter Elst font allusion aux trois châteaux présents autrefois à Haren.

    En référence aux nombreux ruisseaux qui coulaient à Haren, dont le Beemdgracht, la rue du Pré aux Oies se nommait la Beekstraat (rue du ruisseau).

    Avec le rattachement à Bruxelles-ville la capitale ne pouvait compter deux rue Neuve, aussi la Nieuwestraat a pris le nom de rue Servandoni.

    Harenheide1916.jpgLa Statiestraat qui désservait la gare de Haren-Nord est devenue la rue du Dobbellenberg.

    Lindestraat (rue du Tilleul) est l'actuelle rue Harenheyde, Herftstraat est devenue la rue du Donjon, Onze Lieve Vrouwstraat a fait place à la rue de la Seigneurie et la rue de la Paroisse portait le nom de Diegemstraat.

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  • Retour vers le passé (X)

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    Dernier volet de l'histoire de Haren selon Alphonse Wauters. Nous publions ici quelques chiffres que l'auteur a mis en annexe de son texte principal et qui donnent une "photographie" de Haren à différentes époques:

    "Haeren (Haren, XIème siècle, 1230, 1241, 1322, etc.) commune du canton de Vilvorde à 1 1/2 l. N.-1 1/4 N.-O. de Bruxelles.

    Territoire: En 1686, Haeren consistait en 492 bonniers, dont 384 bonniers de terres, 119 de pâtures, 2 de bois, 7 d'étangs; le revenu imposable s'élevait à 5038 florins. En 1846, sur une étendue totale de 582 hectares, la commune comprenait 168 ha cultivés en céréales, 7 ha cultivés en plantes industrielles, 74 ha cultivés en racines et fourrages, 64 ha de prairies, 17 a de jardins potagers, 5 ha de jardins d'agrément, 3 ha de bois, 1 ha de bruyères. La verge linéaire avait 18 1/3 pieds de Bruxelles.

    hh1002.jpgNombre d'habitations: En 1835, 30; en 1480, 21; en 1525, 42, dont sept à deux foyers; en 1686, 34 chaumières, des fermes, 2 châteaux, 3 brasseries, 1 auberge, 1 forge; en 1846, 156 maisons dont 3 inhabitées.

    Population: En 1786, 482 habitants; en l'an VIII, 481; au 31 décembre 1831, 599; au 15 novembre 1846, 771, formant 153 ménages; 52 enfants recevaient l'instruction et 182 personnes les secours de la bienfaisance.

    Industrie: 1 brasserie, quelques carrières.

    Dépendances: En 1253, on mentionne le Lieseberch (montagne d'Elise ou Elisabeth), entre Haeren et Evere, et le Dongelberg, près de Haeren; en 1324, le Luusbosch, entre Haeren et Evere (Cartulaire de l'infirmerie du béguinage de Bruxelles); en 1407, l'Oudestrate (juxta vicum dictum de Oudestrate); en 1407, le Platborschsteen (subtus Haren).

    Les régistre de l'état civil commencent en 1659.

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