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Quid pour la prison?

pri barb.jpgLors de la réunion de la commission de l'aménagement du territoire de la région de Bruxelles-capitale qui s’est tenue le  mercredi 16 janvier 2013,  Marie Nagy a interpellé  Charles Picqué à propos du suivi du projet de prison dans notre village.  Elle a relevé les points suivants :

 

 

 

 

·         les habitants de Haren n’ont toujours obtenu aucune information officielle à ce propos,

·         Le  projet d’urbanisme n’a toujours pas été dévoilé

·         Il empiète sur des espaces

·         La protection du Keelbeeck n’est toujours pas assurée

·         Compte tenu de l’enclavement de Haren des dispositions doivent être prises en matière de transports en commun, de facilité d’accès pour les voitures, que l’extension du RER devrait inclure Haren dans ses perspectives, qu’une prolongation de la ligne de bus 80 sera opportune.

·         Les projets de la Stib demeurent encore dans les limbes

·         La ville de Bruxelles ne semble pas vouloir dégager des budgets supplémentaires en matière de police alors que ce genre d’établissement appelle un surcroît de mesures de  sécurité pour les habitants.

·         Un tel projet implique aussi des frais élevés, or aucune  confirmation de participation budgetaire ne semble être parvenue à la Ville de Bruxelles.

·         Qu’en est-il de la demande d’offre pour ce marché.

·         Une étude d’incidence a-t-elle été réalisée ?

pri nag.jpgBref, toutes les questions dont lui ont fait part les habitants de Haren notamment lors de la réunion d’information qui s’est tenue au  début de l’année dans l’école de la rue de Verdun.

Mme Gisèle Mandaïla intervint à son tour pour non seulement confirmer ce qui venait d’être dit, mais aussi pour ajouter que le problème de l’implantation de commerces dans Haren prend une tournure d’urgence compte tenu de l’augmentation de la population y résidant.

pri picq.jpgCharles Picqué, ministre-président commença par attirer l’attention sur le fait que pas mal des points sus-mentionnés ne relevaient pas du ressort de la Ville,  renvoyant de la sorte un peu facilement une partie des problèmes vers d’autres instances…

Malgré tout il apporta les précisions suivantes :

 

 

·         La procédure a été lancée début 2012. Cinq candidats ont été retenus à l’issue de celle-ci.

·         Les offres seront présentées dans les semaines prochaines.

·         Il n’y a encore aucune demande de permis d’urbanisme et l’étude d’incidence sera faite à l’issue de celle-ci.

·         Le chemin de fer et ses talus forment des barrières naturelles entre prison et habitations.

·         La protection du site du Keelbeek sera prise en compte et un maximum sera fait au niveau esthétique pour réduire la nuisance visuelle de ce genre de bâtiment.

·         Une étude a été commandée à propos des   nuisances en matière de mobilité.

·         Au niveau budgétaire les frais de sécurité sont à charge du ministère de la Justice.

·         Les frais de transport des prisonniers  dépend du niveau de dangerosité des individus véhiculés. Celui-ci est fixé par le ministère de la Justice également.

·         L’impact sur les emplois dépend de l’état fédéral mais devrait bénéficier aux bruxellois du moins partiellement.

Devant tant d’incertitudes, d’approximations et d’inconnues, Marie Nagy a relevé qu’on avance dans un dossier un peu sans maîtriser l’ensemble de ses éléments disparates tant au niveau impacts que  coûts.

Pour elle :

·         Le flot de véhicules supplémentaires sera important surtout chaussée de Haecht déjà au bord de l’étranglement actuellement  et qui subira l’arrivée de l’Otan prochainement en sus.

·         Le réseau de transport en commun devra être renforcé,

·         Il est indispensable de lever les incertitudes qui subsistent  notamment à propos des coûts.

·         Quant à l’éloignement du palais de justice  de la prison, une idée avait été émise afin de réduire les déplacements, en réservant des salles spécifiques au sein même de la prison, mais cette perspective a rencontré une lévée de boucliers des avocats estimant cette disposition impossible.

Mary Nagy a exprimé sa ferme intention de ne pas laisser ce projet s’enfoncer dans encore plus de flou et de revenir régulièrement à la charge en vue d’obtenir les éclaircissements indispensables.

Reprenons donc cette maxime anglaise : Wait and See  (autrement dit attendons et voyons alors comme réagir de façon opportune et appropriée).

Le texte intégral est visible en cliquant ici

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