La Ville en vert
Bruxelles brigue le titre de capitale verte européenne de 2015. Pour rappel, elle avait "échoué" à la cinquième place lors de la précédente édition.
Et Bruxelles ne manque pas d'atouts pour y prétendre. En effet, 53% de la région sont constitués d'espaces verts. Il y a bien sur la forêt de Soignes qui occupe une part importante, mais aussi nombre d'espaces verts publics ou privés.
A son échelle, Haren apportait une contribution non négligeable. Je parle à l'imparfait, car c'est de moins en moins vrai. Ces dernières années, notre village a été livrés à des promoteurs qui bâtissent de grands ensembles la ou il y avait prairies, potagers ou bosquets. Même la Ville rachète des terrains dévolus à la culture pour y bâtir des ensembles à l'architecture douteuse comme à Harenberg.
Et pourtant, voici ce que dit la région:
"Pour répondre au défi d’un aménagement urbain durable dans un contexte d’essor démographique, le PRDD (plan régional de développement durable) prône ainsi une organisation du territoire dans une logique de ville de proximité, avec une densification maîtrisée de certains quartiers autour de noeuds de transports en commun, d’équipements utiles à la population, et de pôles de convivialité"
Ces préocupations sont loin d'être rencontrées à Haren puisque la densification se fait sans tenir compte de la capacité des infrastructures de communication, et que notre village est toujours un "parent pauvre" en matière de transports en commun.
J'ai rencontrés plusieurs habitants, qui avaient acheté une maison il y a quelques années, séduits par l'aspect semi-rural de notre village, et qui a présent, revendent leur bien, ne trouvant plus à Haren ce qu'ils étaient venus y chercher.
Si Bruxelles voit la Ville en vert, l'avenir de Haren semble gris... béton!
Condamnés par un promoteur