A propos de Haren
Pour ceux qui n'ont pu assister à la soirée débat du jeudi 26, voici le speech qui a servi d'introduction:
"Le 26 mai 2013, une personne a eu un malaise sur le terrain dit du Keelbeek . Après un appel des secours, les premiers sur place dans les dix minutes, Machelen-Vilvoorde. L’on constatera la présence de Bruxelles-Ville, vingt minutes à une demi-heure après l’appel, argument à l’appui pour le retard « Ils ne connaissent pas le quartier, ils se sont perdus ». Fait divers, mais symptomatique de la situation de Haren. Annexée en 1921 pour l’extension du canal. Depuis, Haren sert avant tout pour l’imposition, l’extension des services techniques ainsi que le besoin territoriale de Bruxelles villes et sa région. Tout cela, en total mépris du particularisme, des souhaits et des besoins de ses habitants. S’il existait une logique politique ou économique en 1921, actuellement l’annexion d’Haren est devenu une aberration géographique s’apparentant plus à un système (n’ayons pas peur des mots) colonial qu’une collaboration bilatérale. Des faits, si nous sommes assez grands pour accueillir le plus grand dépôt de la S.T.I.B, nous sommes trop petit pour un point Mobib ou une amelioration des services des transport. Si nous sommes assez grands pour accueillir une prison, nous sommes trop petits pour une police de proximité 24h sur 24. Si nous sommes assez grands pour répondre en grande partie à la crise du logement de Bruxelles Ville, nous sommes trop petits pour des infrastructures devant répondre aux besoins d’une démographie galopante sous la pression de la ville. Nous pourrions énumérer en détail ces problématiques qui vont du projet de 130 logements de la rue Harenberg en passant par la prison et au pseudo projet de mobilité d’Els Amp qui répond avant tout a un projet global dont Haren sera encore le cochon payant. Rapport 13.9.2013, Régie des bâtiments, prison de Haren . « Chercher un désenclavement supplémentaire via la chaussée de Haecht ». Avec le projet d’une rue Harenheyde bis, il ne faut pas être Ray Charles ou Gilbert Montagnier pour voir ce que signifie désenclavement via la chaussée de Haecht. Extension par le cœur de Haren. Depuis de nombreuses années de nombreux comités et habitants ont tenté le dialogue avec Bruxelles Ville et la région. Le monde politique répondant plus par un discours électoraliste que par des faits. On vend plus un emballage qu’un contenu. Rentrant bien dans la définition de Denys d’Halicarnasse sur ce qu’est devenu l’homme politique. « En ses heures graves, les sentiments que révèle le langage des hommes publics sont ceux que doivent nécessairement éprouver des ambitieux dépourvus de sciences. Croyant soutenir des thèses contraires, ils ne s’aperçoivent pas que leurs conduites sont identiques et que le discours de l’un renferme celui de l’autre. » Juin 2012, une aire de jeux en bois intégré dans le parc d’Haren, rue pré aux oies a été incendié. Promesse faite par Bertin Mampaka alors échevin des espaces verts de créer une nouvelle aire de jeux multi générationnel. Beau projet dont le dossier sera préparé par des habitants de Haren et remis à Mampaka en présence de Joëlle Milquet. . Un budget sera même proposé par l’échevinat. Mais nouvelle législature, El Ktibi, dossier perdus, dossier deux fois envoyé, pas de réponse. En attendant, pour l’adolescent, il n’existe aucune infrastructure pour les accueillir. Sauf…dans la futur mega prison où est prévu un terrain de foot, un terrain de basket etc…. Pour le dialogue concernant la méga prison, Laurent Moulin subira la même déconvenue. Jusqu’aux compensations, un flou étrange l’accompagne. Par exemple pour le projet Diabolo, Infrabel, la compensation pour Haren a été de 2800.000 euros. En retour Haren ne bénéficiera que de 600.000 euros non pour un plus, mais pour la restauration de la place Cortenbach. Travail qui aurait dû être accomplis de longue date. Mais la priorité étant toujours ailleurs ….à Bruxelles Ville. Reste quand même 2.200.000 mis dans les caisses de Bruxelles Ville. Et même pas la décence de restaurer le seul terrain de foot rue de Verdun accessible à tous. Et surnommé le terrain à bosses vu l’état déplorable. Plus restauré depuis plus de 20 ans. Sans oublier une infrastructure électrique ne répondant plus aux besoins d’une démographie en augmentation causant des baisses de tension et des cables brulant dans le sol . Dernier en date aout 2013, rue harenberg. Je ne m’étendrai pas plus en avant sur les relations unilatérales entre Bruxelles et Haren. Mais force est de ce questionner que tire Haren de l’annexion par Bruxelles Ville. La capitale n’est elle pas devenu un poids de plus en plus lourd pour Haren . Et quelle arme reste-t-il pour notre village, faute de dialogue constructif appuyé par des faits et non des emballages vides. "
Jean-Pierre RAMAKERS
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