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Crimes contre la ruralité

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Maronniers, érables, sureaux… il n’a fallut qu’une matinée pour les faire disparaître du paysage de Kasteelhof.

CDSCN0880.JPG’est le dernier des quatre coins arborés de cette rue qui disparaît ainsi sous les tronçonneuses de promoteurs immobiliers. Cela fait une soixantaine d’arbres à haute tige qui ont ainsi été abattus ces dernières années ; et contrairement à ce qui avait été promis lors des commissions de concertation, aucune replantation n’a eu lieu. Les riverains ne décolèrent pas. Ils avaient obtenu un sursis pour ces arbres en opposant une ordonnance régionale (relire « Massacre à la tronçonneuse » en cliquant ici) mais celui-ci fut de courte durée. Ils en veulent aux politiques qui laissent détruire le caractère rural de Haren, pire selon eux, tant la Ville que la région contribuent à l’urbanisation débridée du village.

DSCN0883.JPGDans ce cas-ci, un immeuble de six appartements trouvera la place sur un terrain plus petit que ceux occupés par les maisons unifamiliales (jardin compris) qui constituent ce quartier. Les riverains surnomment déjà ce futur bâtiment « le pigeonnier » en référence à ses futurs habitants qui paieront le prix fort au promoteur.

DSCN2786.JPGMais la volonté des politiques de détruire le caractère rural de Haren en favorisant de tels projets privés, voire lorsque la Ville en est elle-même le promoteur (comme la cité-boîtes à chaussures à Harenberg ou rue du Pré aux Oies) a amené les harenois à parler de crimes contre la ruralité ! Pour eux, le caractère rural de Haren est un patrimoine aussi précieux que l’architecture de la Grand-Place ! Si un jour, le crime contre la ruralité devait devenir une notion juridique, nul doute qu’on retrouverait sur le banc des accusés le collège de la Ville ainsi que les ministres régionaux (à moins qu'ils ne choisissent de fuir à l'étranger)!

Photos: Ana NAVARRO et P.J.

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