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Pour les harenois qui l'ignorent encore, les travaux de construction de la prison au Keelbeek devraient débuter dans les prochains jours, et ce malgré plusieurs recours toujours en cours dont certains sont suspensifs!
Il y a quelques jours encore, les derniers occupants de la Zad avaient été expulsés alors qu'un tel recours devait être examiné le matin même (mais (volontairement???) ignoré par la police) et les constructions détruite par le feu illégalement par les forces de l'ordre alors qu'aucune ordonnance judiciaire ne leur en donnait l'autorisation et en contradiction du Règlement Général de Police!
Ce projet coutera très cher à l'ensemble des contribuables au seul profit d'un consortium multinational et dont le maître d'oeuvre n'est autre qu'une administration qui est incapable d'entretenir correctement les bâtiments dont elle a la charge (dont le Palais de Justice ou les autres prisons de la capitales) et dont plusieurs membres ont déjà été condamnés à la prison ferme pour corruption! Ils se bâtissent peut-être un hôtel 5 étoiles pour leurs condamnations futures!?
Toujours est-il que certains activistes anti-prison et pro-nature ont changé de méthode de lutte en utilisant l'ironie pour mener leur combat: ils ont créé sur le web une fausse agence de pub pour la promotion de cette prison, soi-disant destinée à nous faire aimer ce qui sera le plus luxueux du pays. Pour ce faire, ils ont créé un site web:
Alors qu'un recours en tierce opposition suspend toute expulsion des occupants du Keelbeek, la police, ignorant cela, a procédé ce premier septembre à une nouvelle évacuation de l'occupation du Keelbeek! Il me semblait que les forces de l'ordre qui ont prêté serment de respecter la constitution et les lois du peuple belge devaient respecter leur serment! Mais peut-être certains palpent des "contributions" de la part de consortium qui ne paieront jamais d'impôt en Belgique!!!
Il n'y a pas que des harenois (ou des Zadistes) qui sont opposés à la destruction du Keelbeek, les naturalistes voient aussi d'un mauvais oeil le saccage de ce qui est (était) un milieu naturel exceptionnel en région bruxelloise. Voyez plutôt:
Cafasso et la Régie des bâtiments
éludent à nouveau la loi au Keelbeek
pour détruire des espèces animales protégées
Le 20 août dernier, la police expulsait, à nouveau illégalement, les occupants du Keelbeek.
Dans le même temps, des naturalistes nous indiquaient que de nouvelles espèces animales rares et protégées avaient été localisées sur place, depuis le recensement réalisé en 2011 pour Cafasso lors de sa demande de permis.
Parmi les nouvelles espèces observées, citons notamment :
le lérot, qui est une espèce protégée à Bruxelles,
trois nichées de petits gravelots, une espèce strictement protégée à Bruxelles, reprise à l’annexe de 2 de la Convention de Berne et à l’annexe II.2 de l’ordonnance nature bruxelloise,
le vanneau huppé, protégé par l’article 5 de la Directive CEE/79/409,
la chouette des marais.
Très récemment, de nouvelles découvertes[1] avaient été faites sur site, parmi lesquelles:
Le Criquet à ailes bleues, qui figure sur liste rouge européenne de l'UICN 2016 ;
Sympétrum méridional, qui était considéré comme éteint à Bruxelles jusqu'à ce 18/08/2018
Orthétrum brun, qui était considéré comme éteint à Bruxelles jusqu'en 2013, observé au Keelbeek le 14/07/2018,
Hespérie de l'alcée, qui a un statut d’espèce "rare" à Bruxelles.
Nous avons alors initié des démarches pour faire « officialiser » par des spécialistes la présence de ces espèces sur le Keelbeek, de manière à activer la protection légale qui aurait permis de les maintenir. Un accès au terrain était demandé aux services de la ville de Bruxelles : services de l’échevin de l’urbanisme G. Coomans et de l’échevin A. Courtois. Ceux-ci nous indiquent alors qu’ils entreprennent les démarches afin qu’un accès nous soit octroyé.
Dès le lendemain, les travaux de destruction s’accélèrent sur le Keelbeek. A la fin de la semaine, la totalité de la biodiversité du site est détruite. Y compris donc les espèces rares, très rares et strictement protégées qui s’y trouvaient, avant même qu’un accès au terrain soit accordé aux naturalistes, et ce malgré nos rappels.
Ces espèces protégées par la loi ont donc été détruites, après que les pouvoirs publics aient été sollicités pour que leur présence puisse être officialisée. Le problème est patent. Il s’ajoute aux nombreuses illégalités observées tout au long de l’avancée du projet toxique de mégaprison.
Le MR porte une responsabilité écrasante dans cet échec annoncé, de son échelon local jusqu’au niveau fédéral.
Nous sommes au cœur de la 6ème extinction des espèces dont la violence et l’étendue amène des spécialistes à parler « d’anéantissement biologique »[2]. La protection de la biodiversité n’est pas un détail, mais une nécessité absolue tant la biodiversité constitue la base même de la vie humaine sur Terre.
Il est encore possible d’enrayer le déclin de la biodiversité, mais pour cela il faut agir.
Une nouvelle fois, le Keelbeek agit comme puissant révélateur du fonctionnement réel de notre société. Il témoigne à Bruxelles de ce qui est observé dans les dizaines de pays où sont aussi actives les multinationales qui composent le consortium Cafasso : le droit tel qu’il existe aujourd’hui est inapte à protéger la biodiversité et la Terre. C’est-à-dire à nous protéger.
Il faut donc agir autrement. Comme le dit la formule qui prend tout son sens dans le contexte actuel d'anéantissement biologique: seuls les poisons morts nagent avec le courant.
Suite à la nouvelle évacuation du Keelbeek, Haren Observatory a publié un communiqué de presse:
Deuxième évacuation du Keelbeek à Haren
:énième faute politique du gouvernement Michel dans ce dossier
Nouvelle évacuation des occupants du Keelbeek à Haren ce matin, à nouveau au moment où l’ordre d’expulsion est contesté devant le juge .
Le gouvernement Michel prouve à nouveau qu’il utilise la force plutôt que le dialogue, avant que la justice soit dite . Après la canicule de cet été, Michel décide de bétonner le dernier poumon vert du Nord-Est de la capitale, et de bloquer les lanceurs d’alerte que sont les citoyens qui défendent l’espace vert du Keelbeek .
Jan Jambon a affirmé que les travaux ne pourraient pas commencer tant que les recours ne seraient pas jugés. Ils ne le sont pas. Il a affirmé que le contrat ne pourrait pas être conclu. Mais la régie des bâtiments affirme le contraire . Il est stupéfiant de constater que personne n’est en mesure de dire si le contrat a effectivement été signé, alors que le gouvernement Michel s’est toujours efforcé d’empêcher la réalisation d’un audit sur le financement de la mégaprison. Pourquoi choisir des solutions positives quand on peut s’offrir le pire sur le dos du contribuable?
*
Ce matin vers 7h00, une vingtaine de policiers ont procédé à l’évacuation des occupants du Keelbeek sur ordre du ministre de l’intérieur. Pour la deuxième fois, Jan Jambon a fait évacuer les personnes qui protègent le Keelbeek
Pour la deuxième fois il utilise la force plutôt que le dialogue alors que l’ordre d’évacuation était contesté en justice aujourd’hui à 9 heures. Pour rappel les occupants avaient gagné la première fois
.En audience la Régie des bâtiments a déposé des pièces complémentaires, et la séance a été reportée au 19 septembre.
Le gouvernement Michel prouve à nouveau qu’il utilise la police avant que la justice soit dite, pour préparer la destruction de nos lieux de vie et de la nature qui nous fait vivre!
Après la canicule extraordinaire de cet été, chacun sait et sent que le bouleversement climatique est en cours et que ses conséquences sont funestes. Dans les villes, l’élévation des températures est particulièrement problématique. L’épisode de forte chaleur de juillet et aout pourrait causer la mort prématurée de 2500 personnes en Belgique.
En réponse à ce problème criant et vital, le gouvernement Michel décide à Bruxelles de bétonner le dernier poumon vert du Nord-Est de la capitale et de poursuivre les lanceurs d’alerte que sont les citoyens qui défendent l’espace vert du Keelbeek
.
On ne saurait imaginer politique plus désastreuse à contre-temps de ce que demande notre époque.
Cette évacuation a par ailleurs lieu alors que 4 recours sont encore pendants au Conseil d’état.
En réponse aux interpellations d’Olivier Maingain (Défi) et Gilles Vandenburre (Ecolo), le ministre des finances indiquait le 19 juin 2018 que les travaux ne débuteraient pas avant que le recours en suspension contre la destruction des sentiers du Keelbeek ait été jugé au Conseil d’état. Ce recours n’a pas été jugé. Jambon indiquai également que le contrat PPP de la mégaprison ne serait pas conclu avec les multinationales avant le jugement de ce même recours. Pourtant, le 18 juillet dernier, la Régie des bâtiments a publié un communiqué de presse intitulé «Passation de contrat».
Spécialiste de l’opacité, des magouilles et de la corruption, la Régie des bâtiments s’efforce de maintenir le niveau en contredisant son ministre de tutelle qui est de toute évidence dans l’incapacité de répondre aux députés et aux citoyens qui l’interrogent sans relâche depuis plus de 5 ans. Le contrat PPP a-t-il été conclu avec les multinationales pendant l’été, contrairement à l’engagement du ministre de l’intérieur, endettant l’Etat belge de plus de 3 milliards d’euros sans contrôle possible? Il est stupéfiant de constater que personne n’est en mesure de répondre à cette question basique, alors que le gouvernement Michel s’est toujours efforcé d’empêcher la réalisation d’un audit sur le financement de la mégaprison.
Ce matin, des vigiles de la société de sécurité G4S ont été positionnés sur le terrain du Keelbeek. Il s’agit d’un symbole fort, puisqu’hier, le ministère britannique de la Justice a repris la gestion de la prison de Birmingham, qui était gérée en PPP par le même groupe G4S
. Ce groupe de sécurité s’est avéré incapable de faire fonctionner cette prison PPP transformé en cloaque dangereux.
La France a quant à elle abandonné les PPP carcéraux. La Hollande vide ses prisons.
Le gouvernement Michel, lui, multiplie les PPP carcéraux ruineux à grand renfort d’opacité et de symboles désastreux. Pourquoi choisir des solutions positives quand on peut s’offrir le pire sur le dos du contribuable?
Faire un barbecue dans un jardin privé, c'est tout à fait permis tant que cela ne produit aucun danger pour les bâtiment ni aucune nuisance pour le voisinage. Mais lorsqu'on veut en faire un dans l'espace public, lors d'une fête du village par exemple, il faut demander l'autorisation aux seules autorités compétentes en la matière: les pompiers! Hors de question aussi de brûler des déchets de quelque nature à l'air libre.
Voici ce que dit l'article 31 §2 du règlement général de police:
"Sauf autorisation de l'autorité compétente, il est interdit de faire du feu en extérieur, en dehors des immeubles bâtis, et de détruire par combustion en plein air tous déchets, en ce compris les déchets verts et( déchets ménagers organiques"
Pourtant, ce 20 aout, des hommes en bleu, qui n'ont reçu aucune formation en matière de lutte contre le feu et qui n'en ont d'ailleurs pas l'équipement si ce n'est le petit extincteur de leur combi, ont allumé plusieurs grands foyer sur le Keelkbeek.
Inconscients, se sont-ils rendus compte que malgré les pluies des derniers jours, la végétation environnante était encore très sèche et que le sol était jonché par de nombreux arbres coupés pour préparer le chantier de la future prison; ces deux éléments aurait pu rendre leur feu incontrôlable, il aurait pu s'étendre vers la station à haute tension qui alimente une grande partie de Bruxelles ou vers les conduites de gaz à haute pression de Fluxys (un nouveau Ghislenghien?). Connaissaient-ils seulement la présence de ces deux installations?
Ces hommes en bleu (je ne les mets pas tous dans le même panier... à salade) se sont comportés comme des gamins immatures! Au minimum, ils ont usurpés une compétence qu'ils ne possèdent pas!
Les pompiers sont intervenus pour circonscrire l'inconscience de ces hommes en bleu.