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Billet d'humeur (le coin du râleur) - Page 7

  • Dash contre Trash

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    Les automobilistes sont de plus en plus nombreux à équiper leur vehicule d'une dash cam. Si la fonction première de cet accessoire est de servir de preuve en cas d'accidents, il n'est pas rare qu'elles enregistrent des comportements dangereux.

    eboueurs001b.jpgMais une de ces caméra embarquée a enregistré un autre fait douteux. Ainsi, un mardi matin, elle a surpris rue de l'Aerodrome, des éboueurs qui chargeaient les sacs blancs et les sacs bleus dans la même benne à ordures au mépris du tri sélectif auquel sont contraints les citoyens sous peine d'amende administrative.

    Il semble qu'un manque de matériel et/ou de personnel pose sporadiquement des problèmes d'organisation à l'agence Bruxelles-Proprete. Cela ne concerne pas tous les quartiers de Haren car ailleurs, comme à la rue de Verdun, la collecte de fait correctement avec deux bennes distinctes comme j'ai pu le vérifier par moi-même.

    Reste à savoir si Bruxelles-Proprete s'acquittera d'une amende pour non-tri des déchets !?

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  • Un professionnel, ça se paie...

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    Yvan Mayeur sort un livre pour "défendre son honneur". Il se dit victime d'un acharnement médiatique et pour lui il n'y a pas de scandale Samu Social et lorsqu'on veut des professionnels, on les paie! Il faudra qu'il m'explique comment on peut être professionnel en exerçant à la fois les fonctions de bourgmestre, de président de Vivaqua sans oublier les nombreux autres mandats. Il prétend aussi n'avoir touché que 100000 euros brut en vingt ans soit 5000 euros brut par an. Là, il manipule la vérité car si le Samu Social existe effectivement depuis 20 ans, cette somme il l'a perçue sur les trois dernières années en contradiction avec les statuts. Et que dire aux bénévoles du Samu Social qui sont sur le terrain?

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  • Tout permis?

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    Un des points soulevés lors de la réunion concernant le travail des forces de sécurité à Haren avec le bourgmestre et les représentants des forces de l'ordre, concernait le stationnement sauvage sur les trottoirs. Rien n'a changé et certains se croient ainsi tout permis!

    DSCN6856.jpgAinsi, ce dernier samedi de mars, un semi-remorque s'est garé pendant de longues heures sur le trottoir de la rue Harenheyde, ne laissant aucune place pour les piétons; de plus, un véhicule particulier était garé sur le trottoir d'en face, le bloquant de même.

    Si on pourrait comprendre que pour un déménagement, le camion n 'ait eu d'autre choix que de se garer là, la législation impose la mise en place d'une signalisation adéquate afin de prévenir les autres usagers et protéger les piétons, mais, manifestement, nous n'avions pas affaire à des professionnels du déménagement.

    Quand au particulier, il est au moins coupable d'entrave à la circulation et mise en danger de piétons (sans oublier la contravention pour s'être garé sur un trottoir).

    Le commissariat est fermé le week-end, et déplacer une patrouille à Haren un samedi pour cela...

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  • Ou est l'Etat de droit?

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    C’est parti. Les premiers arbres ont été coupés, le terrain du Keelbeek est à nouveau surveillé et ce alors que l’ensemble des recours lancés par des citoyens ne sont pas encore épuisés.

    Cela n’est pas sans rappeler les événements de septembre 2015 durant lesquels la police dégagea manu militari les occupants du site au moment où était plaidée la cause de celui-ci devant le tribunal qui déclara quelques jours plus tard l’action de la police illégale.

    On pourrait être confronté cette fois encore au même cas de figure, l’état n’ayant pas laissé le temps à la justice de trancher. La politique du fait accompli se substituant à la loi du plus fort, cela semble devenir une habitude.

    Mais ce ne sont pas là les seules errances d’un gouvernement qui semble se préoccuper davantage de quelques intérêts financiers plutôt que des avis non seulement des Harenois mais aussi d’une grande part du corps de la magistrature, des experts en matière carcérale et même d’une partie de la police.

    cafasso01.jpgAinsi, sur le panneau d’avis de début des travaux figure le nom de Cafasso NV , un consortium dont les statuts n’ont toujours pas été rendus publics.

    Un marché public a donc déjà été octroyé à une personne juridique inconnue.

    Mais cela ne s’arrête pas là, le contrat lui non plus et malgré les nombreuses requêtes de certains parlementaires est non publié.

    Le gouvernement s’engage donc dans des travaux dont personne ne peut déterminer le montant et ce malgré les mises en garde de la Cour des Comptes.

    Ce que l’on sait par contre, c’est que ces travaux seront menés sous un montage appelé partenariat public privé (PPP) qui permet au consortium d’engranger les bénéfices de la « location » de la prison à l’état laissant à ce dernier une grande partie des risques. Une nouvelle socialisation des pertes et privatisations des profits mais cela devient habituel.

    Ces contrats ont montré leur nuisance. Leur coût est bien souvent trois fois supérieur à celui d’un investissement direct réalisé par une entité publique. En ces périodes de restrictions budgétaires, on aurait pu espérer que l’état gère en bon père de famille. Ce ne sera pas le cas.

    De nombreuses personnalités politiques dans d’autres pays européens ont pourtant déjà à ce propos tiré la sonnette d’alarme ainsi que la Cour des Comptes de notre pays qui met en garde contre l’utilisation de ce mécanisme. Mais de ces avis autorisés l’état belge à nouveau ne tient pas compte.

    Pire le gouvernement a été jusqu’à interdire un audit de cette technique de financement.

    Au sein de ce consortium, outre la société de construction basée à Gand : Denys, se profilent des groupes financiers puissants comme la BNP Paribas Fortis et l’australien Macquarie Group spécialisé en financement d’infrastructures.

    Leur modèle économique est bien rodé et inspiré de ce qui se passe depuis des décennies aux Etats Unis. Ils s’assurent d’obtenir une garantie de payement pour l’ensemble des cellules qu’elles soient occupées ou non, poussant ainsi à la maximisation de la taille de la prison et à l’ « optimisation » de son taux d’occupation. Alors que tous les experts en matière carcérale s’accordent à dire que la taille optimale d’une prison est de 300-400 occupants, c’est bien d’une maxi prison dont on parle à Haren qui comprendra 1.190 cellules.

    Le but, on l’aura compris, n’est pas de doter la Belgique d’une nouvelle prison, alors que dans le même temps de nombreux états européens ferment certaines d’entre elles comme aux Pays Bas ou en Suède, ni même de renouveler le parc de celles-ci, la prison de Saint Gilles pouvant être rénovée à bien moindre coût mais d’offrir un cadeau à des intérêts financiers avec, comme on peut l’imaginer, si l’on se réfère aux trop nombreuses affaires Publifin, Orès, le Samu social,…, Gial quelques retours sur compromission pour certaines personnalités politiques.

    Des citoyens attentifs, des riverains, des associations plaident depuis longtemps pour que ce projet qui ne peut être compris que comme un projet financier, soit reconsidéré.

    Outre les recours pendants devant les autorités belges, ils sont contraints également de s'adresser aux instances européennes afin de de mettre en avant le déni de démocratie d’un état qui se prévaut d’être légitime.

     

    Signataires :

    François Licoppe, Elisabeth Grimmer, Isabelle Hochart, Jean Baptiste Godinot, Laurent Moulin, Bibiane Bolle, Daphnis Bockstael, jérôme Pelenc, Valentine Julien, Ana Navarro, Aya Tanaka, Guilmain Stéphanie, Fabienne Vandereyken

    Comité de Haren, Observatoire international des Prisons - section belge, La Ligue des Droits de l'Homme, Respire ASBL, SolidHaren ASBL

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  • Close Encounters of... nimporte quoi

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    réunion sécurité.jpgCela commence par une communication ratée: les invitations aux harenois pour cette rencontre avec leur bourgmestre et services de police ne sont arrivées dans les boites aux lettres que quelques heures avant ladite réunion. Mais les réseaux sociaux ainsi que votre blog préféré (enfin, je peux rêver) avaient rempli leur rôle dès la fin de la semaine dernière, et la trop petite salle de la Maison de Quartier était remplie par une bonne cinquantaine de nos concitoyens.

    Et puis voici des policiers, en tenue d'apparat ou presque (pas en tenue de terrain) qui arrivent, mais ce ne sont pas les policiers du commissariat de Haren! S'en suit un exposé par le chef de zone sur la géographie Haren, inutile car bien connue de l'assistance. Le rôle, très administratif des inspecteurs de quartier est décrit, il ne sont pas habilités à réaliser des interventions (pourquoi sont-ils donc armés?). Puis on apprend qu'un "immense" progrès pour la sécurité de Haren va être concrétisé: jusqu'à présent, dans le deuxième district (Laeken, Neder over Heembeek, Haren), seul un commissariat à Laeken était ouvert 24H/24, mais dorénavant, un deuxième commissariat, celui "Versailles" à Neder le sera. Sait-il seulement combien de temps faut-il pour une patrouille d'intervention pour venir de ce coin vers notre village, ou combien de temps faut-il à un harenois pour s'y rendre en transport en commun? 

    Car c'est bien là une des préoccupations principales des harenois: dès la fermeture du commissariat, en soirée et le Week End, les petites frappes sévissent!

    close02.pngEntretemps, le bourgmestre est arrivé et s'excuse pour son retard, après avoir donné la parole à la directrice de Bravvo qui fait son exposé en se cachant d'une moitié de l'assistance derrière un pan de mur, Close prend la direction des débats en écoutant les questions des citoyens et en tentant d'y répondre, après tout, les prochaines élections sont dans 9 mois!

    Il serait trop long de détailler ici l'ensemble des questions posées, mais ce sont les mêmes que dans la précédente législature et répétées depuis lors des différents forums de quartier. Et la réponse du politique est la même: merci d'attirer notre attention sur ce problème, nous allons le résoudre (oui mais quand? Votre réponse, Monsieur le Bourgmestre on l'a déjà entendue à maintes reprises, agissez maintenant!).

    Autres problèmes soulevés: le trafic de transit grandissant et la petite délinquance qui prend possession des nouveaux quartiers (qui mangent les espaces verts qui faisaient le charme de Haren)

    Je n'ai pas croisé de harenois convaincu par cette rencontre qui sent la pré-campagne électorale à plein nez!

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