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Le ciel de Haren sentira-t-il un jour la frite ? Le survol de notre village est inévitable (on « fêtera » d’ailleurs cet automne les 100 ans de l’aérodrome de Haren), mais les ressources en pétrole ne seront pas éternelles et constructeurs et transporteurs cherchent des alternatives.
Ainsi, une compagnie batave opère depuis l’an dernier un vol hebdomadaire entre New York et Amsterdam et un autre entre la ville hollandaise et les Antilles avec des avions volant avec du carburant fabriqué à partir d’huile de friteuse recyclé !
La solution semble séduisante, mais il faut rester réaliste : pour franchir l’Atlantique, un Boeing 777 a besoin d’environ 60 tonnes de carburant ! Un frituriste que j’ai consulté (fritkot BOMPA à Ixelles) m’a affirmé consommer un peu plus de 100 kg de graisse à frites par semaine. Si cela vous tente, faites le calcul pour savoir combien de frites il vous faudra manger pour voyager en avion… (il y a actuellement plus de 25000 avions de ligne en service dans le Monde).
Ce n’est donc pas demain que le ciel de Haren sentira la frite !!!
Et si on transformait les coquilles de moules en biocarburant ?!
Au cours d’une de vos balades à Haren, vous verrez peut-être de grands volatiles dont la présence pourrait sembler insolite dans notre village.
Une demi-douzaine de nandous ont en effet élu domicile dans un pré qu’ils partagent avec des moutons. Ces cousins des autruches sont originaires d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil) ou ils fréquentent les pampas herbeuses. Excellents coureurs, leur course atteint les 60 m/h avec des pointes à 80. Lorsqu’ils fuient, ils pratiquent une course en zig zag.
Si comme leurs cousines africaines leur viande est appréciée, ils ne donnent pas de belles plumes comme celles qui ornent les coiffes des Gilles de Binche (entre autres).
Ce week est un des plus chargé de l'année pour l'aéroport; les estivants sont nombreux s'envoler vers leur destination de vacances. Mais à coté de ceux qui partent, il y a ceux qui ont notre pays pour destination, et ceux-ci sont parfois surprenants.
Les harenois connaissent les nuisances causées par la proximité de l'aéroport. Celles-ci sont surtout sonores; et elles risquent de s'accroitre avec le nouveau plan de répartition des vols qui favorises les pistes survolant notre entité. Il y a quelques temps, le directeur de l'Atomium tirait la sonnette d'alarme en disant que les boules du monument étaient attaquées par des dépots de kérosène. Pour les harenois, qui sont davantage survolés par les avions que le célèbre monument bruxellois, il y a de quoi se poser des questions (entre autre pour leurs potagers)...
Mais il y un autre inconvénient à la proximité de l'aéroport et dont peu de personnes ont entendu parler: le paludisme des aéroports!
Mais qu'est-ce donc?
Dans les années 80, plusieurs cas de malaria se sont déclarés auprès de personnes n'ayant jamais fréquenté des pays infestés. Leur seul point commun était que c'était des bagagistes ou des agents de piste d'aéroports européens (y compris celui de Zaventem). Des chercheurs ont mis en évidence qu'ils avaient été piqués par des moustiques transportés par des avions depuis des régions infestées. Ces chercheurs ont aussi souligné que ces moustiques pouvaient se disperser dans un rayon de cinq kilomètres autour de l'aérogare; Haren est donc potentiellement menacé!!!
Dans les années nonante, des mesures de désinsectisation ont été prises pour tous les vols au départ des régions potentiellement infestées (Afrique subsaharienne et Asie du sud-est). Et dès 1995, le nombre de cas d'infestation a été quasi nul.
Oui mais... certaines régions qui connaissent la malaria n'ont pas de telles mesures (c'est le cas de l'Anatolie turque) mais encore, d'autre régions du Monde ont des maladies transmises par les moustiques comme l'ile de la Réunion avec le moustique-tigre qui transmet le chikungunya (de nombreux cas sont déjà recensés dans le sud de la France); ou encore le virus du Nil occidental, transmis lui aussi par des moustiques, qui fait des ravages aux États-Unis et notamment au Texas avec plusieurs décès recensés ces dernières années. Ces pays n'ont actuellement aucune mesure pour éviter la dispersion des moustiques par les avions. Et avec le réchauffement climatique, le nombre de zone infectées s'accroit!
Alors, sommes-nous menacés?
Il y a bien longtemps que le bruit des avions ne m'empèche plus de dormir, par contre, le bruit d'un moustique qui tourne autour de moi peut me faire passer un nuit blanche! Au fait, saviez-vous que chez les moustiques seules les femelles font du bruit et piquent?
C'était cette semaine, sur le sentier de la Glaisière, à l'arrière du terrain de football; cela avait des cornes, mais ce n'était pas un diable, et ce n'était pas rouge!
Ce sont des chèvres que j'ai croisées, certaines tenues en laisse par une bergère! Cette rencontre fortuite pourrait sembler insolite. Et pourtant elle reflète bien l'âme de Haren, village qui a toujours été tourné vers le monde rural. A nous poulets, oies, moutons, chèvres, vaches!!! Pour la Grand-Place de Bruxelles (et le pentagone en général): les pigeons!
Ce dimanche après-midi, le quartier général de l'OTAN à Haren a reçu une visite particulière: un lama. Que les autorités chinoises ne se vexent pas, il ne s'agissait pas du Dalaï Lama mais bien de l'animal andin.
Il se baladait sur le boulevard Leopold III à hauteur du siège de l'organisation inernationale. Les pompiers ont pu le repousser vers un parking ou il a pu être capturé.
Un kangourou, probablement un wallaby de Bennett a aussi été apperçu mais n'a plus été observé depuis.
On ignore à l'heure actuelle l'origine de ces animaux.