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Vivre à Haren - Page 27

  • Ou est l'Etat de droit?

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    C’est parti. Les premiers arbres ont été coupés, le terrain du Keelbeek est à nouveau surveillé et ce alors que l’ensemble des recours lancés par des citoyens ne sont pas encore épuisés.

    Cela n’est pas sans rappeler les événements de septembre 2015 durant lesquels la police dégagea manu militari les occupants du site au moment où était plaidée la cause de celui-ci devant le tribunal qui déclara quelques jours plus tard l’action de la police illégale.

    On pourrait être confronté cette fois encore au même cas de figure, l’état n’ayant pas laissé le temps à la justice de trancher. La politique du fait accompli se substituant à la loi du plus fort, cela semble devenir une habitude.

    Mais ce ne sont pas là les seules errances d’un gouvernement qui semble se préoccuper davantage de quelques intérêts financiers plutôt que des avis non seulement des Harenois mais aussi d’une grande part du corps de la magistrature, des experts en matière carcérale et même d’une partie de la police.

    cafasso01.jpgAinsi, sur le panneau d’avis de début des travaux figure le nom de Cafasso NV , un consortium dont les statuts n’ont toujours pas été rendus publics.

    Un marché public a donc déjà été octroyé à une personne juridique inconnue.

    Mais cela ne s’arrête pas là, le contrat lui non plus et malgré les nombreuses requêtes de certains parlementaires est non publié.

    Le gouvernement s’engage donc dans des travaux dont personne ne peut déterminer le montant et ce malgré les mises en garde de la Cour des Comptes.

    Ce que l’on sait par contre, c’est que ces travaux seront menés sous un montage appelé partenariat public privé (PPP) qui permet au consortium d’engranger les bénéfices de la « location » de la prison à l’état laissant à ce dernier une grande partie des risques. Une nouvelle socialisation des pertes et privatisations des profits mais cela devient habituel.

    Ces contrats ont montré leur nuisance. Leur coût est bien souvent trois fois supérieur à celui d’un investissement direct réalisé par une entité publique. En ces périodes de restrictions budgétaires, on aurait pu espérer que l’état gère en bon père de famille. Ce ne sera pas le cas.

    De nombreuses personnalités politiques dans d’autres pays européens ont pourtant déjà à ce propos tiré la sonnette d’alarme ainsi que la Cour des Comptes de notre pays qui met en garde contre l’utilisation de ce mécanisme. Mais de ces avis autorisés l’état belge à nouveau ne tient pas compte.

    Pire le gouvernement a été jusqu’à interdire un audit de cette technique de financement.

    Au sein de ce consortium, outre la société de construction basée à Gand : Denys, se profilent des groupes financiers puissants comme la BNP Paribas Fortis et l’australien Macquarie Group spécialisé en financement d’infrastructures.

    Leur modèle économique est bien rodé et inspiré de ce qui se passe depuis des décennies aux Etats Unis. Ils s’assurent d’obtenir une garantie de payement pour l’ensemble des cellules qu’elles soient occupées ou non, poussant ainsi à la maximisation de la taille de la prison et à l’ « optimisation » de son taux d’occupation. Alors que tous les experts en matière carcérale s’accordent à dire que la taille optimale d’une prison est de 300-400 occupants, c’est bien d’une maxi prison dont on parle à Haren qui comprendra 1.190 cellules.

    Le but, on l’aura compris, n’est pas de doter la Belgique d’une nouvelle prison, alors que dans le même temps de nombreux états européens ferment certaines d’entre elles comme aux Pays Bas ou en Suède, ni même de renouveler le parc de celles-ci, la prison de Saint Gilles pouvant être rénovée à bien moindre coût mais d’offrir un cadeau à des intérêts financiers avec, comme on peut l’imaginer, si l’on se réfère aux trop nombreuses affaires Publifin, Orès, le Samu social,…, Gial quelques retours sur compromission pour certaines personnalités politiques.

    Des citoyens attentifs, des riverains, des associations plaident depuis longtemps pour que ce projet qui ne peut être compris que comme un projet financier, soit reconsidéré.

    Outre les recours pendants devant les autorités belges, ils sont contraints également de s'adresser aux instances européennes afin de de mettre en avant le déni de démocratie d’un état qui se prévaut d’être légitime.

     

    Signataires :

    François Licoppe, Elisabeth Grimmer, Isabelle Hochart, Jean Baptiste Godinot, Laurent Moulin, Bibiane Bolle, Daphnis Bockstael, jérôme Pelenc, Valentine Julien, Ana Navarro, Aya Tanaka, Guilmain Stéphanie, Fabienne Vandereyken

    Comité de Haren, Observatoire international des Prisons - section belge, La Ligue des Droits de l'Homme, Respire ASBL, SolidHaren ASBL

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  • Etes-vous aware?

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    Si toi aussi tu veux rencontrer un grand philosophe, tu auras peut-être cette chance dans les prochaines semaines.

    jcvd02.jpgNotre JCVD (Jean-Claude Van Damme) national devrais en effet dans les prochaines semaines venir tourner quelques scènes d'un film dans la commune voisine d'Evere (peut-être rendra-t-il même visite au Décathlon et au Quick de Haren et non pas d'Evere!).

    Les dates et localisations exactes sont encore tenues secrètes.

    Entre Hollywood et Evere un grand écart pour cet éminent penseur? Pas tant que cela puisqu'il est né à Berchem Sainte Agathe en ... 1960 (est-il toujours aussi souple à 58 ans?).

    Et n'oubliez pas une de ces célèbres citations:

    "Quand j'étais jeune, j'étais très con. Je suis resté très jeune!"

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  • Ca va roller

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    Rollers, skate board et trotinettes, cette info vous concerne. Il y a quelques mois, le roller park géré par l'a.s.b.l. Planet Park à Anderlecht devait fermer ses portes. Mais les responsables n'ont pas baissé les bras et ont activement cherché un nouveau lieu qui pourrait répondre à la demande. Et c'est à Haren qu'il l'ont trouvé, plus précisément au 1385 de la chaussée de Haecht.

    Le secret a été gardé jusqu'à la veille de l'ouverture ce samedi 3 février. Si la superficie est plus ou moins la même qu'à Anderlecht, le plafond culmine ici à 10 mètres contre 6 dans l'espace précédent ce qui rend le lieu encore plus impressionnant.

    Je ne manquerai pas de faire une visite de ce nouvel espace pour vous en rendre compte, mais je ne crois pas que je me risquerai sur des rollers ou un skate.

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  • Manneken Pis en deuil

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    Vous l'ignoriez peut-être, mais celui qui était l'habilleur officiel de Manneken Pis résidait à Haren (Harenberg). Je dois malheureusement parler de lui au passé car ce 2 février Jacky Stroobants nous a quitté à l'âge de 75 ans.

    Pour ceux qui voudraient lui rendre hommage, la messe de funéraille aura lieu ce samedi 10 février à 10 heures en l'église Sainte-Elisabeth. Les cendres trouveront ensuite leur place dans le columbarium du cimetière de Haren.

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  • Les perdus se retrouvent au Botanique

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    Il vous est certainement déjà arrivé d'oublier un objet dans un bus ou un tram. Jusqu'à présent, pour retrouver l'objet perdu, la STIB les centralisait à la station Porte de Namur. Depuis ce lundi 29 janvier, ce service a déménagé à la station Botanique.

    L’an dernier, plus de 8.450 objets égarés dans les stations et véhicules de la STIB ont atterri au bureau des objets trouvés, où ils ont été triés et répertoriés dans l’espoir de pouvoir être remis à leur propriétaire. En réalité, le nombre d’objets trouvés sur le réseau est beaucoup plus important – environ 16.000 chaque année – mais tous ne sont pas répertoriés. Il s’agit des denrées alimentaires périssables (qui ne sont pas conservées) et des objets trop courants ou difficiles à répertorier individuellement, comme des bonnets, des gants, des écharpes…

    Les objets « classiques » (gants, écharpes…) sont gardés 8 semaines. Les objets d’une plus grande valeur ou facilement identifiables (portefeuilles, clés, lunettes, mais aussi doudous !) sont eux gardés plus longtemps (3 mois) et les équipes de la STIB tentent toujours d’en rechercher pro activement les propriétaires. Près de 30% des objets retrouvent leur propriétaire. Les autres sont donnés à différentes associations.

    Si les sacs, cartes MOBIB, portefeuilles, classeurs et téléphones portables font partie des objets les plus couramment perdus sur le réseau, les collaborateurs du bureau des objets trouvés sont aussi parfois confrontés à des objets plus « insolites », comme une toge d’avocat, un écran plasma, une prothèse de jambe, une trompette, …

    Objet perdu ou trouvé ? Que faire ?

    Les voyageurs qui trouvent un objet perdu ou oublié sur le réseau sont invités à le remettre à un membre du personnel de la STIB, qui le transmettra au bureau des objets trouvés. Les voyageurs qui ont perdu ou oublié un objet sont invités à remplir le formulaire disponible sur le site internet de la STIB (stib.brussels – La STIB – Contactez-nous – Objets trouvés) ou à contacter le service à la clientèle au 070/23.2000 ou via la page Facebook ou Twitter de la STIB. La STIB les recontactera dès que l’objet aura été retrouvé. Ils pourront alors se présenter au bureau des objets perdus où, sur présentation de leur carte d’identité et après paiement de 5 euros de frais administratifs, ils pourront récupérer leur bien.

    Le bureau des objets trouvés est ouvert tous les lundis et mercredis, de 12h à 18h. Il se trouve au -2 à Botanique (en face de l’œuvre d’art en forme de roue).

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