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Patrimoine

  • Patrimoine: La ferme Vandergoten

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    vdg02.jpgVous connaissez certainement les déménageurs Vandergoten qui possèdent un dépôt au 60 de la rue Arthur Maes. Mais saviez-vous que cette famille a autrefois exercé un métier très différent?

    En 1867, on recensait dans le centre de Bruxelles 132 vacheries et 604 vaches. La famille Vandergoten a exploité l’une de ces vacheries de 1878 à 1948. Parallèlement, elle était également propriétaire d’une entreprise de déménagement qui eut la particularité d’utiliser le cheval de trait jusque 1970.

    vdg03.jpgA travers un choix de photographies, d’archives et d’objets, issus des collections des Archives de la Ville dont celles de la famille, acquises en 2012, le visiteur découvrira l’importance de l’élevage de vaches en ville au milieu du 19e siècle et les problèmes d’insalubrité qu’il génère. Il pourra aussi comprendre comment cette famille de vachers évolua vers une entreprise de déménagement renommée.

    L'exposition se tient jusqu'au 13 octobre (du lundi au vendredi) aux Archives de la Ville de Bruxelles, rue des Tanneurs, 65 à 1000 Bruxelles. Entrée libre.

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  • Des ponts solides

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    Ces derniers temps, les ponts et tunnels bruxellois ont régulièrement fait la une de l'actualité. En cause: leur dégradation précoce.

    pont04 650.jpgMais si ces ouvrages d'art, érigés à la fin du siècle dernier semblent très mal vieillir (faute d'entretien), il en est qui tiennent le coup depuis plus d'un siècle sans nécessiter de soins particuliers.

    C'est ainsi que plusieurs ponts de chemin de fer, bâtis vers 1910, enjambent les rues de Haren, et, bien que subissant d'importantes contraintes et vibrations de part le passage de lourds convois ferroviaires, ils passent allègrement les décennies sans faire parler d'eux. La technique utilisée à l'époque, voutes en briques et pierre bleue, est particulièrement résistante.

    pont03 650.jpgMettre en oeuvre une telle technique à l'heure actuelle serait particulièrement couteuse en main d'oeuvre qualifiée, mais le surcout de la construction serait à terme largement compensé par des couts d'entretien négligeable.

    Ce n'est pas le cas des ouvrages en béton, qui, s'ils sont moins chers au départ, coutent bien plus chers à l'entretien et en réparation. Leur durabilité n'est pas garantie!

    harenberg01.pngIl n'y a pas que les ponts et tunnels qui sont touchés par les "maladies du bétons", certains logements comme la cité Harenberg (qui présente déjà des signes de vieillissement prématuré) ne résisteront pas au temps. Le choix du béton est une vision à court terme de politiciens pour qui le calendrier est rythmé par les échéances électorales, et si des problèmes se posent, ce sera pour leurs successeurs!

    Au fait, le dernier tunnel creusé en région bruxelloise l'a été à Haren: il s'agit du tunnel OTAN!!! Inauguré en 2012, combien de temps tiendra-il?

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  • Patrimoine disparu: Château Ter Elst, dit du marquis d'Assche

    cte01.jpgC'était au temps ou Haren était une campagne appréciée par la Noblesse et la grande bourgeoisie. Il était alors de bon ton d'y avoir son manoir, son rendez-vous de chasse voire, son château.

    C'est ainsi, qu'en 1759, Jean-Nicolas Servandoni dit d'Hannetaire bâtit un château à Haeren sur le fief Ter Elst qu'il racheta à Marie-Anne van Langendonck, baronne d'Heembeek. D'Hannetaire est un acteur français, fils d'un peintre florentin et neveu du Servandoni à qui on doit la façade de Saint Sulpice à Paris.

    cte02.jpgOutre son métier d'acteur, ses rentes lui permirent de s'offrir un tel édifice, et il dirigeat à trois reprise le théatre de la Monnaie (1745-1746; 1755-1759; 1767-1772), en étant chassé puis réintégré au gré de la politique de l'époque.

    Entre 1760 et 1770, Haeren fut le rendez-vous du monde des théâtres et des grands seigneurs. Le prince Charles-Alexandre de Lorraine se rendait fréquemment à Haeren ou il trouvait joyeuse compagnie. Les charmantes "Lettres à Eugénie" du Prince de Ligne sont dédiées Eugénie d'Hannetaire, une des filles du comédien.

    cte03.jpgBien qu'il n'en eut pas le droit, d'Hannetaire aimait se qualifier de baron , seigneur de Haeren. Sa première femme, décédée en 1761 repose dans l'église Sainte Elisabeth.

    En 1771, il revendit son château à Jean-Antoine-Marie-Joseph comte vander Noot, baron de Schoonhoven, et de Marêts, seigneur de Beaumont, Piétrain, Pulderbosch et Haeren, chambellan de Marie-Thérèse, membre de l'état noble de Brabant. Ses descendants, par leur mère, portèrent le titre de marquis d'Assche.

    cte04.jpgEn 1912, le château fut démoli, et par la volonté de la marquise, une école paroissiale fut construite à sa place. Une partie des pierres récupérées lors de la démolition servirent à bâtir la petite église de Diegem-Lo.

    mur enceinte b.jpgDu château Ter Elst, il ne reste qu'un vestige du mur d'enceinte du domaine; il sert de mitoyenneté à certains des jardins situés Kasteelhof.

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  • Un patrimoine incontournable

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    A présent, on peut en trouver tout au long de l'année, pourtant, le vrai chicon de pleine terre est un légume d'hiver. Il y a quelques années encore, une grande partie de la population de Haren vivait de sa culture. Le chicon de pleine terre vient d'entrer au patrimoine de la Région, au même titre que le speculoos, la bière ou... les frikots!

    chicon02.jpgSi on attribue "l'invention" du chicon à un paysan schaerbeekois qui aurait voulut cacher sa récolte de chicorée dans sa cave lors de la période troublée de la révolution de 1830, c'est à Fransciscus Bresiers, jardinier en chef du Jardin Botanique de Bruxelles qu'on devrait la technique de forçage.

    chicon03.jpgAu début, trois communes se partageaient l'essentiel de la production: Schaerbeek, Evere et Haren. Mais, l'urbanisation rapide des deux première et la disparition de leurs terres agricoles ont rapidement fait de Haren l'épicentre de la production des witloof. A tel point qu'une gare (l'actuelle gare de Haren "Linde") était consacrée à l'embarquement de ce précieux légume à destination de toute l'Europe.

    chicon04.jpgPaul VANDEN BRANDE, fils d'agriculteur, nous explique qu'il y avait quatre terroirs différents à Haren, chacun produisant une qualité de chicon différente (voir l'entretien réalisé par HAREN tv ci-dessous). Ainsi, le plateau du Noendelle produisait des witloof de petite taille aux feuilles serrées, une qualité supérieure prisée par le marché belge. Du côté du Keelbeek, c'étaient des légumes de plus grandes dimensions destinés au marché américain.

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    ANTE GLADIUM ALII LEVITATE PENNA ET HUMOREM

     

  • Chicon et briques

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    Haren a été longtemps une commune rurale dont l'essentiel des activités était tourné vers le maraîchage. Les exploitations étaient de petite taille (moins de 3 hectares en moyenne). Ainsi, on voit encore un peu partout dans notre village des bâtiments construits fin XIXe début du XXe siècle dont la vocation agricole ne fait aucun doute.

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    -1- Vestibule; -2- Cuisine; -3- Salon; -4- Chambre; -5- WC; -6- Grange; -7-Cour; -8- Porcherie; -9- Ecurie; -10- Remise; -11- Laverie; -12- Grenier

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    es fermes comptent généralement deux niveaux et sont dotées d'une porte cochère sous linteau métallique. Leur taille était généralement proportionnelle à celle de l'exploitation et donc à la prospérité de l'agriculteur. Certaines ont une façade cimentée, et on peut encore y voir la signature du cimenteur.

    Cette architecture, liée à la culture maraîchère et plus particulièrement à celle du chicon, s'inscrit dans un tissu de constructions mitoyennes possible grâce à la taille réduite des exploitations. Il était typique de la région de culture du witloof, et particulièrement de Schaerbeek, Evere et Haren. Les deux premières communes ayant connu une urbanisation plus intense que Haren, il n'y a plus guère qu'ici qu'on trouve de nombreux exemples de cette architecture.

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