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Vivre à Haren - Page 54

  • Un géant au dessus de nos têtes

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    a380 bru 2.jpgLe 18 septembre dernier, un Airbus A380 de la compagnie Emirates se posait à Zaventem. D'ordinaire, la compagnie opère un vol quotidien entre Dubaï et Bruxelles avec des Boeing 777. Il s'agit ici d'une opération publicitaire, car si les piste de l'aéroport sont capables d'accueillir le plus gros avion de ligne du Monde, il n'en va pas de même pour le taxiways (voies de liaison entre les pistes et les terminaux) ainsi que pour les terminaux et leurs passerelles. Si Zaventem voulait voir ce géant des air se poser régulièrement, des investissements pour environ 10 millions d'euros seraient nécessaires.

    a380 tou.jpgQuoi qu'il en soit, le personnel de l'aéroport a été impressionné par le peu de bruit de ce géant, bien moins bruyant que le B777 ou l'antique 747 qui fait encore trembler nos maisons.

    Mais saviez-vous que une partie de l'Airbus A380 avait été conçue et est fabriquée à Haren? C'est en effet à la SABCA que des parties de fuselage sont construites avant de rejoindre l'usine d'assemblage de Toulouse... par la route:

  • Présents... si peu...

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    Ils étaient plus nombreux que lors de la précédente édition, je veux parler des échevins de la Ville de Bruxelles et de la réunion de quartier. On notera quand même l'absence remarquable et remarquée du bourgmestre Yvan Mayeur qui depuis son accession au maïorat, n'a daigné venir à Haren qu'à une seule reprise... pour un drink de fin d'année!!!

    DSCN4716.JPGPour ce qui s'est dit lors de cette réunion, peu de nouveautés si ce n'est la reconnaissance (du bout des lèvres) de la spécificité de Haren. On est loin de l'erreur de communication de l'an dernier commise par l'échevin Coomans de Brachène qui avait prétendu qu'il était harenois et que les harenois étaient bruxellois!

    Mais après des discours convenus et peu enrichissants, la plupart des échevins se sont rapidement éclipsés laissant les seuls Ans Persoons et Geoffroy Coomans de Brachène affronter seuls les questions des harenois (ce sont toujoiurs les mêmes qui s'y collent). Ces derniers ont même accompagné des habitants sur le sentier du Keelbeek à l'issue de la réunion.

    Beaucoup de harenois se demandent encore ou se trouve la participation dans ces réunions qui sont à sens unique!

     

  • La Régie déboutée!

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    La Régie s'est-elle précipitée ce lundi se doutant que la justice lui donnerait tort? Voici les derniers rebondissements:

    Lundi 21 septembre à 9h, au moment où le tribunal se penchait sur le recours contre l’ordre d’évacuation du terrain du Keelbeek, la Régie des bâtiments assistée de la police de Bruxelles commençait à effectivement évacuer le terrain. Au même moment au tribunal, l’affaire était mise en délibéré par le juge.

    Ce jeudi 24 septembre 2015, l’avocate des occupants du Keelbeek, Mieke Van den Broeke, a reçu le jugement. Les occupants du Keelbeek ont gagné leur recours. Le tribunal de première instance de Bruxelles a annulé l’ordonnance qui permettait d’évacuer les occupants, jugeant que la procédure unilatérale choisie pour éviter tout débat avec eux ne pouvait pas être utilisée dans ce cas.

    L’ordre était néanmoins exécutable, le recours n’étant pas suspensif, ce qui a permis à la Régie assistée de la police communale, de réaliser l'évacuation et la destruction du camp.

    Les occupants n’auraient pas du être évacués, le camp n’aurait pas dû être détruit et encore moins brûlé.

    Les amendes de 2.500 euros par infraction constatée ne sont plus d’application. Dans le cas où une autre procédure d’expulsion serait lancée, elle devrait être contradictoire.

    La Régie des bâtiment est à nouveau prise la main dans le sac : par 4 fois au cours des derniers mois, les occupants avaient bloqué des débuts de travaux illégaux. En février, la ville de Bruxelles avait déjà verbalisé la Régie pour abattage illégal d’arbres.

    A nouveau, la Régie a commis un acte de destruction sans base légale, se mettant en plus en infraction au moins par deux fois au cours de l’expulsion.

    Pire, la Régie est actuellement en train de réaliser des travaux qui sont pour partie illégaux. De vastes pans du terrain ont été saccagés par des engins de chantiers en tous genres. L’habitat d’animaux protégés a été détruit. Des arbres ont été coupés et déracinés sans autorisation. La Régie ne dispose à cette heure d’aucun permis pour réaliser ces types de travaux.

    A ce stade, le Ministre de tutelle, Jan Jambon, doit s’expliquer sur les pratiques illégales répétées de la Régie des bâtiments. Le Ministre de tutelle doit également répondre aux questions parlementaires qui lui ont été posées à propos de ce projet de prison et fournir les documents demandés, dont les bases contractuelles qui lient l’Etat au Consortium Cafasso.

    Le caractère unilatéral, brutal, illégal, antidémocratique des procédés de la Régie des bâtiments est à l’image du projet de mégaprison qui est prévu à Haren. En dehors du Consortium Cafasso qui en tirerait des bénéfices gigantesques, personne ne défend ce projet mégalomane et mal ficelé.

    Il est grand temps que le gouvernement fédéral abandonne ce projet de mégaprison qui, de toute évidence, ne pourra pas être réalisé en bafouant la démocratie et en faisant fi de de la préoccupation citoyenne.

  • Suite à ce lundi

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    Suite à l'opération d'expulszion de ce lundi, le Comité de Haren et le collectif Vrije Keelbeek Libre publient le communiqué suivant:

    La Régie fait du zèle
    Ce lundi 21 septembre à 9h30, le juge de première instance de Bruxelles a entendu les habitants du Keelbeek et la Régie des bâtiments, à propos du recours porté contre l'avis d'évacuation de ce terrain de 18ha menacé par la construction d'une mégaprison, et a mis l'affaire en délibéré.
    C'est le moment qu'a choisi la Régie pour faire exécuter l'évacuation du Keelbeek, le recours n'étant pas suspensif. L'acharnement de la Régie n'est plus à prouver et s'est exprimé à travers le dispositif policier déployé (une centaine d'agents), le terrain rendu inaccessible au public, l'arrestation de sept personnes, la destruction de la totalité des installations du camp par des engins, et l'incendie des biens restants. Ces oppositions frontales contre l'expression citoyenne ont franchi ainsi une nouvelle étape.
    Tout cela s'est déroulé en présence d'habitants du Keelbeek, de riverains de Haren, de sympathisants venus dès le matin apporter leur soutien, de personnes politiques et de nombreux médias.
    La Régie, qui ne dispose à ce stade d'aucun permis pour commencer les travaux, a ensuite entrepris de déloger deux militants postés dans une cabane construite dans un arbre à 10m de hauteur. Des ouvriers ont commencé à tronçonner des arbres situés à proximité immédiate de la cabane occupée, et qui ont ainsi menacé de la détruire. En outre, un bulldozer a volontairement violemment percuté l'arbre dans lequel se tenaient les militants, les mettant en danger vital. Ceux-ci ont alors crié et interpellé les ouvriers et policiers sur place pour se signaler et leur demander d'arrêter, sans succès. C'est seulement lorsque la hiérarchie de la police a pu être contactée par des sympathisants repoussés aux abords du Keelbeek et informés en urgence par téléphone de la situation, que cette opération a cessé. La vie de ces deux militants a été mise en jeu.
    La Régie ne s'arrête toutefois pas là, puisque les arbres en questions sont des arbres à haute tige, protégés dans la région bruxelloise. Il faut impérativement avoir des permis pour pouvoir les couper ou les détériorer, ce dont ne dispose pas la Régie qui s'est une nouvelle fois mise en infraction.
    Face à tout cela, il est pour le moins légitime et urgent de se poser la question suivante : y a-t-il un pilote dans la Régie ?
    L'entièreté de ce projet de mégaprison, anti démocratique par de multiples aspects, a pris ce lundi une tournure violente: saccage, incendie, arrestations avec gaz lacrymogènes et actes de violence, expulsions, mise en danger de la vie d'autrui.
    En attendant que le juge se prononce sur la légalité de ces actes, d'autres actions en justice vont être intentées.
    Alors que le terrain expulsé a commencé à être clôturé, les occupants, confirmés dans le bon sens, la légitimité et la nécessité de leurs actions pour la défense des biens communs, ont sans aucune hésitation monté ce jour-même un nouveau camp sur une parcelle adjacente, avec l'autorisation du propriétaire. Ils sont déterminés à maintenir leur présence citoyenne et vigilante pour éviter la destruction du terrain du Keelbeek.

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  • ZAD saccagée

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    DSCN4678.JPGAlors que de nombreux ZADistes et des opposants au projet de prison se trouvaient au palais de Justice ou se plaidait le recours contre l'ordonnance d'expulsion du Keelbeek, une trentaine de policiers ont investi le terrain vers 9 heures ce lundi matin  à la demande de l'huissier de Justice. Ils étaient accompagnés d'ouvriers et d'un bulldozer et ont entrepris le démantèlement des installations tandis que les policiers interdisaient l'accès au terrain maintenant même les journalistes à distance.

    Le chemin vicinal menant à Diegem étant lui-même interdit d'accès.

    DSCN4689.JPGLes policiers ont procédés à quatre arrestations administratives pour rebéllion (le parquet décidera s'il en fait des arrestations judiciaires).

    On peut s'étonner de la précipitation de la Régie des Bâtiments alors qu'elle n'a encore aucun permis et que le recours introduit contre l'ordonnance d'expulsion était plaidé ce matin et que la décision du tribunal est mise en délibéré.

    DSCN4683.JPGSeulement voila ce recours n'était pas suspensif d'où le passage en force de l'administration de Jan Jambon!

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