C'est avec une fanfare, du champagne et des petits fours que le bourgmestre accompagné de l'échevin des propriétés communales et du président du CPAS , ont convié les habitants de Harenberg à assister à la pose symbolique des premiers éléments préfabriqués des futurs logements.

Il s'agira de trente logements, une ou deux chambres, qui seront gérés par la Régie Foncière. Certaines conditions de revenus et de composition de ménage seront requises pour pouvoir accéder à ces logements. Dans son discours, le bourgmestre a souligné que les harenois seront prioritaires (comme pour les autres constructions du plan 1000 logements de la Ville).

Si le mode de construction choisi, des modules préfabriqués, permettra au gros-oeuvre d'être terminé rapidement, on peut se poser des questions concernant l'esthétique de ce complexe, qui ne correspond en rien à l'aspect actuel du quartier (cubes de béton alors que l'ensemble du quartier est constitué de maisons individuelles). Le gabarit pose aussi des question, car si en front de rue les bâtiments seront rez+1, en intérieur d'ilot ce sera rez+2 (donc plus haut que les maisons voisines). Quand l'échevin de l'urbanisme s'insurgeait ce jeudi contre l'expression "urbanisme sauvage" en prétendant que l'esthétique et les gabarits des quartiers était systématiquement respectés lors de la délivrance de permis, nous avons ici l'exemple du contraire; avec un projet de la Ville qui plus est!

Et puis l'ampleur du projet fait une fois de plus disparaître un espace de verdure qui faisait le charme de Haren.(un sentier faisant partie de la balade santé est d'ailleur coupé par le chantier).

Des riverains nous ont également interpelés concernant les nuisances subies à cause du chantier. Cela fera l'objet d'une prochaine note.

Photos: Stéphanie GUILMAIN et Pascal JACQMIN

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