BBQ électrique
Lorsqu'on planifie l'expansion d'un quartier, il faudrait veiller à ce que la capacité des infrastructures d'arrivée d'eau, de gaz et d'électricité soit suffisante pour supporter l'accroissement de consommation. Cela ne semble pas toujours être le cas. Voici un témoignage édifiant:
"Samedi 3 août, à l'Harenberg une odeur de grillade planait dans l'air et malheureusement ce n'était pas la bonne odeur d'un BBQ mais bien pour la 3 ème fois consécutive celle d'un câble d'électricité qui grilla dans le sol.
Les harenois directement touchés ont entendu un bruit sourd et une légère vibration puis une forte odeur de brûlé envahit leurs caves.
Au niveau de la rue l'odeur était bien présente et sans surprise l'électricité des 2 côtés était coupée. Le côté impair retrouva assez rapidement le courant mais le côté pair dû attendre encore quelques temps. Nos voisins de ce côté rappelons-le, ont déjà eu 2 fois au cours de l'année ( la première fois c'était le 21 décembre 2012 ) donc vous pouvez vous même comprendre l'urgence de remplacer les câbles électrique.
En effet dans l'Harenberg le côté impair a déjà pu jouir des travaux nécessaires mais beaucoup de rues à Haren n'ont pas pu encore en profiter. Combien de fois nous voyons notre électricité osciller, combien de fois nous subissons des pannes de courants, et combien d'appareils ménagers tombent subitement en panne?....
Nous n'avons pas assez de nos 10 doigts pour compter les désagréments que nous subissons. C'est bien à la commune , c'est à dire "la Ville de Bruxelles" de faire le nécessaire pour le remplacement des câbles usagés.
Cette dernière veut créer de nouveaux quartiers qui ne vont en aucune manière développer mais bien asphyxier Haren mais pour de réels besoins comme la mobilité, les écoles, et ici les infrastructures de Sibelga...
L'éléctricté est rétablie mais les travaux ne sont pas terminés. Est ce que l'Harenberg subira une 4 ème mésaventure .... L’avenir nous le dira..."
Stéphanie GUILMAIN
Précisons que Harenberg se trouve en bout de réseau, ce qui explique (mais ne justifie pas) les variations de tension.
Photos: Stéphanie GUILMAIN