Mais ou est donc notre agent qu...?
Je ne parle pas ici de ce personnage de bande dessinée mettant en scène un agent confronté à deux Ketjes (je devrais payer des droits), mais bien à notre agent de quartier. Souvenez-vous de l'agent qui parcourait à pied un quartier qu'il connaissait par coeur, reconnaissant chaque habitant, règlant souvent en douceur les petits conflits de voisinage et surtout détectant immédiatement tout élément inhabituel.
Depuis la réforme des polices, il n'est plus question de patrouiller à pied; un policier m'a confié que le secteur qui lui était attribué s'étendait des limites de Machelen au pont Van Praet!!! De plus le travail administratif qu'on leur donne est tellement important qu'ils ont peu l'occasion de sortir de leur commissariat (et en plus ils ne sont pas formés pour cela, la plupart tapent à l'ordinateur à deux doigts). Lorsqu'il y a une demande d'intervention pour Haren, le dispatching, plutôt que de faire intervenir les policiers du commissariat local, envoie une patrouille du centre; je vous laisse deviner les délais, sans compter que ces agents connaissent rarement Haren!
Il y a quelques années pourtant, la ville de Bruxelles ayant remarqué que Haren avait de nombreux chemins vicinaux, avait mis en place des patrouilles en VTT. Mais cela n'a pas duré.
Pourtant, les vrais agents de quartier ont leur utilité sur le terrain(pas derrière un pc) pour prévenir les incivilités, la petite délinquance, les petits conflits voire les cambriolages.
Car si on ne voit plus patrouiller des agents à pied, par contre ces derniers temps, ce sont les vendeurs de systèmes d'alarme qui arpentent nos rues, ils sont plus nombreux et plus insistants que les prosélites du dimanche matin. Et apparemment, ils font de bonnes affaires.
Le bourgmestre, Yvan Mayeur, entend réformer la police de proximité en la rapprochant des citoyens. Mais dans le projet qu'il a présenté, Haren semble une fois de plus oubliée. Et difficile d'avoir une vrai réponse de sa part, il semblerait qu'il évite toutes les réunions publiques à Haren et donc les questions des harenois. Pourtant selon ses dires, nous serions des bruxellois comme les autres (aurait-il laissé plus que son caleçon au Musée du Slip?).
Souhaitons que nos policiers retrouvent le goût de la marche à pied, après tout, il n'y a pas si longtemps qu'on a inauguré un parcours santé à Haren!