Haren compte plusieurs parcs sur son territoire, la plupart étant gérés par la Ville de Bruxelles. Au fil des semaines, nous allons tous les visiter et en dresser l'état des lieux. Nous débutons avec le petit parc Cortenbach:
Lors de ma balade, j’ai pu découvrir que ce petit coin vert se divise en deux parties distinctes : une zone de repos où se trouvent des bancs auréolés d’une végétation , avec à l’arrière plan, une petite zone consacrée aux jeux pour les tous petits. C’est donc un espace familial qu’il convient de mettre en évidence et de préserver.
Si la végétation me semble être bien entretenue par les « hommes verts » de la Ville de Bruxelles, hélas, les nombreux bancs de bois qui s’y trouvent mériteraient un fameux lifting de par leur usure normale dûe aux intempéries mais encore par le mauvais traitement que ces vieux bancs publics subissent sans doute à cause de certains qui semblent prendre un malin plaisir à tout saccager.
Tout cela rend nos bancs publics en piteux état et ce petit espace vert, tout à l’arrière de l’Eglise Sainte-Elisabeth, reste très peu fréquenté alors qu’il pourrait tout simplement permettre à des familles de s’y prélasser tout en laissant leurs enfants profiter du bac à Sable qui je l’espère est contrôlé car si les chiens y sont bannis, il n’empêche que j’y croise hélas des rongeurs et que je sais, par ailleurs, que le service de dératisation passe régulièrement pour y placer des pièges !.
La végétation semble quant à elle résister aux hivers et même aux saisons...
Les jeux placés pour les plus petits me semblent fort peu nombreux et j’espère que la nouvelle équipe sera attentive à ces espaces particulièrement notre nouvel échevin des espaces verts que j’invite personnellement pour lui faire un petit tour afin de découvrir nos parc et jardins, et ainsi de mieux réaliser les manques et attentes que nous ressentons.
Un large mur laissé à l’abandon de quelques tagueurs est actuellement recouvert par quelques grossiers graffitis sans apanage.
Petite Suggestion qui je l’espère ne soulèvera pas trop de craintes : ne pourrions nous pas user, voir d’ abuser de ce mur de façade pour permettre aux adolescents de l’exploiter à des fins d’ expression populaire, et donc d’arriver à en faire un mur de communication visuelle libre ?...
Les surfaces se trouvant dans le domaine public, loin de n'être que « le papier de la canaille », comme le déclare certains, représentent en quelque sorte un forum libre où tous pourraient s'exprimer, quoique la loi l'interdise. Ces modes d’expressions populaires ont une fonction sociale que nous pourrions laisser s’exprimer justement sur ce genre de mur sans panache, laissé en tout cas en friche. C’est clairement un mode de communication urbaine, alors pourquoi l’interdire puisqu’il a un but communicatif. Le tag est une signature, un message non publicitaire, un logo qui n’a nullement d’intention commerciale mais de reconnaissance, d’une marque indélébile, anonyme.
Le tag est un médiateur entre le tagueur et la collectivité et donc permettre à ces messagers de la nuit de trouver un espace d’expression publique, consacré à leur talent, qui pourraient leur offrir des moyens de s’exprimer dans leur « code muet tribal anonyme » ouvrirait une voix postmoderne dans notre « ville ».
Les espaces verts ont des fonctions bien différentes afin de satisfaire les besoins des habitants : procurer un espace de quiétude, profiter d’une plaine de jeux sûre pour les touts petits tout en préservant l’écosystème. C’est donc un véritable enjeu que nous devons impérativement défendre car ces zones vertes répondent à des besoins sociaux mais aussi d’écosystème justement.
Conclusion, essayons de préserver un équilibre en leur fonction paysagère, écologique et récréative ouverte au plus grand nombre d’entre nous.
D. G.
0489 403 442
L'ancien château Cortenbach qui a donné son nom au parc (et à la rue)