Voici la deuxième planche en pré-publication des "Irréductibles Harenois"

A SUIVRE...

A l'origine, ce projet est une initiative de l'Ecole Fondamentale de Haren. Il consistait à transformer un petit bout de terrrain, situé face à l'entrée de l'établissement rue de la Paroisse, en un potager pédagogique avec également la réalisation de compost.

Il faut dire que le terrain choisi était avant une surface boueuse, qui servait de parking sauvage.

Pour réaliser ce projet, les initiateurs ont même reçu de la Ville un subside dans le cadre de l'Agenda 21. Et la transformation fut radicale: à présent, le terrain est clôturé (tout en permettant le passage des piétons vers le chemin de Traverse) quatre grands bacs accueillent des légumes et dans un coin, on trouve deux silos de compostage.

Malheureusement, le rythme scolaire est ce qu'il est, et pendant des périodes importantes pour le potager comme Pâques ou l'été, il n'y avait personne pour s'en occuper... jusqu'à ce que Bertrand, le dynamique responsable de la Maison de Quartier ne reprenne le flambeau. Ainsi, durant tout l'été (et au moins jusqu'au 10 septembre), il assure une permanence pour l'entretien de ce potager chaque mardi de 14 à 16 heures. Tous sont les bienvenus!

Selon lui, les futures tâches ne manquent pas:

- trouver une solution pour un accès plus facile à un point d'eau (avec récupération d'eau de pluie ?)

- élargissement des groupes parrains et/ou familles pour les bacs en collaboration avec l'Ecole

- plantation d'arbres fruitiers le long du terrain

- rencontre avec le groupe du Jardin de l'Amitié Quartier Nord

- échanges de graines

- (re)lancement du compost

Alors si le coeur vous en dit..

Avant de le quitter, Bertrand me demande une dernière chose: "S'il vous plait, mesdames et messieurs les propriétaires de chiens, ne laissez pas votre animal souiller cet espace, et s'il n'a pu se retenir, aillez le civisme de ramasser ses déjections."

J'espère que le message passera...

Les vacances touchent à leur fin, voici une nouvelle enquête publique en cours à Haren:

Permis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 30/08/2013 au 13/09/2013:

Harenberg, 165

Il s'agit d'une régularisation, le gros oeuvre déjà réalisé lors de la construction d'une maison bi-familiale n'étant pas conforme au permis déjà accordé

Pour voir l'avis, cliquez ici

Voici encore une offre d'emploi proposée par la Ville de Bruxelles:

La Ville de Bruxelles recherche un coordinateur culturel (H/F). Cette offre d'emploi est disponible pour des candidats néerlandophones. Les inscriptions se clôturent le 13 septembre 2013.

Pour les détails, cliquez ici

Il est charmant notre petit cimetière. A l'échelle de notre village, il ne comporte pas de monuments prestigieux comme d'autres dans notre région, et en dehors de la famille seigneuriale van der NOOT  (marquis d'Assche) et du malheureux Jo Van Holsbeek, il ne compte pas de sépulture de célébrités. Mais les harenois y sont attachés.

Pourtant, ces dernières semaines, des harenois m'ont interpellé par rapport à la dégradation de l'entretien du cimetière. Plusieurs allées et carrés commencent à être envahis par la végétation faute d'entretien. Cette situation semble avoir commencé lorsque la Ville a décidé de ne plus affecter en permanence un fossoyeur à Haren (par mesure d'économie). Il était pourtant utile, car si il n'y a pas d'enterrement tous les jours à Haren, entre deux inhumations, il occupait son temps à entretenir les lieux. En plus, la côtoyant régulièrement, il connaissait la population de notre entité. En son temps, une pétition avait circulé pour empècher son départ, malheureusement sans effet.

La Ville envoie de temps en temps une personne pour entretenir le cimetière, et effectivement, lors de ma dernière visite je l'ai croisé au détour d'une allée, vautré sur une tombe en train de téléphoner, sa charrette avec ses outils l'attendant à quelques mètres. En me voyant débarquer, il s'est précipité sur moi en me rappelant que les photos sont interdites dans les cimetières (mais sa motivation était certainement autre que la protection de la vie privée des défunts).

Mais les témoignages les plus interpellants ont rapport à certaines inhumations. Ainsi, le témoignage d'un policier qui a assisté à titre privé à un enterrement cette semaine:

"Les agents communaux ont commencé par casser la pierre du caveau pour l'ouvrir! Ils ont pris les couronnes comme de simples sacs poubelle, des fleurs en sont tombées à cause de leur brutalité. Lorsqu'ils ont descendu le cercueil, celui-ci était complètement penché, on a tous imaginé le corps tourner à l'intérieur. Et en plus, ils plaisantaient entre eux. Ce manque de respect pour le défunt et pour la douleur de ses proches est intolérable!"

Voici encore des raisons pour lesquelles les harenois se sentent méprisés par la Ville de Bruxelles!