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J'ai une chance immense: celle d'habiter une rue ou convivialité et solidarité ne sont pas de vains mots!
Il y a bien sur notre barbecue annuel qui nous réunis tous sur la rue permettant de faire la connaissance des éventuels nouveaux arrivants, mais en dehors de cet événement incontournable, il est fréquent de se voir inviter les uns chez les autres, voire d'improviser des apéros sur les trottoirs!
Et on sait qu'en cas de besoin, on peut compter les uns sur les autres!
Alors quand l'un d'entre nous nous quitte prématurément, il laisse un grand vide dans nos coeurs.
Aujourd'hui, Tatiana, la patronne du "Vliegende Witluuf" a une petite mine. Elle me dit qu'elle n'arrive pas dormir à cause des avions. Moi ils ne me dérangent pas. J'étais encore jeune fille quand les soldats allemands ont construit leurs hangars au Harenheideveld. Ils faisaient voler ces immenses cigares qui s'appelaient comment déjà?.. Ah ouais, des Zeppelins. Mais une nuit les britons ont bombardé les hangars... et ça a ait un beau feu d'artifice.
Après la guerre, je me suis marié avec Joseph. Le dimanche ont allait au champs d'aviation pour voir les aéroplanes. Il y avait une buvette ou ont boire sa demi-gueuze. Et il avait du monde. Ils venaient par le tram jusqu'à Evere et puis continuaient à pied. Il y avait même moyen de faire des promenades en avion, mais çac'était un peu cher, et puis, les aéronefs étaient en toile, et moi qui suis smalle comme une aiguille, j'aurais eu trop peur de passer au travers et de m'écrabouiller.
On pouvait même voir le roi Albert et la reine Elisabeth. Et j'ai vu aussi cet aviateur américain qui avait traversé l'océan mais je sais plus son nom.
Enfin, les avions moi je ne entend plus, mais c'est vrai qu'à mon âge, on est un peu dure de la feuille!
J'ai lu dans la gazette qu'à New York, ils prenaient soin de leurs rues pavées. Il y a même tout un quartier de Brooklyn qui est pavé. Ils appellent ça les "Belgian Block Streets". Car les pavés viennent de Belgique. Peut-être que certains viennent de la carrière de Zavelsteen de Haren. Ces rues sont classées, elles ne peuvent pas être macadamisées!
Cela devrait donner des idées à notre échevine, elle qui veut tout bétonner comme dans sa ville d'Ostende. C'est vrai que la rue du Pré aux Oies a besoin d'être refaite, car pour le moment, elle fait passer les pavés de Paris-Roubaix pour un paradis pour cyclistes. Mais de là à la macadamiser...
Avant, ma strotje était pavées, mais depuis ils l'ont recouverte de macadam, et les voitures roulent si vite que j'ai peur de la traverser!
Allei Tatiana, mets-moi un Witteke.. et une Kriek pour le pousser. Mets ça sur mon ardoise...
Il a encore été observé au Keelbeek la semaine dernière bien que très discret Il est bien sur menacé par le projet de prison. En délivrant le permis d'environnement, l'administration de la ministre Céline Frémault fait peser une lourde menace sur la biodiversité de la région!
Eliomys Quercinus de son vrai nom, le lérot est un petit rongeur nocturne. Il fait environ une quinzaine de centimètres sans la queue et pèse de 60 à 140 grammes; Comme beaucoup d'animaux aux moeurs nocturnes (blaireau, raton laveur...) il a un masque noir autour des yeux.
Il a une vie à la fois arboricole et terrestre; en fait, il niche dans des creux d'arbre, des nids abandonnés voire des nichoirs. Il squatte parfois les greniers ou les logis abandonnés. Mais il trouve de préférence sa nourriture au sol. Elle est principalement constituée de fruits, de baies le tout complèté d'insectes ou de vertébrés plus petits que lui.
On le trouve donc principalement dans les vergers, ou en tout cas dans les lieux un peu arborés, souvent à proximité de l'homme, mais ses moeurs nocturnes font que peu ont déjà pu l'observer.
La femelle a une seule portée par an de deux à sept petits en mai-juin.
Il hiberne en léthargie complète.
Ses prédateurs naturels sont la fouine et les rapaces nocturnes (hiboux et chouettes); Il est aussi victime des chats domestiques, des pesticides et ... des prisons qu'on veut construire sur son habitat!
Une de ses particularités est de pouvoir abandonner sa queue comme les lézards en cas d'attaque par un prédateur.