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A Haren, on a pas de pétrole, mais on a eu de l’or blanc: le chicon!. Longtemps, sa culture a fait la propérité de notre village avant que la STIB ne s’approprie des meilleures terres pour y bâtir son dépôt. Ce légume valait bien qu’on lui consacre un festival qui se tiendra ces samedi 19 et dimanche 20 novembre. Au menu: expositions, balades guidées, ateliers, démonstrations, concerts sans oublier les estomacs! Il y aura même une reconstitution d’un vieil estaminet: « Aux Trois Rois » Voici un apperçu de ce qui vous est proposé 19 et 20 novembre:
Samedi 20 novembre:
11:00 - 00:00 au GC DE LINDE, pop up café Aux Trois Rois, bi§res artisanales et plats à base de chicons
11:00 - 18:00 Marchand de chicons « De Schouwer », projection d’un documentaire sur Julien De Pauw, un des derniers cultivateurs de chicons de Haren
11=00 - 18:00 potager de SolidHaren: explication de la culture du chicon d’hier et d’aujourd’hui
11:00 - 18:00 Maison de Quartier: exposition de Marcel Hofmans et atelier pour enfants « Mes légumes de Haren »
11:00 - 17:00 place du village: marché bio avec restauration
20:00 - 22:30 GC DE LINDE: concert
Dimanche 20 novembre
11:00 - 12:00 Eglise Sainte Elisabeth: concert du groupe Palissandre
12:00 - 18:00 au GC DE LINDE, pop up café Aux Trois Rois, bi§res artisanales et plats à base de chicons
16:00 - 17:00 Centre du village: concert de la fanfare « Chicon Ritmo »
GC DE LINDE, la Maison de Quartier et l’Eglise Sainte Elisabeth sont situés rue Cortenbach à 1130 Haren DE SCHOUWER est situé rue de Flodorp à 1130 Haren Le potager de SolidHaren est situé rue du Pré aux Oies (face au 111) à 1130 Haren
S'il est "né" à Schaerbeek, l'épicentre de la culture du chicon a longtemps été Haren. Ces 19 et 20 novembre se tiendra une fête du chicon (nous en publierons le programme ce 13 novembre), un bon prétexte pour rappeler l'histoire d'amour qui lia notre village à ce légume à la douce amertume.
A présent, on peut en trouver tout au long de l'année, pourtant, le vrai chicon de pleine terre est un légume d'hiver. Il y a quelques années encore, une grande partie de la population de Haren vivait de sa culture.
Si on attribue "l'invention" du chicon à un paysan schaerbeekois qui aurait voulut cacher sa récolte de chicorée dans sa cave lors de la période troublée de la révolution de 1830, c'est à Fransciscus Bresiers, jardinier en chef du Jardin Botanique de Bruxelles qu'on devrait la technique de forçage.
Au début, trois communes se partageaient l'essentiel de la production: Schaerbeek, Evere et Haren. Mais, l'urbanisation rapide des deux première et la disparition de leurs terres agricoles ont rapidement fait de Haren l'épicentre de la production des witloof. A tel point qu'une gare (l'actuelle gare de Haren "Linde") était consacrée à l'embarquement de ce précieux légume à destination de toute l'Europe.
Paul VANDEN BRANDE, fils d'agriculteur, nous explique qu'il y avait quatre terroirs différents à Haren, chacun produisant une qualité de chicon différente (voir l'entretien réalisé par HAREN tv ci-dessous). Ainsi, le plateau du Noendelle produisait des witloof de petite taille aux feuilles serrées, une qualité supérieure prisée par le marché belge. Du côté du Keelbeek, c'étaient des légumes de plus grandes dimensions destinés au marché américain.
La culture du chicon s'est poursuivie jusque dans les années septante. A ce moment, la STIB a exproprié les meilleures terres du Noendelle pour y construire son dépôt. Quelques vieux agriculteurs en perpétuent la culture pour leur consommation personnelle ou celle de leurs proches. Il reste un négociant installé sur le territoire de Haren, mais il s'approvisionne ailleurs, et notamment dans le Hainaut.
L'interview de Paul VANDEN BRANDE réalisé par HAREN tv:
Les rues de Haren n'ont pas toujours porté le nom qu'on leur connait actuellement. Les principaux changements ont eu lieu lors de l'anexion de Haren par Bruxelles-ville en 1921, mais parfois ce sont les circonstances de l'histoire qui ont provoqué ces changements.
Ainsi, la Keulschestraat (rue de Cologne) a été rebaptisée Geallierdestraat (rue des Alliés) à la fin de la première guerre mondiale (on ne pouvait pas garder le nom d'une ville ennemie) avant de prendre le nom de rue de Verdun qu'ont lui connait actuellement.
La rue Cortenbach s'appelait autrefois Kerkstraat, mais englobait l'actuelle rue Sainte Elisabeth. La partie de la rue Cortenbach longeant l'église n'existait pas avant que la Ville de Bruxelles ne démantèle le cimetière qui entourait l'édifice religieux.
La rue du Flodorp s'appelait Pastoorstraat (rue du Curé). A noter que les rue Cortenbach, du Flodorp et Ter Elst font allusion aux trois châteaux présents autrefois à Haren.
En référence aux nombreux ruisseaux qui coulaient à Haren, dont le Beemdgracht, la rue du Pré aux Oies se nommait la Beekstraat (rue du ruisseau).
Avec le rattachement à Bruxelles-ville la capitale ne pouvait compter deux rue Neuve, aussi la Nieuwestraat a pris le nom de rue Servandoni.
La Statiestraat qui désservait la gare de Haren-Nord est devenue la rue du Dobbellenberg.
Lindestraat (rue du Tilleul) est l'actuelle rue Harenheyde, Herftstraat est devenue la rue du Donjon, Onze Lieve Vrouwstraat a fait place à la rue de la Seigneurie et la rue de la Paroisse portait le nom de Diegemstraat.