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Le Keelbeek est officiellement une ZAD (entendez Zone A Défendre) depuis ce 14 décembre. C'est en tout cas le message que souhaitent faire passer des citoyens soucieux de préserver cette zone.
Ce dimanche se sont donc tenu différentes actions dont la plantation d'un verger et une "inauguration" sous la forme d'une scènette sur un ton humoristique.
Ce n'est pas la première action du genre qu'il y a au Keelbeek: au mois d'avril dernier, lors de la Journée des Luttes Paysannes, des pommes de terre avaient été plantés sur une (petite) parcelle. Dès le mois d'août, un campement articulé autour d'une cabane en palettes recyclées permet une occupation permanente des lieux; une yourte chauffée complète à présent ce camp (pour l'hiver). Si ce camp est occupé par des personnes extérieures au village, des harenois y viennent régulièrement et apportent un support logistique et matériel.
Mais au fait, contre quoi faut-il défendre le Keelbeek?
Contre le projet de mega-prison qui fera disparaître de précieuses terres agricoles et une zone naturelle. Mais dans le discours des activistes (pacifiques) on trouve aussi une réflexion sur le système carcéral. Plusieurs études montrerait que de trop grandes prisons seraient néfastes pour une réinsertion et favoriseraient la récidive; et qui dit récidive, dit surpopulation carcérale. On entrerait donc dans un cercle vicieux!
Il est donc reproché aux autorités fédérales de commettre un crime contre la ruralité l'instigation de fonctionnaires avec la complicité des autorités régionales.
Leur nom est une invitation au voyage: Berce du Caucase, Renouée du Japon... Et pourtant, elles causent des dommages quasi irréparables. Importées pour leur aspect décoratif, elles se sont vite montrées envahissantes au détriment de la flore indigène. Elles, ce sont les plantes dites invasives.
Pour leur balade mensuelle, les Brektabeen ont décidé de vous les faire découvrir et de vous parler des moyens de lutter contre leur envahissement.
Rendez-vous ce dimanche 16 novembre à 15 heures pour le départ de la balade rue Cortenbach (face à la Maison de Quartier)
Son retour était attendu! Je parle d'un véritable symbole de Haren: le chicon de pleine terre. Sa culture a été relancée l'an dernier par l'asbl RURAAL HAREN RURAL. Certes, il y a encore des harenois qui cultivent le chicon de manière traditionnelle, mais uniquement pour leur consommation personnelle.
Depuis l'an dernier, RURAAL HAREN RURAL refait une production qui permet de satisfaire les vrais amateurs. Car il n'y a aucune comparaison entre le goût d'un vrai chicon de pleine terre (produit uniquement en hiver), et les produits quelconques "cultivés" (sous perfusion) tout au long de l'année qu'on trouve dans les commerces.
Ce n'est pas la seule production de l'asbl, tout au long du printemps et de l'été, elle avait réjoui nos palais avec ses légumes de saison; mais incontestablement le "Grond Witloof uit Haren" est son produit phare!
L'asbl ne disposant pas de magasin (ni de lieu de stockage), les ventes se passent directement au champ (potager rue du Camp, permanence le vendredi de 15h30 à 17h30) ou sur commande via groenten.uit.haren@gmail.com
En ce moment, les chicons sont en vente à 4€ le kilo pour la catégorie extra (triage fin) et à 3€ le kilo pour la catégorie standard.
Depuis quelques années, la Ville de Bruxelles organise un concours "Fleurir Bruxelles". Il a pour objectif d'encourager tant les particuliers que les commerçants à fleurir leur façade ou leur jardinet. Cinq catégories distinguent les lauréats ( Façades, jardinets, logements sociaux et publics, biodiversité, institutions).
Et cette année, c'est le Figaro de Haren, Danny Stroobants qui a remporté le premier prix dans la catégorie "façades"!
Il faut dire qu'en matière de décoration, Danny est bien connu des harenois. Son salon est même devenu une référence en la matière. Pour chaque fête (fin d'année, Saint-Valentin, Pâques, Halloween...) il met un point d'honneur à réaliser des décorations uniques qui changent chaque année.
Cette récompense méritée ne surprendra donc pas les harenois.
Au fait, saviez-vous que là ou Danny tient à présent son salon, il y avait autrefois une poissonnerie?