C'est peu connu, mais la Ville de Bruxelles accorde un certain nombre de primes environnementales  ses habitants. Elle encourage ainsi les initiatives et les investissements individuels bénéfiques à l'environnement et au développement durable.

Prime pour l’installation d’un système de récupération d’eau de pluie

Elle est destinée à soutenir financièrement la réparation, le remplacement ou l’installation d’une citerne d’eau de pluie reliée à une chasse d’eau.

Le montant maximum de la prime s’élève à 500 EUR.

Prime pour l’installation d’un chauffe-eau solaire

Le montant de la prime équivaut à 10% des frais d’achat et de placement de l’installation, TVA incluse, avec un maximum de 500 EUR.

Prime à l’installation d’une toiture verte

Cette prime est octroyée pour l’installation d’une toiture verte, extensive ou intensive, garnie de préférence de plantes indigènes contribuant au développement de la biodiversité.

Le montant de la prime est fixé à 15 EUR/m2 pour les toitures vertes intensives et 8 EUR/m2 pour les toitures vertes extensives et pour les toitures vertes d’une épaisseur intermédiaire. La superficie de toiture doit être comprise entre 2 m2 et 100 m2.

Prime à l’achat d’une compostière ou d’une vermicompostière

Cette prime est octroyée dans le cadre de la prévention et de la gestion des déchets ménagers. On entend par “compostière”, tout dispositif destiné à la transformation de déchets organiques en humus et en matière organique (fût, silo, bac à compost, vermicompostière…).

Le montant de la prime s’élève à 75% du prix d’achat, avec un maximum de 50 EUR.

Prime pour la plantation d’une plante grimpante sur la façade à front de rue

Cette prime est octroyée pour la plantation d’une plante grimpante mellifère et/ou indigène, choisie parmi une liste d’espèces déterminées. La plantation doit avoir lieu sur une façade située à front de rue ou en retrait de la voie publique (zone de recul).

Le montant de la prime est fixé à 75% du montant total des travaux avec un maximum de 100 EUR.

Afin de bénéficier de ces primes, vous devez répondre à un certain nombre de conditions que vous trouverez dans les différents règlements de primes.

Site internet de la Ville :

www.bruxelles.be/artdet.cfm/4402

C’est dans la salle du QUEEN’S que le festival PleinOPENair s’est clôturé ce 13 août. Après une dernière balade dans notre village, les participants se sont retrouvés pour la projection d’un documentaire autour du thème des prisons suivi d’un débat avec des intervenants bien au fait de la problématique comme Luk Vervaet, ancien enseignant à la prison de Saint-Gilles.

Si le public était moins nombreux que le week end précédent, la salle n’en était pas moins comble.

Pour rappel, le festival PleinOPENair est itinérant et s’attache aux problématiques de chaque quartier visité. Ainsi cette année il s’est installée dans les Marolles, à la « Cité Modèle » à Laeken avant de visiter Haren et d’aborder la problématique de la future giga-prison.

J’ai croisé de nombreux habitants de notre village qui étaient contents que cette problématique trouve un écho à l’extérieur de notre entité.

Voici quelques portraits (dans le désordre) d’organisateurs, bénévoles et harenois croqués par RNesto :

Une plante grimpante a choisi un poteau de la rue Twyeninck comme support. Et cette plante vous la connaissez bien, ou plutôt vous savez parfaitement ce qu’on en fait puisque c’est du houblon (Humulus Lupulus) avec lequel on aromatise la bière !

On utilise les cônes, inflorescences femelles pour apporter parfums et amertume à ce breuvage. C’est au XIIème siècle qu’on découvrit ses vertus aseptisantes et conservatrice, permettant ainsi à la bière de se conserver plus longtemps.

Sachez que le houblon fait partie des plantes grimpantes pour lesquelles la Ville de Bruxelles accorde une prime environnementale en cas de plantation en façade d’une habitation.

Enfin, pour les amateurs de BD, sachez qu’un des autres noms du Houblon  est : Salsepareille ! De quoi réjouir des petits êtres bleus !

Ce week end, les patatistes étaient de retour à Haren ! Après avoir profité du festival PleinOPENair, certains d’entre eux ont planté leurs tentes la nuit de samedi à dimanche dans les champs du Keelbeek.

Après une nuit courte et perturbée par le bruit des travaux d’Infrabel sur la ligne 26 voisine, leur programme du dimanche était chargé : car outre la récolte des pommes de terre (en avance grâce  une météo favorable ces dernières semaines) ils ont entrepris la construction d’une cabane en palettes de récupération.

Ils insistent sur le fait que cette installation est temporaire et symbolique : le site sera rendu à son aspect initial à l’automne.

L’automne qui devrait voir l’organisation d’une fête à Haren au cours de laquelle les pommes de terre récoltées au Keelbeek seront proposées à la dégustation.

Contrairement à ce qui passait au même moment dans d’autres régions de Belgique, le ciel n’est pas tombé sur la tête des participants au festival PleinOPENair ces 8 et 9 août à Haren. J’ai même entendu des festivaliers plaisanter en disant que les avions avaient servi de parapluies.

Quoi qu’il en soit, le public était au rendez-vous (on pouvait même croiser un bagnard, évadé ?).

Dès l’après-midi, les balades rencontraient un vif succès (il y avait même des listes d’attente). Il en était ainsi pour les balades organisées autour du thème des plantes sauvages comestibles, qui étaient complétées par des ateliers au cours desquels les participants pouvaient apprendre à accommoder le fruit de leur cueillette.

Mais les concerts et évidemment les films, projetés dans un décor improbable (sous le viaduc « Diabolo ») ont aussi connu le succès.

Bien sur, un bar et de la restauration étaient aussi proposés.

Ce festival revient une dernière fois à Haren, ce mercredi 13 août avec à 16 heures une balade « une prison ou des chicons" (réservations : pleinopenair@nova-cinema.org) et à 19 heures la projection du film « A coté » dans la salle du QUEEN ‘S, rue Harenheyde, 10. Pour rappel, ces activités sont gratuites.

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