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La Toussaint approche, et comme chaque année à pareille époque, les services de la Ville s'activent pour redorer l'aspect de ce lieu. De nombreux casiers de fleurs débarquent rue de la Paroisse pour agrémenter ce lieu de repos qui verra plus de visiteurs que de coutume la semaine prochaine.
Beaucoup de harenois regrettent que l'entretien du cimetière laisse à désirer en temps normal, surtout depuis que la Ville a supprimé le poste de fossoyeur attitré.
Il est important de signaler que si l'entretien général du cimetière incombe à la Ville, celui de chaque tombe incombe à leur concessionnaire (entendez les héritiers, pas l'occupant).
Ce lundi, il y avait du travail pour l'agriculteur qui cultive le champ situé rue de l'Osier Fleuri. Il était temps pour lui de semer le blé d'hiver.
Pour rappel, on appelle blé d'hiver cette céréale qui est semée avant la saison froide mais qui est récoltée en été. La plante a en effet besoin d'une période de gelées pour assurer son bon développement.
Il est rassurant de voir qu'il existe encore quelques ilots ruraux à Haren (même si dans ce cas-ci, l'agriculteur qui exploite ce champ est extérieur au village). Le cultivateur devra attendre plusieurs mois avant de récolter le fruit de son travail (et plus encore pour en être payé).
Respect donc pour ces personnes qui nous permettent de nous nourrir et souhaitons que la météo soit favorable à une bonne récolte!
Voici deux nouvelles enquêtes publiques en cours à Haren (cliquez sur l'avis pour l'agrandir):
Permis d'urbanisme . L'enquête publique se déroule du 24/10/2014 au 07/11/2014:
rue Harenheyde 66-68 (angle rue de la Gare du Witloof)
Il s'agit de la construction d'un hangar avec une superficie de 1344 mètres carré
Permis d'urbanisme et permis d'environnement. L'enquête publique se déroule du 24/10/2014 au 07/11/2014:
chaussée de Haecht / rue du Witloof
Il s'agit de démolir les bâtiments existants, construire 97 appartements, 6 magasins, 1 crèche, un parking souterrain avec 29 emplacements et 78 garages et 1 emplacement pour le chargement et le déchargement des magasins ainsi que d'exploiter un parking souterrain (108 véhicules)
Une longue-vue, une paire de jumelles, un appareil photo et un carnet de notes, voici comment étaient équipés les ornithologues que j'ai rejoints ce dimanche matin sur le site du Keelbeek.
Ils étaient plus matinaux que moi, puisque présents depuis l'aube. Ils étaient là entre autre pour recenser le passage d'oiseaux migrateurs. Déjà, le 4 octobre un comptage à l'échelle européenne avait été réalisé et le site harenois en faisait partie.
Alain Boeckx m'explique entre deux observations que le Keelbeek est un site unique en région bruxelloise. L'absence de hautes constructions en fait une route migratoire idéale, de plus sa diversité de milieux (prairie, arbres à hautes tiges mais aussi buissons à baies ou à fruits secs) permet à diverses espèces de trouver leur bonheur, qu'elles soit sédentaires ou qu'elle y fassent étape pour se restaurer ou passer la nuit avant de reprendre leur migration. Une richesse unique en région bruxelloise selon les naturalistes. De quoi contredire des ministres incompétents qui prétendent que ce lieu ne présente aucun intérêt.
Pendant ma courte présence à leurs cotés, nous avons pu observer, un busard des roseaux, des grives musiciennes, des bergeronnettes, des choucas, des alouettes, des cormorans, un vol d'oies cendrées mais aussi des merles à plastron (la plus forte concentration à Bruxelles d'après les spécialistes.
En fin de matinée (après mon départ) ils pensaient observer des rapaces sédentaires tels que le faucon crécerelle ou la buse variable.
Un assemblage pour le moins curieux a vu le jour sur le campement du Keelbeek. Constitué de vieilles jantes de vélos, liées avec des lien faits de morceaux de chambres à air, cela a la forme d'un igloo et si une toile ou une bâche venait le recouvrir, cela ferait à coup sur un abri fort acceptable.
En attendant, cette structure "nue" fait penser à une installation artistique qui, ma foi, s'intègre plutôt bien dans le paysage.