Je les ai vu grandir, je viens de les voir mourir sous les tronçonneuses. Je parle des peupliers du chemin du Keelbeek.

 Une partie d’entre eux, réduite à l’état de copeaux a d’ailleurs été déposée au cimetière !

Leur abbatage était malheureusement rendu nécessaire pour une question de sécurité. En cas de grand vent, ces arbres dont certains cumulaient à plus de vingt mètres menaçaient de tomber (et les phénomènes tempétueux se sont multipliés ces dernières années). 

Un d’entre eux avait déjà connu ce sort. Mais vu leur alignement, si un chutait, il aurait pu entraîner les autres dans un jeu de dominos géant !

Rassurez-vous, la Ville de Bruxelles, propriétaire des lieux, devrait les remplacer dès cet automne non par du béton (pour une fois) mais par d’autres arbres, à savoir des saules têtard ! 

Il y a un peu plus d’un mois, je vous parlais d’un nouvel arrêt pour le bus 64 rue de l’Espace Vert, entre les deux gares de Haren (relire « Nouvel arrêt pour le 64 » en cliquant ici).

Celui-ci ne pouvait encore être utilisé, car le virage suivant le ont du Noendelle était impraticable pour les bus.

Bonne nouvelle, la correction de l’ouvrage d’art est en cours de finition et les bus pourront bientôt utiliser leur itinéraire définitif. Bonne nouvelle donc pour ceux qui combinent l’usage du train et des bus !

Cela commence par une brocante dont les étals envahissent le centre de Haren… Et puis il y a les différents stands des associations du cru… Cette année des artisans avaient aussi pris place face à l’église… Pour se sustenter, tant les associations que les commerçants proposaient une variété de possibilités de quoi satisfaire tous les appétits (et toutes les soifs).

Tous celà pour les désormais traditionnelles Harense Dorpsfeesten du mois de septembre. Et en prime, cette année, le Soleil s’était invité (l’an dernier, c’était la pluie).

Et l’organisateur, le GC DE LINDE, n’en est pas resté là : diverses activités étaient proposées aux petits et grands : château gonflable, taureau mécanique, maquillage, graffitis, ateliers de réparation de vélos (ou vous pouviez aussi le faire graver contre le vol), démonstrations et initiations de tango ou de line dance, mais aussi des percussions brésiliennes ou un walking band flamand.

Bref tout était réuni pour faire de ce 13 septembre une réussite pour notre village, et les harenois ne se sont pas trompés puisqu’ils étaient présents en nombre.

Pour voir l’album photo, cliquez ici

La vidéo de HARENtv :

Dernier volet de l'histoire de Haren selon Alphonse Wauters. Nous publions ici quelques chiffres que l'auteur a mis en annexe de son texte principal et qui donnent une "photographie" de Haren à différentes époques:

"Haeren (Haren, XIème siècle, 1230, 1241, 1322, etc.) commune du canton de Vilvorde à 1 1/2 l. N.-1 1/4 N.-O. de Bruxelles.

Territoire: En 1686, Haeren consistait en 492 bonniers, dont 384 bonniers de terres, 119 de pâtures, 2 de bois, 7 d'étangs; le revenu imposable s'élevait à 5038 florins. En 1846, sur une étendue totale de 582 hectares, la commune comprenait 168 ha cultivés en céréales, 7 ha cultivés en plantes industrielles, 74 ha cultivés en racines et fourrages, 64 ha de prairies, 17 a de jardins potagers, 5 ha de jardins d'agrément, 3 ha de bois, 1 ha de bruyères. La verge linéaire avait 18 1/3 pieds de Bruxelles.

Nombre d'habitations: En 1835, 30; en 1480, 21; en 1525, 42, dont sept à deux foyers; en 1686, 34 chaumières, des fermes, 2 châteaux, 3 brasseries, 1 auberge, 1 forge; en 1846, 156 maisons dont 3 inhabitées.

Population: En 1786, 482 habitants; en l'an VIII, 481; au 31 décembre 1831, 599; au 15 novembre 1846, 771, formant 153 ménages; 52 enfants recevaient l'instruction et 182 personnes les secours de la bienfaisance.

Industrie: 1 brasserie, quelques carrières.

Dépendances: En 1253, on mentionne le Lieseberch (montagne d'Elise ou Elisabeth), entre Haeren et Evere, et le Dongelberg, près de Haeren; en 1324, le Luusbosch, entre Haeren et Evere (Cartulaire de l'infirmerie du béguinage de Bruxelles); en 1407, l'Oudestrate (juxta vicum dictum de Oudestrate); en 1407, le Platborschsteen (subtus Haren).

Les régistre de l'état civil commencent en 1659.

Pour relire les épisodes précédents:

"Haren au fil des siècles (I)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (II)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (III)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (IV)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (V)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (VI)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (VII)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (VIII)", cliquez ici

"Haren au fil des siècles (IX)", cliquez ici

Seuls les plus anciens harenois se souviennent avoir pu acheter leur billet de train avant d’embarquer à Haren ! Et oui, il fut un temps ou la gare de Haren-Sud comportait un bâtiment avec guichet ! Ce bâtiment a disparu avec la mise à trois puis quatre voies de la ligne 36.

Mais la SNCB est en train d’équiper tous ses points d’arrêts de guichets automatique ainsi, un de ceux-ci équipe à présent la gare de Haren (sur la ligne 26), la gare de Haren-Sud devrait suivre. 

Ce guichet, installé  l’entrée de la passerelle rue du Middelweg accepte en paiement les cartes Bancontact, Maestro, les principales cartes de crédit ainsi que les pièces de 5 cents à 2 €.

Certains regrettent que la STIB ne suive pas l’exemple de la SNCB qu’aucun point de vente de titre de transport de la société bruxelloise n’existe dans notre village !