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Haren - Page 235

  • Crimes contre la ruralité

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    Maronniers, érables, sureaux… il n’a fallut qu’une matinée pour les faire disparaître du paysage de Kasteelhof.

    CDSCN0880.JPG’est le dernier des quatre coins arborés de cette rue qui disparaît ainsi sous les tronçonneuses de promoteurs immobiliers. Cela fait une soixantaine d’arbres à haute tige qui ont ainsi été abattus ces dernières années ; et contrairement à ce qui avait été promis lors des commissions de concertation, aucune replantation n’a eu lieu. Les riverains ne décolèrent pas. Ils avaient obtenu un sursis pour ces arbres en opposant une ordonnance régionale (relire « Massacre à la tronçonneuse » en cliquant ici) mais celui-ci fut de courte durée. Ils en veulent aux politiques qui laissent détruire le caractère rural de Haren, pire selon eux, tant la Ville que la région contribuent à l’urbanisation débridée du village.

    DSCN0883.JPGDans ce cas-ci, un immeuble de six appartements trouvera la place sur un terrain plus petit que ceux occupés par les maisons unifamiliales (jardin compris) qui constituent ce quartier. Les riverains surnomment déjà ce futur bâtiment « le pigeonnier » en référence à ses futurs habitants qui paieront le prix fort au promoteur.

    DSCN2786.JPGMais la volonté des politiques de détruire le caractère rural de Haren en favorisant de tels projets privés, voire lorsque la Ville en est elle-même le promoteur (comme la cité-boîtes à chaussures à Harenberg ou rue du Pré aux Oies) a amené les harenois à parler de crimes contre la ruralité ! Pour eux, le caractère rural de Haren est un patrimoine aussi précieux que l’architecture de la Grand-Place ! Si un jour, le crime contre la ruralité devait devenir une notion juridique, nul doute qu’on retrouverait sur le banc des accusés le collège de la Ville ainsi que les ministres régionaux (à moins qu'ils ne choisissent de fuir à l'étranger)!

    Photos: Ana NAVARRO et P.J.

  • 20 août 1914... et Haren?

     

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    Le 20 août 1914, les troupes allemandes commençaient à occuper Bruxelles ! Il en a été de même pour Haren.

    Mais si le musée et les archives de la Ville de Bruxelles commémorent l’événement, notre village est oublié. Et pour cause, il ne fut annexé par la Ville de Bruxelles qu’en 1921. Pour les deux institutions, avant cette date, Haren, ce n’était pas Bruxelles, et après, cela n’existe plus, c’est juste un quartier de plus (sic).

    Aucune archive antérieure à cette date n’est donc reprise à la Ville !

    Et pourtant, l’invasion allemande aura des conséquences sur notre village comme l’implantation  de l’aérodrome dont profitera largement par la suite la Ville de Bruxelles (cela fera l’objet d’un prochain article).

    Voici ce que des harenois n’hésitent pas à qualifier comme étant encore une marque de mépris à l’égard de notre entité (et de ses habitants) de la part des autorités de tutelle !

    Pour d'aucuns, ce serait une preuve supplémentaire, que contrairement à ce que voudraient faire croire certains élus, Haren n'est pas Bruxelles!

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  • Et si le ciel embaumait... la frite

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    Le ciel de Haren sentira-t-il un jour la frite ? Le survol de notre village est inévitable (on « fêtera » d’ailleurs cet automne les 100 ans de l’aérodrome de Haren), mais les ressources en pétrole ne seront pas éternelles et constructeurs et transporteurs cherchent des alternatives.

    Ainsi, une compagnie batave opère depuis l’an dernier un vol hebdomadaire entre New York et Amsterdam et un autre entre la ville hollandaise et les Antilles avec des avions volant avec du carburant fabriqué à partir d’huile de friteuse recyclé !

    La solution semble séduisante, mais il faut rester réaliste : pour franchir l’Atlantique, un Boeing 777 a besoin d’environ 60 tonnes de carburant ! Un frituriste que j’ai consulté (fritkot BOMPA à Ixelles) m’a affirmé consommer un peu plus de 100 kg de graisse à frites par semaine. Si cela vous tente, faites le calcul pour savoir combien de frites il vous faudra manger pour voyager en avion… (il y a actuellement plus de 25000 avions de ligne en service dans le Monde).

    Ce n’est donc pas demain que le ciel de Haren sentira la frite !!!

    Et si on transformait les coquilles de moules en biocarburant ?!

    Dessins: RNesto

     

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  • Haren au fil des siècles (VI)

     

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    Nous poursuivons notre voyage à travers l'histoire de Haren avec ce sixième volet:

    "La famille Vandernoot possédait à Haeren, de temps immémorial,un château et une ferme, situé près de la Ganseweyde. C'est le castrum, camp, ou plutôt forteresse, dont d'anciens actes signalaient l'existence à Haeren. Dans le principe, ce bien appartenait au De Hertoghe. Jean, fils de Gosuin De Hertoghe, surnommé à la barbe, eut pour héritières ses deux filles, Elisabeth et Marguerite De Hertoghe; celle-ci épousa Walter Vandernoot, à qui elle apporta en dot le bois de Creval près d'Assche; quand à Elisabeth, elle s'allia à Engelbert d'Enghien, chevalier, seigneur de Kestergat. Son fils Jean, le célèbre amman de Bruxelles du temps de Philippe Le Bon, son peit-fils Louis et son arrière-petite-fille Jeanne relevèrent succéssivement son fief de Haeren en 1451, en 1480, et le 25 mars 1514-1515. Jeanne épousa Florent de Mottenghien, seigneur d'Asprignies, puis elle se remaria à Henri Bauw, seigneur de Vremde, qui mourut le 1er janvier 1510. Sa fille unique, Elisabeth Bauw, décéda le 2 septembre 1560, sans avoir eut d'enfants de Jean de Cortenbach, seigneur de Keerbergen et Eechoven, de qui la demeure des Hertoghe prit le nom de hoeve van Cortenbachhist06b.jpg ou de het oudt casteel van Cortenbach. Ces deux époux testèrent, le 22 décembre 1537, au profit de messire Jeanne d'Enghien, fille de Virgile, seigneur de Santbergen, et cousine d'Elisabeth, épouse de Gaspar Vandernoot, seigneur de Carloo. Un des arrière-petits-fils de ce dernier, Philippe, capitaine d'une compagnie libre au service d'Espagne, fut seigneur de Cortenbach, ainsi que son neveu, Henri-Joseph, également capitaine d'infanterie, et qui périt avec son colonel Massion, à la prise de Valenciennes. Le frère de Henri-Joseph, Roger-Walter, baron de Carloo, laissa l'ancien château de Cortenbach à Haeren, avec ses dépendances consistant en 65 bonniers, sa cour féodale, etc., à son cinquième fils, Roger-Lamoral Vandernoot, cornette au régiment du marquis de Westerloo. Celui-ci eut pour héritier son frère Charles-Bonaventure, baron de Schoonhoven, qui fut créé conseiller de Brabant le 9 mars 1713, et comte le 16 mai 1716; plus tard, il devint membre du conseil d'état, grand bailli du Brabant wallon, et chambellan de l'empereur. Ce nouveau possesseur eut quelques difficultés avec sa mère, au sujet de sa part paternelle. Il épousa Catherine-Philippine de Waes et mourut le 21 janvier 1761. Son fils, le comte Jean-Antoine, baron de Schoonhoven, a considérablement embellit le château de Haeren, onstruction très simple, et qui emprunte sa principale beauté à sa situation sur le coteau qui descend vers la Senne. Maximilien-Louis, comte Vandernoot, marquis d'Assche et de Wemmel, fils aîné du comte Jean-Antoine, est mort en 1847 , ainsi que nous l'avons dit en parlant d'Assche.

    à suivre...

    Pour relire les épisodes précédents:

    "Haren au fil des siècles (I)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (II)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (III)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (IV)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (V)", cliquez ici

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    Lien permanent Catégories : Histoire
  • Nouveau job day à la STIB

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    La STIB avait déjà organisé un job day le 11 juillet dernier pour recruter de futurs chauffeurs de bus et conducteurs de trams. Celui-ci avait rencontré un vif succès à tel point que le numéro vert destiné à l'inscription des candidats sonnait souvent "occupé" (à ce propos, si vous n'arrivez pas à contacter la STIB, inutile de contacter ce blog, nous ne faisons que relayer l'annonce et n'avons aucun lien avec la société de transport!).

    La STIB réorganise un job day à Haren ce 22 août 2014.

    Pour pouvoir postuler, il faut être agé de 21 ans (bus) ou 20 ans (trams), avoir le niveau de l'enseignement secondaire supérieur et être en possession du permis de conduire "B".

    Pour y prendre part, il faut s'inscrire  jusqu' au mardi 19 août (de 9 à 12h et de 14 à 16h) au numéro vert:

    0800 20 945

    (attention, nouveau numéro!)

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