Il y aurait une liaison souterraine qui existerait entre le Keelbeek et Kasteelhof! Nous avons cherché à en savoir plus, et voici ce que nous a raconté le plus ancien habitant de Kasteelhof (90 ans!):

"Chaque fois qu'un train passait (sur la ligne 26) qui se trouve pourtant à plus de 200 mètres, ma maison tremblait. Il se disait qu'un souterrain reliait la ligne de chemin de fer avec les vestiges du château. Il faut dire qu'un ancien mur est en contact direct avec ma maison.

Lorsqu'il y a une trentaine d'année, ils ont rénové les égouts de la rue de Verdun, les problèmes de vibrations ont cessé. On m'a dit qu'ils avaient probablement coupé le tunnel, cassant la liaison physique entre le cemin de fer et ma maison."

Suite à ce témoignage, nous avons voulu en savoir plus. Et nos avons appris que ce tunnel qui a réellement existé (et encore maintenant?) n'a rien à voir avec le château qui a été démoli en 1912, mais a été mis en place pour permettre aux personnes préposées aux signaux et aux aiguillages qui étaient en poste dans la cabine (le petit bâtiment qui a été récemment démoli par Infrabel; à l'époque, il fallait manoeuvrer les signaux et aiguillages sur place) de fuir en toute sécurité en cas de bombardements. Et Haren, avec son aéroport et son noeud ferroviaire a été une cible privilégiée pour les bombardements lors des deux guerres mondiales. Récemment, une bombe retrouvée a retardé considérablement le chantier de la future implantation de l'OTAN.

La sortie du souterrain était située dans ce qui est à présent l'ilôt situé entre Kasteelhof, la rue Twyeninck et la rue de Verdun.

Nul doute que les futurs locataires de la prison de Haren sauront profiter de l'opportunité en ayant moins à creuser pour leur tunnel d'évasion (il existe déjà).

Sur ce, je vous quitte, car Modération m'attend pour déguster avec elle une Evasion de Haren!

C'était au temps ou Haren était une campagne appréciée par la Noblesse et la grande bourgeoisie. Il était alors de bon ton d'y avoir son manoir, son rendez-vous de chasse voire, son château.

C'est ainsi, qu'en 1759, Jean-Nicolas Servandoni dit d'Hannetaire bâtit un château à Haeren sur le fief Ter Elst qu'il racheta à Marie-Anne van Langendonck, baronne d'Heembeek. D'Hannetaire est un acteur français, fils d'un peintre florentin et neveu du Servandoni à qui on doit la façade de Saint Sulpice à Paris.

Outre son métier d'acteur, ses rentes lui permirent de s'offrir un tel édifice, et il dirigeat à trois reprise le théatre de la Monnaie (1745-1746; 1755-1759; 1767-1772), en étant chassé puis réintégré au gré de la politique de l'époque.

Entre 1760 et 1770, Haeren fut le rendez-vous du monde des théâtres et des grands seigneurs. Le prince Charles-Alexandre de Lorraine se rendait fréquemment à Haeren ou il trouvait joyeuse compagnie. Les charmantes "Lettres à Eugénie" du Prince de Ligne sont dédiées Eugénie d'Hannetaire, une des filles du comédien.

Bien qu'il n'en eut pas le droit, d'Hannetaire aimait se qualifier de baron , seigneur de Haeren. Sa première femme, décédée en 1761 repose dans l'église Sainte Elisabeth.

En 1771, il revendit son château à Jean-Antoine-Marie-Joseph comte vander Noot, baron de Schoonhoven, et de Marêts, seigneur de Beaumont, Piétrain, Pulderbosch et Haeren, chambellan de Marie-Thérèse, membre de l'état noble de Brabant. Ses descendants, par leur mère, portèrent le titre de marquis d'Assche.

En 1912, le château fut démoli, et par la volonté de la marquise, une école paroissiale fut construite à sa place. Une partie des pierres récupérées lors de la démolition servirent à bâtir la petite église de Diegem-Lo.

Du château Ter Elst, il ne reste qu'un vestige du mur d'enceinte du domaine; il sert de mitoyenneté à certains des jardins situés Kasteelhof.

On a parfois l'impression que les automobilistes retiennent davantage l'attention des autorités que les piétons. Il est vrai qu'il est plus facile de taxer les adeptes des quatre roues que les marcheurs.

Certains trottoirs sont ainsi négligés par la Ville: pavés disjoints, surface déformée, rendant leur usage dangereux (risques de chutes) voire inconfortable pour les personnes en chaise et les enfants en landau, à tel point que certains piétons préfèrent prendre le risque de marcher sur la rue.

A d'autres endroits, la Ville a carrément oublié de réaliser les trottoirs, c'est le cas notamment devant le nouveau lotissement rue de Verdun/rue Twyeninck. Si on peut comprendre que ces trottoirs n'aient pas été réalisés avant la fin de la construction des maisons, celles-ci sont achevées depuis plus d'un an et habitées depuis belle lurette. Dans ce cas on est loin de l'empressement que la Ville a montré rue Harenberg, ou les trottoirs ont été réalisés alors que les nouveaux logements ne sont pas encore tout à fait terminés. Mais il est vrai que ceux-ci seront inaugurés en grande pompe par "nos" élus face à la presse dans les prochains jours!!!

Saviez-vous qu'il était possible de recevoir de la Ville une prime environnementale pour la plantation de plantes mélifères ou indigènes en façade? Cette prime peut atteindre maximum 100 euros. Mais attention seules les plantes reprises dans une liste publiée par la Ville sont concernées.

Cette liste vient justement d'être modifiée. La principale correction concerne la vigne vierge (parthenocissus) qui disparaît de la liste, considérée comme une plante invasive, au profit de la vigne "à raisin" Vitis Vinifera (pour le plus grand plaisir des amateurs de vin). Mais que les amateurs de bière se rassurent, le houblon est bien repris dans cette liste.

Les plantes concernées par cette prime sont: -clématite des haies, des Alpes, des montagnes (Clematis vitalba, alpina, montana), lierre des bois (Hedera helix), chèvrefeuille des jardins, des bois (Lonicera caprifolium, periclymenum), houblon (Humus lupulus), vigne commune (Vitis vinifera), rosier des champs (Rosa arvensis) et glycine (Wisteria sinensis, macrostachya, floribunda). Toutes ces espèces peuvent être plantées en façade à front de rue, sauf les trois dernières qui doivent obligatoirement être plantées en zone de recul.

Plus d’infos auprès de la Cellule Eco-Conseil de la Ville de Bruxelles, 02 279 33 01.

Voici deux enquêtes publiques en cours à Haren:

Permis d'urbanisme et permis d'environnement. L'enquête publique se déroule du 14/06/2013 au 28/06/2013:

chaussée de Haecht et rue du Witloof

Il s'agit de la démolition d'une maison unifamiliale pour y construire à la place un immeuble de 66 appartements, sept magasins, un parking souterrain de 43 emplacements et 8 parking en surface!

pour voir l'avis, cliquez ici

Pour info, le même promoteur a déjà introduit une demande pour un autre projet (en commission le 18/06) et est déjà responsable de la constrution du complexe "Picasso"

Permis d'urbanisme. L'enquête publique se déroule du 14/06/2013 au 28/06/2013: 

avenue de Croydon

Il s'agit de la transformation d'un dépôt en commerce (salle de sport)

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