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Haren - Page 321

  • De la friche au potager

    DSCN0456.JPGUne partie de jardin délaissée depuis longtemps exige plus de travail. Il y pousse un amas dense de plantes sauvages. Si le jardin ressemble à une prairie, bêchez-le. Si le terrain contient plus d’herbacées diverses que de gazon, commencez par les éliminer. Vous pouvez les extraire à l’aide d’une fourche. Si vous n’avez pas préparé le potager avant l’hiver, vous pouvez quand même démarrer au printemps. Débarrassez ensuite le sol de toutes les mauvaises herbes et les mottes de gazon. Vous pouvez le faire à la main, à la houe ou à la binette. Une alternative consiste à cultiver les légumes dans des bacs où on utilise de la terre arable et de l’engrais.

     

    Dès l’apparition des premiers rayons de soleil printanier, vous pouvez démarrer votre potager:

     

    DSCN0453.JPGPour pouvoir semer, il est important que le terrain ne contienne plus de mauvaises herbes, présente une bonne structure et soit fertilisé en fonction des besoins des plantes qui y pousseront.Si vous avez disposé un couvre-sol en hiver (foin, paille, feuilles, carton, etc.), ôtez-le en mars. Vous pouvez composter le paillis que vous avez ramassé.

    Débarrassez le sol de toutes les mauvaises herbes. Vous pouvez le faire à la main, à la  houe ou à la binette.


    Travaillez les parcelles sur lesquelles vous allez semer et ameublissez (rendre la terre légère, divisible) le sol. Attention de ne pas bêcher totalement le sol afin de ne pas briser toute sa structure, mais seulement l'aérer. Pour cette opération, utilisez une fourche à bêcher ou une grelinette. Enfoncez la fourche à bêcher ou la grelinette verticalement dans le sol, soumettez-la à un mouvement vers l'avant puis vers l'arrière (avec une amplitude de 60 degrés maximum) et sortez la fourche du sol, avancez la de 15 à 20 cm et recommencez l'opération. Veillez à ne plus marcher sur la terre qui a été travaillée. Ratissez ensuite finement la couche supérieure (très important lorsque les graines sont très petites). Veillez également à ce que le sol soit assez plat.

    DSCN0454.JPGUne fois la terre travaillée, dispersez une couche de compost de 1 cm sur la parcelle, que vous incorporez dans les 5 à 10 premiers cm. Cet apport de compost n'est pas nécessaire pour les carottes, les oignons, les pois et les haricots. Par contre, les choux, les courgettes et les poireaux nécessitent une couche de compost de 3 cm.

     Il est absolument indispensable que la terre reste nue pendant deux à trois semaines.

    En outre, le terrain doit être suffisamment sec et chaud avant de semer. Suivez cette règle pratique : après avoir marché sur le terrain, vérifiez que de la boue ne reste pas accrochée à vos chaussures. Si c’est tout de même le cas, cela indique que le terrain est encore trop mouillé, qu’il n’est donc pas assez aéré et qu’il est trop froid pour permettre une bonne germination. Un terrain réchauffé favorise la germination.

  • Haren (re)visité

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    Durant le mois de septembre dernier, se tenait au Centre culturel De Linde, une exposition intitulée "Haren Visité".

    stenope.jpgBasée sur le travail photographique d'Alexia Goryn qui a utilisé la technique ancestrale du sténopé, elle nous a offert un regard différent sur notre village. Mais cette expo présente aussi des clichés d'archive, offrant ainsi un genre de regards croisés.

     

    alex02.jpgUn décor sonore de Flavien Gillié et une scénographie de Margaux Nessi complètent cette vision de Haren.

    Incontestablement, cette expo mérite d'être vue ou revue! Car l'occasion nous est donnée de la (re)découvrir, cette fois, non pas à Haren, mais au centre de Bruxelles!

     

    HAREN VISITE, du 6 juin au 20 juin 2013 (de 10 à 18h) au BNA-BBOT, rue de Laeken, 119  1000 Bruxelles

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  • Emplois en prison et à l'environnement

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    Voici des offres d'emploi proposées par le SELOR (service de recrutement de la fonction publique) et par l'IBGE:

     

    Le Selor recrute 250 assistants de surveillance pénitentiaire (H/F) pour les établissements de Bruxelles et de Wallonie.

    Pour les détails, cliquez ici

     

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    Bruxelles-Environnement IBGE cherche pour sa division logistique un Chef du service Economat (H/F)

    Pour les détails, cliquez ici

     

    Bruxelles-Environnement IBGE cherche pour sa direction logistique un Facility Manager (H/F)

    Pour les détails, cliquez ici

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    Lien permanent Catégories : Emploi
  • Leur choix est fait!

    pris cad.jpgL'annonce du choix du consortium chargé de bâtir et de gérer la future prison de Haren a été annoncé... avec déjà deux mois de retard. Il s'agit de Cafasso Consortium qui réuni différents prestataires (architectes, construction, services...). Ce consortium est international et d'aucun se posent déjà la question: comment l'Etat ose ainsi abandonner une part de ses prérogatives au privé, et hors Belgique...

    Mais contrairement à ce que j'ai pu lire sur internet, cette étape ne signe pas encore le début de la construction de la prison, même si celle-ci semble innéluctable. La procédure va encore être longue et l'étape suivante sera la conclusion du contrat entre le soumissionnaire et l'Etat représenté par la très décriée Régie de Bâtiments. On peut se l'imaginer, un tel contrat représentera des centaines de pages (l'ensemble du cahier des charge devra y être traduit, sans oublier l'aspect financier) et il y aura donc de nombreux aller-retours entre l'administration et Cafasso avant la signature finale. Cela prendra encore des semaines voire des mois!

    Ce n'est qu'à partir de ce moment que le bâtisseur pourra réaliser des plans qu'il devra soumettre à approbation à l'administration, après quoi les demandes de permis seront introduites (région bruxelloise et région flamande, la prison serait à cheval sur les deux).

    pri03.jpgLorsque les permis seront accordés (ils seront toujours contestables) les travaux pourraient enfin débuter. Le secétaire d'Etat Servais Verherstraeten déclare avec un large sourire qu'il espère que les travaux seront terminés en 2017 (initialement prévus en 2016!)

    Les harenois se posent des questions:

    Pourquoi une méga prison?

    pri02.jpgEn fait cela semble correspondre au délire de fonctionnaires mal informés. Leur désir est de réunir dans un seul lieux plusieurs prisons (femme, hommes, jeunes, maisons d'arrêt...) pour réaliser des économies d'échelle. Sauf qu'ils semblent ignorer que la loi impose une stricte séparation entre les hommes, les femmes, les jeunes, les prévenus (en attente de procès) et les détenus (condamnés). Ce ne sera donc pas une méga-prison mais la juxtaposition sur un même site de plusieurs établissements qui devront de toute façon être géré indépendemment l'un de l'autre. Ces jeunes fonctionnaires qui nous ont présenté un magnifique projet lors de la réunion d'information du 2 octobre 2012, à tel point qu'on aurait pu croire à l'implantation d'un village de vacances 5 étoiles all inclusive! Pour peu, on aurait signé un bon de réservation. Mais ce qui intéresse les harenois, ce sont les conséquences pour eux que cette prison représentera.

    La prison et l'emploi

    Soyons réalistes, dès la construction, le personnel viendra de l'extérieur. Il est certain que le consortium privé fera appel  des travailleurs issus de pays avantageux pour lui au niveau des coùts salariaux. Par la suite, les employés de la prison ne pourront pas être engagés sur des critères géographiques. Donc aucune préférence possible pour les harenois.

    La sécurité

    Les harenois semblent peu inquiets à ce sujet. En fait, ils se demandent même si la présence policière ne serait pas enfin renforcée avec l'arrivée de la prison.

    La mobilité

    pri04.jpgLe gros point noir! Tous les projets qui veulent s'implanter à Haren ont fait des études... sans tenir compte des autres. Il en est ainsi pour la prison, l'OTAN (qui aura une entrée chaussée de Haecht) ou Décathlon! Le point commun entre tous ces projets est la chaussée de Haecht, déjà saturée aux heures de pointe. En ce qui concerne la prison, ce sera un passage obligé puisque la région flamande refuse que l'entrée principale se situe sur le boulevard de la Woluwe! La crainte des harenois, c'est qu'une partie du trafic n'utilise le village comme itinéraire "bis" (comme c'est déjà le cas). Autre crainte, certaines société installées à Haren pourraient déménager, lassées par les problèmes de mobilité subis par leur personnel, clients et fournisseurs. (autant de perte fiscale pour la Ville).

    Ce qui sera perdu

    keelbeek.jpgUn espace vert cher au harenois, un lien pédestre et bucolique vers le village voisin de Diegem (même si on nous promet une alternative, personne n'en a jamais vu la couleur!)

    eglise bar cad.jpg

    à relire:

    "Un hotel cinq étoiles all inclusive" cliquez ici 

    "Très chère prison" cliquez ici

     

  • Soyez en certains: "Ca arrivera près de chez vous!"

    ca01.jpgC'était un village bien tranquille, jusqu'à ce qu'on décide d'y construire une prison. Les politiciens s'étaient montrés rassurants: une prison c'est un milieu clos, il n'y aura aucune conséquence pour la population, et puis, il aura des compensations comme des transports en commun supplémentaires...

     

    Oui mais:

     

    "C'est stressant : en été, on les entend crier quand ils doivent rentrer de la promenade.

    ca02.jpgQuand il y a une évasion, les hélicoptères tournent au-dessus des maisons avec des phares puissants. La police tourne dans les rues et demandent aux habitants de rester enfermés chez eux et de fermer portes et fenêtres. On voit des policiers courir dans les champs avec des chiens.

    Quand il fait bon, on les entend tous les jours. Je ne suis jamais tout à fait tranquille chez moi. Et puis, on voit la prison de la maison, les murs, les gardiens, ....

    ca03.jpgEt puis, il y a les transferts de prisonniers, les routes sont barrées.

    Ils ont organisé des bus spéciaux de la gare à la prison.Ces bus sont accessibles à tout le monde. je l'ai pris une fois. Je ne le prendrai jamais plus et j'ai interdit à ma fille de monter dedans. Ca draine une drôle de population!"

     

    CE N'EST PAS UNE FICTION

    Ce n'est pas issu de l'imagination de l'auteur: c'est le témoignage d'une personne qui habite à 5 kilomètres à vol d'oiseau de la prison de Ittre.

     

    Ca arrivera près de chez vous!

     

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