Ce fut un met très populaire, malheureusement, de plus en plus rare sur nos tables. Il est vrai que la préparation peut rebuter les plus pressés, et que les anguilles, autrefois abondantes, sont devenues un poisson plutôt cher.

INGREDIENTS: Compter l'équivalent de 150 gr d'anguille par personne, faites les dépiauter et nettoyer par votre poissonnier. Pour les herbes, je vous laisse apprécier les proportions en fonction de ce que vous trouverez et de votre goût. Voici ce que j'y met: échalotte, persil plat, cerfeuil, oseille, citronnelle, sauge, cresson. Prévoir en plus du beurre, sel, poivre et le jus d'un citron, fécule de pomme de terre.

Hachez l'échalottes et les herbes. Faites fondre du beurre dans une cocotte, et faites-y suer les herbes. (N'hésitez pas à remplir votre cocotte d'herbes, vous verrez, dès qu'elles commencent à suer, tout retombe).

Débitez les anguilles en tronçons de +/- 6 cm et disposez-les dans la cocotte. Salez et poivrez puis mouillez à hauteur. Laissez cuire à feu moyen une dizaine de minutes (en fonction de la taille de vos anguilles). Retirez les morceaux d'anguille, et réservez-les.

Diluez trois ou quatre cuillères à café de fécule de pomme de terre dans un peu d'eau et versez ce mélange dans la cocotte. Portez à frémissement en mélangeant au fouet, puis baissez le feu, ajoutez quelques noix de beurre et le jus d'un citron. Rectifiez l'assaisonement si nécessaire.

Remettre les tronçons d'anguille dans la cocotte quelques minutes pour les réchauffer et servez accompagné de frites "maison".

Vous pouvez aussi déguster ce plat froid.

Bon appétit!

Ce mercredi 14 décembre, l'echevin de la culture de la Ville de Bruxelles offre un spectacle de marionettes aux jeunes harenois: Kidou

Ce spectacle (bilingue) est présenté par la compagnie IOTA; sur scène, Sabine Dehoux en compagnie des marionettes qu'elle a elle-même créées. 

D’où vient-il ce petit Kidou ? Qui est-il ou qui est-elle, cette marionnette fragile et éphémère ? De la nature sauvage aux constructions primitives, du campement nomade à la hutte sédentaire, de la cabane au hameau, du village à la ville, c’est ce commencement, cette naissance et ce chatoyant vagabondage du petit Kidou que la marionnettiste nous fait vivre. Kidou découvre et dévoile les choses autour de lui : la terre, l’eau, les amis inconnus, le taureau sauvage, le chariot bizarre, les petites maisons, les rochers, les canaux, les arbres minuscules, les coins, les recoins, la lyre, les bijoux… Au rythme de musiques aux accents de terres anciennes et lointaines, Kidou explore, apparaît, disparaît, se cache et réapparaît… Le monde alentour change tout le temps, tout comme lui qui grandit. Un voyage sur les chemins mouvants des cultures humaines. Une magnifique porte ouverte sur l’imaginaire où enfants et adultes pénètrent avec bonheur, les yeux grands ouverts.

Si ce spectacle est conçu pour les enfants à partir de 3 ans, les adultes les accompagnant se laisseront certainement séduire par la poésie qui se dégage de ce spectacle.

Une initiative telle qu'on voudrait voir se multiplier à Haren

Cela se passera au centre culturel De Linde, rue Cortenbach à 15 heures ce mercredi 14 décembre et c'est gratuit!

Haren évolue au fil du temps, et c'est normal. Voici quelques indications de ce qu'était notre village au XIX siècle grâce à de vieux documents:

Il est intéressant de noter l'importance agricole de Haeren en 1832 Il y existait alors trois maisons particulières, cinq fermes et 88 habitations rurales. Les champs produisaient du froment, de l'orge, de l'avoine, du sarasin et des pommes de terre. La commune possédait 43 chevaux, 8 poulains, 953 bêtes à corne, 10 veaux, 50 porcs, 4 chèvres, 20 chiens et 6 ânes.

Les châtelains étaient le Marquis d'Assche et Madame Ozy de Zegwaert.

Haeren s'étendait sur 583 hectares. En 1686, la superficie consistait en 492 bonniers de terres, 119 de pâtures, 2 de bois, 7 d'étangs; le revenu imposable s'élevait à 5038 florins. En 1846, sur une étendue de 582 hectares, la commune comprenait 168 ha cultivés en céréales, 7 ha cultivés en plantes industrielles, 74 ha cultivés en racines et fourrages, 64 ha de prairies, 17 ha de jardins potagers, 5 ha de jardins d'agrément, 3 ha de bois et 1 ha de bruyères.

Le nombre d'habitations était de 30 en 1435; 21 en 1480; 42 en 1525 dont 7 à deux foyers; en 1686, il y avait 34 chaumières, des fermes, deux châteaux, 3 brasseries, 1 auberge, 1 forgeet en 1846, 156 maisons.

Voici l'évolution de la population de Haren: en  1786, 482; en l'an VIII(révolution française) 481; en 1816, 475; en 1831, 599; en 1846, 771; en 1849, 734; en 1894, 1536; en 1902, 2018; en 1912, 3089.

Au premier janvier 2011, Haren comptait 4688 habitants.

C'est avec deux jours d'avance que le grand Saint a rendu visite aux petits harenois; qu'à celà ne tienne, cela lui a permis de prendre le temps de leur remettre personnellement leurs cadeaux. Il avait laissé son âne prendre des forces avant le grand jour à Schaerbeek (la cité des ânes) , quand au père fouettard, il avait un travail à terminer du côté de la rue de la Loi. 

C'est dans la chaleur du café Old time qu'il avait choisi d'offrir un goûter à nos chères têtes blondes. C'est en fait une initiative d'Anna qui a repris cet établissement il y a un peu plus d'un an, et elle n'en est pas à son coup d'essai puisque pour les enfants, elle avait déjà organisé une après-midi halloween quand aux adultes, outre la traditionelle kermesse aux moules, ils ont pu participer à une journèe de pêche suivie d'un barbecue, ou pour ces dames, assister à une présentation de bijoux... Il se murmure même que des artistes ont choisis ce lieu pour  organiser un show-case... Toutes ces initiatives contribuent à créer de l'animation et de la convivialité dans notre village, et on ne peut que les saluer!

Quand au grand Saint, il se prépare à présent pour la journée qui est pour lui la plus chargée de l'année, il a promis que cette fois, il gâterait aussi les parents en leur offrant un gouvernement tout neuf! Mais il a refusé de nous dire s'il se raserait la barbe pour l'occasion!!!

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