Le Conseil d'Etat a rejeté les recours introduits en extrême urgence contre la prison de Haren. En réalité, ces recours concernaient la décision de la Régie des Bâtiments de désigner le consortium Cafasso comme soumissionnaire préférentiel et avaient été introduits par des candidats évincés.

Un premier recours avait été rejeté par une cour néerlandophone le 2 juillet. Le second recours, introduit entre autre par la société "SPC Brussels Prison" dans laquelle on retrouve entre autres le groupe Besix, a été rejeté ce mardi 9 juillet.

La procédure, un temps bloquée, va pouvoir reprendre, même si la période estivale n'est pas propice pour rattraper le retard pris.

Il faut s'attendre à ce que d'autres recours soient introduits  chaque étape du projet, avec probablement chaque fois un blocage temporaire de celui-ci.

Personne de sensé n'oserait parier sur la date effective d'ouverture (si j'ose dire) de la prison de Haren!

Samedi matin, dans la chaleur de mon lit, un grondement sourd envahit mes rêves. Des chiens aboient, hurlent même tandis que la maison tremble. Je me réveille. Non je ne rèvais pas d'un tremblement de terre. Tout ceci était bien réel. Un rapide coup d'oeil par la fenêtre m'informe sur la source de ce séisme: des engins sont en train de racler le macadam de la rue. Durant tout le week end ils vont procéder au remplacement du revètement routier.

L'avantage c'est qu'une fois la couche de macadam otée, la rue retrouve presque l'aspect de mon enfance: avec ses pavés... et sans voitures! Mais cela ne durera que quelques heures.

Dimanche matin, dès huit heures, les engins se mettent au travail. C'est raté pour la grasse matinée dominicale. D'ordinaire, elle n'est gachée que par quelques prosélytes; mais ceux-la au moins, je peux les envoyer au diable.

C'est un magnifique week end ensoleillé, le premier depuis longtemps, et nombreux sont ceux qui en profitent pour sortir enfin leur barbecue. Hélas, l'odeur des grillades est dominée par l'odeur bien moins appétissante du bitume chaud!

La personne qui a pris la décision de réaliser ces travaux le week end ne sera certainement pas remerciée par les harenois!

à relire:

"Au mépris des harenois"

"Piétons, les mal aimés"

Les UPL, ou Usines Peters Lacroix, pour les plus jeunes cela ne dit pas grand chose; mais pour les plus anciens, c'était une véritable institution à Haren. C'était en effet la plus grande usine de papiers peints au Monde. Implantée dans le bas de Haren, entre le chemin de fer et sa gare de formation, la rue du Pré aux Oies, la rue du Dobbellenberg et la rue de Verdun.

C'est en 1850 que cette usine fut fondée, mais c'est surtout après la première guerre mondiale qu'elle connut un développement fulgurant et particulièrement dans les années 30. Comme souvent dans ces années là, les patrons étaient très parternalistes avec leurs employés et s'occupaient de leurs loisirs. C'est ainsi que l'usine disposait de sa propre équipe de football et même de son propre terrain (mieux entretenu que celui de la ville à l'époque).

La plupart des employés et ouvriers n'étaient pas issus de Haren (les habitants sont restés longtemps des agriculteurs), aussi arrivaient-ils par les différentes gares à Haren. Cela, au dire des "anciens", produisait un défilé, matin et soir dans les rues de Haren entre les gares et les usines. Mais, après une journée de travail, un ouvrier a soif... Ainsi, rien qu'entre la gare de Haren-Sud et le centre du village (350 mètres), on a compté à la belle époque jusqu'à 13 débits de boissons!!!

Entre 1921 et 1924 certains papiers peints portent la signature: "Emair" ; c'est en fait la transcription phonétique des initiales M.R. pour Magritte René. En effet, le maître du surréalisme belge a dessiné à Haren des motifs de papiers peints en compagnie du peintre Victor Servranckx.

En 1976, la société est condamnée à une lourde amende par la commission européenne pour entente illicite, et en 1979, elle ferme définitivement ses portes.

Son terrain de football a été remplacé par l'entrepot d'un distributeur de livres le reste du site est occupés par diverses entreprises dans le domaine du transport, de la fourniture à l'horeca...

Des pieds d’arbres fleuris, des plantes qui s’épanouissent sur les façades, des jardinières aux fenêtres, voilà comment vous rêvez votre rue ou votre quartier. Et votre voisin, ou le commerçant au coin de votre rue, comment imagine-t-il son quartier ? Leur en avez-vous déjà parlé ? Vous partagez peut-être les mêmes envies…

Pour la treizième année consécutive, l’opération « Quartiers Verts » vous donne l’occasion de rencontrer vos voisins de manière conviviale autour d’un projet de verdurisation de votre lieu de vie. Vous avez la fin de l’été pour entraîner vos voisins dans cette aventure puisque les candidatures pour obtenir un soutien financier doivent être introduites pour le 14 octobre 2013 auprès d’Inter-Environnement Bruxelles.Vous trouverez toutes les informations et le formulaire de candidature sur le site d’Inter-Environnement Bruxelles www.ieb.be ou vous pouvez télécharger la brochure explicative en cliquant ici.

Vous pouvez aussi contacter la responsable du projet, Sophie Deboucq (02/893 09 16).Si vous développez un projet de verdurisation de façade au moyen de plantes indigènes et que vous habitez le territoire de la Ville de Bruxelles, vous pouvez même bénéficier d’un soutien financier supplémentaire dans le cadre de la prime « Plante grimpante ». Vous trouverez le règlement communal et le formulaire de demande de prime sur le site internet de la Ville de Bruxelles : http://www.bruxelles.be/artdet.cfm/7220.

Pour votre départ en vacances (ou à la retraite), choisissez très soigneusement votre itinéraire!!!