Désagréable surprise au premier jour de l’enquête publique concernant la future prison de Haren, le volumineux dossier n’est disponible qu’en néerlandais et aucune copie n’est autorisée (relire « Les secrets de la prison » en cliquant ici).

 Rapidement la résistance s’organise : la « Cellule Prison de Haren » qui regroupe le Comité de Haren, Inter Environnement Bruxelles ainsi que des harenois « indépendants » tient une réunion de crise dès le samedi. Une douzaine de personnes y participent, il y a quelques absents, mais il est vrai que l’enquête a été annoncée  la veille d’un week-end prolongé. Il s’agit de décider de la stratégie à adopter. En premier lieu, un maximum de personnes envoient des mails au service de l’urbanisme pour réclamer une traduction en français et la possibilité d’avoir une copie.

 En deuxième lieu, un Conseil Communal devant se tenir le lundi, contacts sont pris avec des élus tant de la majorité que de l’opposition.

 Et c’est finalement la conseillère communale Marie Nagy (ecolo) qui interpelle le collège. Et, surprise, le collège soutient les harenois ! L’échevin de l’urbanisme étant absent, c’est Alain Courtois qui répond : le collège est favorable à une prolongation de l’enquête, à la mise à disposition du dossier en français ainsi qu’à des copies.

 Le bourgmestre Yvan Mayeur balaie les arguments de la Régie des Bâtiments concernant la langue du dossier : s’il a été introduit par une firme privée, il l’a été au nom de la Régie des Bâtiments et du SPF Justice, maîtres de l’ouvrage, cela figure d’ailleurs en tête de tous les documents. Quand aux copies, si certaines parties du dossier doivent rester confidentielles pour d’évidentes raisons de sécurité, ce n’est pas le cas de l’ensemble, il appartient à la Régie de déterminer lesquelles (au fait, tous les ouvriers qui travailleront sur le chantier et qui seront au courant des moindres détails, feront-ils l’objet d’une enquête approfondie de la part de la Sureté de l’Etat ?)

 Aux dernières nouvelles, l’enquête serait prolongée de 15 jours pour une commission de concertation qui se tiendrait vers le 10 juillet. Une séance de consultation du dossier à Haren serait également organisée.

 A suivre

Il ne se passe pas une semaine sans que la Ville de Bruxelles ne propose une nouvelle offre d'emploi. En voici encore une:

Le Département de la Régie Foncière est à la recherche d'architectes et d'ingénieurs industriels en construction (H/F). Les inscriptions se clôturent le 20 juin 2014.

Pour les détails, cliquez ici

Amy Gallatin et son guitariste Roger Williams se sont réunis il y a quelques années pour célébrer leur amour commun pour la musique country, servie avec un traitement acoustique dans la veine "Bluegrass". Le résultat est un mélange de voix sincères et d'harmonies flamboyantes, à la fois traditionnelles et contemporaines.

La puissance et le ton de la voix d'Amy sont tempérés par le baryton Roger dont la voix a été poncé par les cigarettes et la maturité. Les choix des chansons sont parfaits, les harmonies brillantes et les sentiments merveilleusement larmoyants comme il se doit dans la musique country.

Le duo est complèté par la mandoline du fils de Roger qui complète parfaitement le style de son père et par le bassiste vétéran Eric Levenson.

Amy Gallatin & Stillwaters seront le vendredi 6 juin à 20 heures au Toogenblik, rue Cortenbach, 11  P.A.F.: 12€

La surpopulation carcérale en Belgique est une triste réalité. Les nouvelles prisons qui viennent de voir le jour (Beveren, Marche, Leuze en Hainaut) sont loin de résoudre le problème. Pire, les spécialistes s'accordent  dire que la future méga-prison de Haren sera saturée dès qu'elle sera en service (bien plus tard que prévu). Ces nouveaux complexes pénitenciaire coûtent fort cher aux contribuables, d'autant que l'Etat en confie la construction et l'exploitation sous forme de concession à des investisseurs privés qui souhaitent réaliser de plantureux bénéfices. A coté de celà, le département de la justice manque d'argent, les retards judiciaires s'accumulent, l'aide juridique crie famine, il manque d'argent pour assurer les soins médicaux de base en prison, et il n'y a plus d'argent pour payer les assistant sociaux et autres personnes qui s'occupent de la réinsertion des prisonniers, diminuant ainsi le risque de récidive.

Il y a donc d'autres moyens de désengorger les prisons, en changeant de politique.

C'est en ce sens que des citoyens ont lancé une pétition pour interpeller la (le?) ministre de la justice.

Vous trouverez cette pétition en cliquant sur ce lien: www.petitionprison.haren.tv