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  • Clôture du PleinOPENair

     

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    DSCN2752.JPGC’est dans la salle du QUEEN’S que le festival PleinOPENair s’est clôturé ce 13 août. Après une dernière balade dans notre village, les participants se sont retrouvés pour la projection d’un documentaire autour du thème des prisons suivi d’un débat avec des intervenants bien au fait de la problématique comme Luk Vervaet, ancien enseignant à la prison de Saint-Gilles.

    Si le public était moins nombreux que le week end précédent, la salle n’en était pas moins comble.

    DSCN2747.JPGPour rappel, le festival PleinOPENair est itinérant et s’attache aux problématiques de chaque quartier visité. Ainsi cette année il s’est installée dans les Marolles, à la « Cité Modèle » à Laeken avant de visiter Haren et d’aborder la problématique de la future giga-prison.

    J’ai croisé de nombreux habitants de notre village qui étaient contents que cette problématique trouve un écho à l’extérieur de notre entité.

    Voici quelques portraits (dans le désordre) d’organisateurs, bénévoles et harenois croqués par RNesto :

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  • Fleur de H...

     

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    Une plante grimpante a choisi un poteau de la rue Twyeninck comme support. Et cette plante vous la connaissez bien, ou plutôt vous savez parfaitement ce qu’on en fait puisque c’est du houblon (Humulus Lupulus) avec lequel on aromatise la bière !

    houblon.jpgOn utilise les cônes, inflorescences femelles pour apporter parfums et amertume à ce breuvage. C’est au XIIème siècle qu’on découvrit ses vertus aseptisantes et conservatrice, permettant ainsi à la bière de se conserver plus longtemps.

    Sachez que le houblon fait partie des plantes grimpantes pour lesquelles la Ville de Bruxelles accorde une prime environnementale en cas de plantation en façade d’une habitation.

    houb04.jpgEnfin, pour les amateurs de BD, sachez qu’un des autres noms du Houblon  est : Salsepareille ! De quoi réjouir des petits êtres bleus !

     

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  • La Cabane au... Keelbeek

     

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    Ce week end, les patatistes étaient de retour à Haren ! Après avoir profité du festival PleinOPENair, certains d’entre eux ont planté leurs tentes la nuit de samedi à dimanche dans les champs du Keelbeek.

    DSCN2724.JPGAprès une nuit courte et perturbée par le bruit des travaux d’Infrabel sur la ligne 26 voisine, leur programme du dimanche était chargé : car outre la récolte des pommes de terre (en avance grâce  une météo favorable ces dernières semaines) ils ont entrepris la construction d’une cabane en palettes de récupération.

    DSCN2723.JPGIls insistent sur le fait que cette installation est temporaire et symbolique : le site sera rendu à son aspect initial à l’automne.

    L’automne qui devrait voir l’organisation d’une fête à Haren au cours de laquelle les pommes de terre récoltées au Keelbeek seront proposées à la dégustation.

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  • Haren a fait son cinéma

     

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    DSCN2717.JPGContrairement à ce qui passait au même moment dans d’autres régions de Belgique, le ciel n’est pas tombé sur la tête des participants au festival PleinOPENair ces 8 et 9 août à Haren. J’ai même entendu des festivaliers plaisanter en disant que les avions avaient servi de parapluies.

    DSCN2719.JPGQuoi qu’il en soit, le public était au rendez-vous (on pouvait même croiser un bagnard, évadé ?).

    DSCN2689.JPGDès l’après-midi, les balades rencontraient un vif succès (il y avait même des listes d’attente). Il en était ainsi pour les balades organisées autour du thème des plantes sauvages comestibles, qui étaient complétées par des ateliers au cours desquels les participants pouvaient apprendre à accommoder le fruit de leur cueillette.

    DSCN2673.JPGMais les concerts et évidemment les films, projetés dans un décor improbable (sous le viaduc « Diabolo ») ont aussi connu le succès.

    Bien sur, un bar et de la restauration étaient aussi proposés.

    DSCN2703.JPGCe festival revient une dernière fois à Haren, ce mercredi 13 août avec à 16 heures une balade « une prison ou des chicons" (réservations : pleinopenair@nova-cinema.org) et à 19 heures la projection du film « A coté » dans la salle du QUEEN ‘S, rue Harenheyde, 10. Pour rappel, ces activités sont gratuites.

    Pour voir  l'album photo, cliquez ici

     

  • Haren au fil des siècles (V)

     

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    Cinquième volet de l'histoire de Haren telle que rapportée en 1855 par Alphonse Wauters:

    "La haute, moyenne et basse justice de Haeren, avait été rachetée par le domaine, du temps des archiducs Albert et Isabelle. Elle fut, de nouveau, donnée en engagère, le 3 août 1626, au capitaine Pierre Madoets, échevin de Bruxelles, moyennant une somme de 2100 florins, à laquelle Madoets ajouta 700 florins, le 14 avril 1638. Philippe-Godefroid Vandewouwere devint définitivement possesseur de cette juridiction, en augmentant l'engagère de 2800 florins (lettres patentes du 14 mai 1644, r. du 24 octobre 1644). Les filles de Vandewouwere et de Marie-Anne Masteleyn: Angéline et Régine, lui succédèrent (r. du 1er mars 1692); la dernière épousa successivement Jacques Ducx, chef-maïeur de Cappelle-au-Bois, et Charles-Frédéric Marischal de Biebersteyn. Elles vendirent Haeren à Guillaume Van Langendonck, seigneur de Beersele (r. du 2 octobre 1699), père de Guillaume (r. du 2 septembre 1722), et de Marie-Anne, baronne d'Heembeek, qui, tant pour elle que pour son frère, devenu imbécile, céda Haeren à Jean-Nicolas Servandoni d'Hannetaire et à sa femme Marguerite Huet (r. du 10 mars 1759).

    hist5b.jpgD'Hannetaire devait sa renommée et ses richesses à une profession pour laquelle on affichait, de son temps, un profond mépris. Peu d'artistes meilleurs que lui ont brillé sur la scène de Bruxelles, ou !il mourut en 1780, sans avoir quitté le théâtre. Il était né à Grenoble en 1718. Ses parents lui firent donner une excellente éducation et le destinaient à l'état écclésiastique; mais, ne se sentant pas la vocation nécessaire, il adopta la profession de comédien et y brilla constamment au premier rang. Possesseur, dit-on, de 80000 livres de rente, il tenait une maison charmante qu'embellissaient encore ses trois filles, connues à Bruxelles sous le nom des "Trois Grâces". Le prince de Ligne, qui aimait les arts, et qui aimait encore plus une des trois beautés, Angélique d'Hannetaire, venait souvent se délasser chez lui du cérémonial auquel l'obligeait le rang distingué qu'il occupait à la cour de Bruxelles. D'autres seigneurs suivaient son exemple, et la maison du célèbre acteur, rendez-vous obligé de tous les hommes d'esprit et de plaisir, formait une espèce d'athénée; un des passe-temps auxquels on s'y livrait, était de jouer des comédies improvisées, dont on ne donnait le sujet qu'au moment même de la réunion. D'Hannetaire embellit considérablement le château de Haeren, avec l'aide de son oncle, le chevalier Servandoni, qui excellait dans l'architecture et dans les tableaux de ruines et de perspectives. Le 28 décembre 1770, il vendit Haeren à Jean-Antoine, comte Vandernoot, chambellan de l'impératrice Marie-Thérèse, et à sa femme, Marie-Josèphe Taye, marquise de Wemmel (r. du 14 janvier 1771).

    à suivre...

    Pour relire les épisodes précédents:

    "Haren au fil des siècles (I)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (II)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (III)", cliquez ici

    "Haren au fil des siècles (IV)", cliquez ici

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    Lien permanent Catégories : Histoire